Des logiciels victimes de l’évolution technologique : Synaptic et Brisk-menu, deux exemples parmi d’autres.

En allant sur le blog de Seb alias « Passion GNU/linux », je suis tombé sur un billet écrit le premier avril 2019 qui me semblait au premier abord avoir une odeur marine. Mais en lisant le contenu, je me suis aperçu que ce n’est pas franchement le cas.

Pour résumer, les mainteneurs de la Debian GNU/Linux ayant des emmerdes importantes avec Synaptic ont décidé de le retirer de la version principale, à savoir la saveur GNOME pour processeurs AMD/Intel.

La principale raison invoquée ? L’impossibilité de lancer Synaptic avec Wayland. Bug ouvert en 2016. De mémoire, Gnome propose d’utiliser la session Wayland par défaut depuis… Gnome 3.22 avec la Fedora 25. Même s’il a fallu bien attendre encore une ou deux versions pour être tranquille. Donc on va dire Gnome 3.26, ce qui remonte à septembre 2017…

Bref, même avec un cycle de vie de deux ans, il était prévisible que Synaptic soit un jour avec la tête sur le billot. Pour information, le code n’a plus évolué depuis… début 2017, dixit la page launchpad du projet.

Autant dire que le logiciel est plutôt au ralenti depuis environ deux ans. Mais ce ne sera sûrement pas le seul logiciel qui risque de souffrir d’une popularisation croissante de Wayland, que ce soit avec Gnome ou d’autres environnements. Je pense aussi à OBS Studio ou encore Simple Screen Recorder.

Ce n’est pas parce qu’un outil fonctionne qu’il ne faut pas adapter son code aux nouveautés qui interviendront tôt ou tard. Après, cela dépend de la qualité du code du dit logiciel.

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Guide d’installation d’Archlinux, version d’avril 2019.

Voici la soixantième-cinquième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de mars 2019.

Note : des versions plus dynamiques sont disponibles sur mes espaces github et framagit.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso. Au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er avril vers 13 h 50, l’ISO d’avril 2019 n’est pas encore disponible.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Côté environnements : Gnome 3.32.0, Plasma 5.15.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.22.0 en gtk3, Cinnamon 4.0.10 et Deepin 15.9.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Attention aux Archlinux simplificatrices !

Cet article m’a été inspiré par une vidéo de Sébastien alias Actualia qui a installé sur son ordinateur une ArcoLinux Cinnamon. Je tiens à le remercier chaudement pour l’inspiration concernant cet article.

Le contenu de sa vidéo est intéressant, mais je pense qu’il y a une erreur commise par rapport même à la nature d’Archlinux : les mises à jour sont moins rationalisées que sur une Manjaro Linux, et donc n’ont pas le nécessaire tampon qui évite les emmerdes qui arriveront à terme. D’ailleurs, si Manjaro Linux sur son canal stable a des grosses mises à jour hebdomadaires, sur les canaux testing et unstable, c’est quasiment du quotidien.

Ici et sans le vouloir, Sébastien a montré le piège conceptuel des Archlinux ultra-simplifiées. C’est que c’est trop facile d’accès et que quand il va y avoir besoin de passer par de la ligne de commande, ça ne sera pas la même histoire. Calamares est un excellent outil popularisé par Manjaro, même si ce n’est pas lui qui l’a créé à l’origine.

Mais ArcoLinux – dont le nombre d’images ISO est important, environ 26 selon la note de publication de mars 2019 – n’est pas le seul projet qui est dangereux pour des personnes curieuses mais qui n’ont pas l’arrière plan technique nécessaire, juste parce que c’est à la mode d’avoir une installation basée sur du Archlinux. Je vous renvoie à cette vidéo d’abord postée sur Youtube puis transférée sur peertube.

Dans les autres projets que je considère être casse-gueule sur le moyen voire long terme pour les personnes pas trop avancées, je rajouterai – même si cela va me valoir des volées de bois vert – les distributions suivantes :

3615 ma vie : pourquoi le vieux con linuxien que je suis utilise Mate-Desktop au quotidien

Oui, derrière un titre qui sent bon les années 1980-1990, j’ai envie de faire un petit billet rapide digne de la confession.

Oui, j’utilise Mate-Desktop au quotidien depuis… la fin novembre 2015, après une ultime semaine sous Gnome 3.18. En mars 2015, j’avais migré sur Xfce en ayant eu ma claque de Gnome 3 et de sa tablettisation croissante.

En ce mois de mars 2019, cela fait donc trois ans et demi que je suis utilisateur de l’interface qui a succédé à Gnome 2.x. La version 1.22 est sorti le 18 mars 2019. Un billet sur linuxfr.org résume les grands traits de cette version de peaufinage de l’environnement.

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Pourquoi faire s’affronter deux modèles de publications qui sont complémentaires ?

Le monde libriste est particulièrement con, quel que soit la langue dans laquelle il s’exprime. Il faudra que j’écrive un jour un livre sur les occasions manquées du logiciel libre pour conquérir une partie du marché bureautique avec les autoroutes que lui avaient laissés à l’époque Microsoft avec des sombres bouses comme Windows Millenium, Windows Vista ou encore Windows 8.x…

À chaque fois, le monde du libre a trouvé le moyen de se taper sur la gueule pour des détails dont les utilisateurs basiques se contrefoutent et qui ne veulent qu’une chose : que ça fonctionne !

Après la guerre des inits ou celle des successeurs de Xorg, voici que certains s’amusent à vouloir relancer le conflit entre les deux modèles de publications que sont le fixed release et le rolling release.

J’ai connu les deux modèles. Il faut dire que depuis 1996, j’ai pu testé en dur, puis en virtuel dès que les technologies ont été assez puissantes, une grande partie des distributions plus ou moins officielles, plus ou moins bien ficelées.

Que ce soit Slackware, Mandrake, Red Hat Linux puis Fedora, Ubuntu, Debian, Archlinux, Frugalware, Gentoo et leurs apparentées, j’ai pas mal roulé ma bosse.

Depuis près de 10 ans, j’ai décidé de passer au modèle rolling release. Pourquoi ? Car cela correspondait à mon cahier des charges à l’époque : ne pas avoir besoin de rajouter de dépôts tiers, ne pas avoir à réinstaller la distribution tous les 6 mois, ne pas avoir besoin de jongler avec différents dépôts, etc…

Il est vrai qu’en 2009, Archlinux était réservé aux barbus. En 2012, Manjaro est arrivé et est devenue la Ubuntu d’Archlinux, en lui permettant d’être plus abordable et surtout en proposant une temporisation bienvenue des paquets. Mis à part deux passages sous Frugalware, je suis resté fidèle à Archlinux.

Aucune distribution n’est parfaite et les personnes qui le prétendent sont des MYTHOMANES ou pour rester plus sociable, des FANBOYS et FANGIRLS.

Les mises à jour foireuses, ça arrive partout. Le modèle de publication n’est en rien responsable ici, mais celles des mainteneurs de paquets est complète.

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

  • J’ai été contacté par le guitariste Michel Heroux qui m’a annoncé la disponibilité de son prochain album de rock instrumental avec des influences jazz, metal et prog. Vous pouvez écouter ses créations sur son espace Bandcamp par exemple.

C’est tout, je sais, c’est très court… Désolé !

Bon week-end 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu de quoi remplir un billet en vrac’ en plein milieu de la semaine. Profitons-en !

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture.

Bonne fin de journée ! 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

  • Vous aimez le post-rock / post-metal engagé ? Alors le premier album des français de Far Away, intitulé « Viaje » est pour vous. À la première écoute ? C’est de la bonne !
  • Le label français Jelodanti Records annonce la sortie d’un nouvel album du duo Eugene Robinson et Philippe Petit, intitulé « Chapel In The Pines ». Pour les amateurs de post-punk, nowave et post-rock.

Bon week-end 🙂

Tutoriel d’installation d’Archlinux pour mars 2019 ? Deuxième !

Décidément, cela commence à devenir une habitude un peu trop fréquente les mises à jour intermédiaires de mon guide d’installation  pour Archlinux.

Cette fois-ci, le principale responsable est Gnome 3.32.0. Il y a aussi l’arrivée des KDE Frameworks 5.56 qui justifie l’arrivée de cette version révisée au format zip, qui est aussi disponible en ligne sur github et framagit.

Les remarques techniques précisées dans l’annonce du guide du mois de mars 2019 sont toujours valides.

Bon téléchargement et bonne lecture 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Épisode 3

Après un bilan du mois de février en demi-teinte, que va nous donner le mois de mars 2014 ?

8 billets. EvolveOS est devenu Solus. Dans les décès, on peut citer la GigastrandOS dont le site officiel n’existe plus. J’aurai envie de rajouter la Cubuntu, inutile copie ratée de la LinuxMint qui n’a plus connu de version depuis le 18 février 2016. Mais restons prudent, on va dire seulement 1/8e de perte. Soit 12,5%

Un bon bilan donc. Le mois d’avril sera-t-il clément ou tempétueux ? Seul l’avenir nous le dira !