Que sont-elles devenues les distributions GNU/Linux de 2013 ? Septième partie.

Nous voici donc arrivé à l’avant-dernier billet de cette série bilan. Après un mois d’octobre assez calme, que nous donne le mois de novembre pour cette plongée dans les archives du blog ?

8 billets, 8 distributions citées. Un seul décès, celui de la 0Linux… Autant dire que le mois de novembre a été des plus cléments.

L’ultime billet permettra de tirer un bilan de cette année 2013 qui a été mouvementée, spécialement en septembre…

Merci Youtube et encore merci pour le poisson.

Il faut savoir ne pas aller trop loin. Je ne pense pas y avoir réussi sur Youtube, et il m’aura fallu l’arrivée d’un deuxième strike pour m’en faire prendre conscience.

On est vite dévoré par l’ogre au logo rouge et blanc. On se laisse parfois entrainer à son corps défendant dans les polémiques et on y perd énormément d’énergie. Ayant pu récupérer l’accès à l’envoi de vidéos, j’ai juste envoyé celle que vous avez ci-après.

Mais il est nécessaire que j’approfondisse certains points évoqués rapidement pour des raisons pratiques.

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Revenons une ultime fois sur l’utilisation de machines virtuelles pour les présentations et tests de distributions GNU/Linux.

Durant des années, j’ai présenté et testé des distributions GNU/Linux dans le cadre de machines virtuelles, avec toujours la même rengaine : « Tu ne testes pas en dur, ça vaut rien. »

Ouvrons un logiciel de carte heuristique – aussi connue sous le nom de carte mentale – qui permet d’organiser les idées en partant d’un point et en tirant chaque pensée au maximum. Pour cet exercice, j’ai pris freeplane.

Combien faudrait-il d’ordinateurs différents pour couvrir un minimum de points communs, au minimum le trio suivant :

  1. le CPU
  2. le circuit ou la carte graphique
  3. le type de la carte mère, à savoir Bios ou UEFI

Pour le premier point, on a déjà deux options : soit du Intel, soit de l’AMD.

Pour le deuxième point, on a trois options : soit du Intel, soit de l’AMD, soit du Nvidia. Ce qu’on peut décomposer en :

  1. CPU Intel, graphique Intel
  2. CPU Intel, graphique AMD Radeon
  3. CPU Intel, graphique Nvidia
  4. CPU AMD, graphique AMD Radeon
  5. CPU AMD, graphique Nvidia

Soit cinq possibilités ne serait-ce qu’au niveau du duo CPU et graphique. Qu’on multiplie par deux pour les cartes mères à base de Bios et d’UEFI. Ce qui fait déjà dix possibilités. Et encore, je n’ai pas parlé de l’utilisation du support de stockage : disque dur, SSD classique / M2.

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Guide d’installation d’Archlinux, version de novembre 2018.

Voici la soixantième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’octobre 2018.

Note : des versions plus dynamiques sont disponibles sur mes espaces github et framagit.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Côté environnements : Gnome 3.30.2, Plasma 5.14.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.20.3 en gtk3, Cinnamon 4.0.0 et Deepin 15.8.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Comment commencer une semaine pourrie et risquer de perdre 10 ans de sa vie créatrice ?

Il y a des semaines qui commencent mal. Ce matin, j’ai eu droit à un deuxième strike sur ma chaine Youtube. Le deuxième en l’espace d’un mois, alors que ma chaine a été tranquille durant 9 ans et demi.

Sur une vidéo vieille de 18 mois, même si le sujet était un « brin » sulfureux, car concernant le sujet suivant : youtube-dl !

Résultat des courses : je n’ai plus le droit de rajouter la moindre vidéo sur ma chaine jusqu’à la mi-novembre 2018. Par chance – et j’ignore si ce sera pris en compte ou pas – j’avais programmé des vidéos à publier à telle ou telle date.

Je vis dans la peur de voir le travail d’une dizaine d’années. Je ne peux que formuler des hypothèses. Mais savoir que jusqu’en janvier 2019, je serais presque dans l’obligation de ne rien mettre sur ma chaine Youtube.

Durant 3 mois, je vais ne plus pouvoir vivre tranquillement en me demandant si je ne vais pas recevoir un courrier électronique me disant que ma chaine a été détruite.

Comprenez que j’ai vraiment envie de tout laisser tomber. Mais ce serait dégueulasse pour les personnes que j’ai aidé au fil des années. Si je dois voir disparaître le travail d’un quart de ma vie, je ne sais pas comment je le prendrais.

Désolé de vous laisser un tel article de blog, mais je dois dire que je n’ai que rarement eu le moral aussi bas qu’aujourd’hui.

Ryzen3 2200G, la fin d’une longue galère.

J’écris ce petit billet dans une gare SNCF, ce qui explique qu’il sera assez lapidaire.

Fin février 2018, une personne que je ne remercierai jamais assez m’avait fait don d’un PC flambant neuf, propulsé par un Ryzen3 2200G. Autant le CPU ne m’a posé aucun problème, autant le GPU intégré a été une galère sans nom durant des mois.

Quand j’ai reçu l’ordinateur en question, le processeur d’AMD était encore tout jeune. Autant dire que le support du GPU était des plus… casse-gueule. Non seulement, j’avais droit à des démarrages laborieux, mais aussi à des gels incompréhensibles.
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Antergos, Reborn, ArcoLinux, Namib, Anarchy Linux : des problèmes plus qu’une solution ?

Oui, c’est un article qui va être très méchant et qui va tacler au niveau de la carotide. Car il faut le dire, ces distributions sont plus un problème qu’une solution. Leur but est louable : simplifier l’installation d’une Archlinux.

Autant ce sont des outils qui peuvent être apprécié par des personnes ayant déjà goûté à Archlinux et autres distributions GNU/Linux mère, autant c’est une connerie monstrueuse car cela attire aussi un public qui pensent – pour suivre la mode – qu’installer Archlinux, c’est atteindre le sommet de la geekerie linuxienne.

Devenir l’élite de l’élite, la crème de la crème. Mais il faut se calmer un peu. Car il faut l’admettre, Archlinux est une distribution exigeante. J’avais enregistré la vidéo suivante début septembre 2018.

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GhostBSD 18.10rc1 : que devient ce FreeBSD convivial ?

S’il y a un projet tiré du monde des BSD libres que je suis avec attention, c’est bien GhostBSD. La dernière fois que j’en avais parlé, c’était à l’époque de sa publication 11.1 en novembre 2017.

À l’époque j’avais utilisé l’interface historique du projet, Xfce. Je concluais l’article ainsi :

En un mot comme en cent : c’est un projet qui a compris que l’avenir du bureau libre ne passait pas par la sacralisation de la ligne de commande mais par l’utilisation d’outils graphiques. Même si j’adore la ligne de commande, j’aime utiliser les outils graphiques quand ils existent et qu’ils sont pensés pour être ergonomiques.

Une année s’est écoulée, et si on en croit les notes de publication, le projet est parti de sa base FreeBSD pour adopter une base TrueOS. Donc en gros, d’une base FreeBSD stable vers une base tirée de FreeBSD en développement. Sans oublier quelques technologies qui vont plaire aux geeks ayant oubliés l’existence des rasoirs : OpenRC pour gérer les services, LibreSSL en lieu et place d’OpenSSL. Bref, des appeaux à geeks dont la barbe touchent le sol.

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Que sont-elles devenues les distributions GNU/Linux de 2013 ? Sixième partie.

Après le massacre du mois de septembre, voyons si le bilan du mois d’octobre 2013 permet de remonter le niveau. Un mois où je n’ai pas fait des tonnes de billets dans le domaine des distributions GNU/Linux.

4 billets, 4 distributions citées. Une morte suite à des manipulations plus ou moins propres et qui est revenue sous le nom de DFLinux. Donc une casse plutôt limitée, même si les images ISO de la DFLinux commence à sentir la naphtaline. Arpinux a laissé le projet à la communauté. À elle de se débrouiller avec.

Le mois de novembre va-t-il confirmer cette tendance ou pas ?

La survie du logiciel libre passe-t-elle par l’abandon du « Stallmannisme » ?

Je suis utilisateur de distributions GNU/Linux (soyons Stallmannien ici) en mono-démarrage depuis la mi 2006, soit près de 10 ans après mon premier contact avec le monde du logiciel libre.

Si j’ai franchis l’étape du mono-démarrage, c’est grace à la distribution produite par Canonical, Ubuntu. Même si je considère qu’Ubuntu a fait pas mal de boulettes au fil des années avec upstart, Unity, Mir ou encore Snap, c’est grâce à elle que j’ai pu réaliser un rêve ancien : utiliser au quotidien un OS libre. Pas 100% libre car comme j’ai pu le montrer dans un article du 12 octobre 2018, les distributions 100% libres sont en réalité pas franchement utilisables au quotidien…

Pour le quotidien d’une personne qui a besoin d’aller sur la toile, ouvrir des documents non libres comme des fichiers MS-Word, MS-Excel, c’est la plaie. Sans oublier les circuits wifi qui sont souvent des galères sans fin à configurer. Ou le support complet des cartes et / ou circuits graphiques sans passer par des pilotes adaptés mais au code source non disponible. C’est plus une gestion des restrictions qu’une possibilité d’utiliser librement son équipement informatique.

Ce qui m’a donné envie d’écrire cet article, c’est celui proposé par Iceman au titre parlant « Autodestruction » et auquel je vous renvoie.

Car le monde du libre est en train de se faire seppuku en public avec une tronçonneuse et tout le monde applaudit. « Panem et circenses » comme disait le poète Juvénal… Rien de nouveau une vingtaine de siècles plus tard. Je vous renvoie à ma série de billets sur « Le monde du libre part en… »

Mais commençons par définir le Stallmannisme.

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