Guide d’installation d’Archlinux et Gnome : sixième mise à jour.

Je voulais mettre à jour le guide que j’avais rédigé avec la sortie de la nouvelle image ISO officielle sur le site d’Archlinux, en ce début de décembre 2013. Voici donc la 7ième version qui rend obsolète la version précédente, toujours récupérable à titre d’archive.

Et j’ai rajouté des instructions pour installer KDE SC, Xfce, Cinnamon et Mate Desktop.

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier zip contient :

  1. La version odt
  2. La version pdf
  3. La version ePub
  4. La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture !

Et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Ajout du 6 décembre : Une version « 7b » du guide est disponible. Merci à ewolnux pour les corrections !

Bilan de mes prédictions 2013 avec 3 semaines d’avance ;)

L’année 2013 est presque finie, et j’avais envie de faire le bilan des prédictions écrite en décembre 2012. Et les reprendre par ordre de pagaille 🙂

Toujours dans le domaine des distributions Linux, je pense que Mageïa va prendre de l’assurance, et séduire de plus en plus. Quant à OpenMandriva, je suis pour l’euthanasie dans les cas désespérés comme celui-ci.

Mageia continue son bonhomme de chemin. Après une version 3 sortie en 2013, la version 4 est en béta actuellement. Et OpenMandriva (même si j’ai été un peu fort en parlant d’euthanasie active) continue à exister. Les bouchées doubles ont été mises, et la version 2013.0 est enfin sortie. Mais il faudra qu’elle fasse ses preuves.

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En vrac’ rapide et libre avant le week-end.

Comme je ne compte rien poster d’ici lundi prochain, un en vrac’rapide et libre pour finir la semaine.

Bon week-end et à lundi 😉

Salix 14.1 alpha1 : le début du retour de la « ubuntu » pour Slackware Linux ?

Lors de ma visite quotidienne sur Distrowatch, j’ai pu lire que dans les sorties se trouvait l’alpha1 de la SalixOS 14.1. Pour mémoire, la SalixOS, c’est un peu l’Ubuntu de la Slackware Linux : une distribution prête à l’emploi, mais qui utilise Xfce par défaut. J’ai donc récupéré via wget l’iso de la première alpha de la SalixOS 14.1. Côté taille de l’ISO, je sais pas pourquoi, mais elle risque de faire fuir certaines personne superstitieuses 🙂

Les notes de publications sont disponibles sur le forum officiel de la SalixOS.

J’avais parlé de la SalixOS 14.0 il y a environ un an de cela, en novembre 2012.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/salix/14.1/salix64-xfce-14.1alpha1.iso
–2013-11-29 09:18:06– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/salix/14.1/salix64-xfce-14.1alpha1.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2001:1b48:10f::7, 158.255.96.7
Connexion vers freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2001:1b48:10f::7|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 698351616 (666M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «salix64-xfce-14.1alpha1.iso»

100%[======================================>] 698 351 616 3,05MB/s ds 3m 48s

2013-11-29 09:21:53 (2,92 MB/s) – «salix64-xfce-14.1alpha1.iso» sauvegardé [698351616/698351616]

Puis j’ai lancé mon ami VirtualBox pour voir ce que la SalixOS 14.1 alpha1 a dans le ventre.

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Vouloir des distributions GNU/Linux 64 bits uniquement en 64 bits, un combat d’arrière-garde ?

Depuis que j’utilise des distributions GNU/linux 64 bits en dur sur mes machines (quand j’en ai la possibilité), c’est à dire depuis environ 7 ans, bientôt 8. Le premier article où je parlais vers une migration vers une distribution GNU/Linux 64 bits, c’était à l’époque de la Ubuntu Edgy Eft… Alias 6.10 🙂

Au début, il fallait jouer avec des enrobeurs comme nspluginwrapper pour des greffons non libres comme Adobe Flash pour être tranquille. Il y a deux ans, à quelques semaines près, je rédigeais un billet un brin optimiste.

Cependant, les distributions qui se disent 64 bits en oubliant de préciser que pour certains logiciels, dans 99,9% des cas non libres, elles doivent rajouter une couche 32 bits plus ou moins épaisse.

Il est vrai qu’au fil des années et des billets, j’ai écrit des billets trempés dans l’acide sulfurique, comme à l’époque où je disais que la distribution au caméléon était la première distributions 48 bits !

Les logiciels non-libres qui justifie l’emploi d’une couche plus ou moins épaisse de bibliothèques 32 bits ? On peut les résumer principalement à deux grands noms : Skype et Steam.

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OpenMandriva Lx 2013.0 : La version communautaire « non-officielle  » de la Rosa Linux ? Ou sa « Mageia 1  » ?

Rosa Linux, c’est un peu la suite « officielle » de Mandriva Linux. Ou du moins, un fork basé sur le code de la Mandriva Linux 2011. D’ailleurs, c’est Mandriva Linux qui l’avoue :

Pour les postes de travail, choisissez la future OpenMandriva Linux, la distribution communautaire qui a repris le développement des distributions historiques de Mandriva. OpenMandriva est un projet indépendant, fondé en France, et qui a pris comme base la distribution russe ROSA, elle-même issue de Mandriva Linux. Le résultat est une infrastructure entièrement indépendante de fournisseurs américains et que ne laisse personne collecter vos données.

J’ai voulu voir comment se situait la OpenMandriva Lx par rapport à la Rosa Linux. un truc qui m’a fait tiqué dans l’annonce de la OpenMandriva Lx est ceci: « Nous avons additionné les résultats (en différentes langues – Ndt) de l ’enquête à partir de la RC2, et il s’avère que SimpleWelcome a été le vainqueur, au lieu de Kickoff. SimpleWelcome est le lanceur par défaut pour cette version, mais Kickoff est toujours inclus dans l’ISO, au cas où vous le préférez. »

Plusieurs hypothèses sont alors envisageables.

  1. OpenMandriva, un simple toilettage de la Rosa Linux avec quelques avancées techniques ?
  2. La reproduction du schéma utilisé par RedHat : Utiliser la Fedora Linux comme base de test communautaire et prendre une versions sur 7 ou 8 pour produire une nouvelle RedHat Enterprise Linux à destination des entreprises et des groupes voulant une distribution GNU/Linux supporté au minimum 5 à 7 ans ?
  3. Une base pour s’affranchir de la Rosa Linux à terme, comme jadis la Mageia 1 a été une Mandriva 2010.1 retravaillée et toilettée pour s’affranchir de Mandriva Linux ?

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En vrac’ de chez en vrac’

Pour une fois, ce sera vraiment un en vrac’ très varié 😉

Voila, c’est tout. Je suis en train de travailler sur la troisième publication que je ferais sur Atramenta. Et j’aime à prendre mon temps 😉

Bon week-end 😉

OpenSuSE 13.1 : le retour du Caméléon… Trop vert ou malchance de mon côté ?

La distribution OpenSuSE fait partie des vénérables ancètres dans le domaine des distributions GNU/Linux. Elle est la descendante de la SuSE Linux née en 1996, après avoir été une traduction de la Slackware Linux pour le public allemand durant près de 4 années, entre 1992 et 1996.

Elle fête donc cette année ses 17 ans d’existence en tant que distribution à part entière. J’ai récupéré l’ISO en version KDE. Pour quelle raison ? Elle est simple, et se trouve dans les notes de publications de la version 13.1, du moins dans sa version anglophone, section détails :

KDE Plasma Desktop is the default in openSUSE, and the 4.11 version of this Free Desktop is a long term maintained release.

Ce qu’on peut traduire par :

Le bureau KDE Plasma est le défaut dans la openSUSE, et la version 4.11 de ce bureau libre est une publication maintenue sur le long terme.

En effet, c’est la première version « evergreen » de la distribution au caméléon, qui contrairement aux autres versions sera maintenue durant les 3 ans qui suivent sa sortie au lieu de 18 mois. En gros, l’équivalent des LTS de Canonical pour Ubuntu.

J’ai donc lancé VirtualBox pour voir ce que le caméléon nous propose cette fois.

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Emmabuntüs2, 1.06 : le retour de la distribution GNU/Linux solidaire et généreuse ?

En juillet 2012, je faisais un billet rapide sur la première version de la Emmabuntüs 2. La distribution continue son bonhomme de chemin, et le 18 novembre 2013, la cinquième révision de la Emmabuntüs 2 a pointé le bout de ses octets. Elle est encore et toujours basée sur la Xubuntu 12.04 LTS. La 12.04.3 pour cette version. Une intuition me dit que la Emmabuntüs 3 sera basée sur la Xubuntu 14.04 LTS 🙂

J’ai donc récupéré l’ISO de cette nouvelle révision. J’ai voulu voir ce qu’était devenu la distribution, 16 mois après le test que j’avais fait.

J’ai donc utilisé VirtualBox pour la suite de l’article.

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Les tailles annoncées par les installateurs : du grand n’importe quoi au détriment des distributions GNU/Linux ?

Certaines distributions, dans un but bien compréhensible de transparence et d’information de l’utilisateur, annonce dès l’installation quelle est la taille requise pour mettre en place l’ensemble de leurs outils sur le disque dur.

Cela semble être une quasi-exclusivité des distributions basées sur Ubuntu, sauf oubli complètement involontaire de ma part. Seul OpenMandriva est le premier contre-exemple me venant à l’esprit. Mais il doit y en avoir d’autres, non ?

C’est en testant – par curiosité – la version RC de la Linux Mint 16 en saveur Mate que je suis tombé sur une incohérence. En effet, l’installateur m’annonçait que 8,1 Go était requis pour avoir de meilleurs résultats. Hors, après installation et mises à jour, seulement la moitié était prise, captures d’écran à l’appui.

Rapport taille annoncée sur taille prise ? 1,92.

Je me suis alors demandé : et les autres principales distributions ? J’ai voulu voir si on avait toujours une telle différence entre la taille requise et la taille réellement prise au final. Dans ce but, j’ai rajouté à ma liste, en restant dans les grands noms dont la célébrité est parfois faite à leurs corps défendants :

  1. Linux Mint 16 Rc saveur Cinnamon
  2. Ubuntu 13.10
  3. ElementaryOS 0.2
  4. PearOS 8
  5. OpenMandriva Lx 2013.0rc2

Je suis resté dans des distributions grand public. De mémoire, les distributions basées sur Fedora ou sur Archlinux n’annonce aucun pré-requis au niveau de la place nécessaire. En ce qui concerne OpenSuSE, je l’ai trop peu fréquenté récemment pour me prononcer. J’aurais bien rajouté la Mageia 3, mais elle ne donne aucune information sur la taille recommandée.

Pour chacune des distributions listée, c’est simple : elle est installée, mise à jour, et les caches vidés.

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