Roguebot pour le Commodore 64, un drôle de de jeu à la rogue.

J’ai déjà dit plus d’une fois que j’aimais les jeux à la rogue. Dans l’épisode 296 de la série vieux geek, je parlais de la première version commerciale de Rogue. J’ai aussi parlé de l’excellent Rogue64 pour Commodore 64 début 2022.

Mais j’ai découvert récemment l’existence d’une variante finalement pas trop mal, RogueBot. Au lieu que le hasard intervienne, vous ne pouvez agir qu’en vous basant sur des cartes d’actions : tourner à 90° à gauche ou à droite, avancer, attaquer. Ce sont les cartes de base auxquelles s’ajoute en fonction de la progression des cartes de potions (pour redonner de l’énergie au robot que vous dirigez)), d’augmenter le bouclier ou la quantité de vie disponible, et bien d’autre chose encore.

Comme tout bon rogue, les niveaux sont générés à la volée, sauf le premier qui reste le même. Et comme tout bon rogue, une partie peut durer 2 minutes ou 2 heures, tout dépendant des cartes que vous tirez. J’ai fait une vidéo qui contient deux parties. La première s’arrête au bout d’une minute environ, tandis que l’autre dure un peu plus.

Oui, je n’ai pas pensé à utiliser la potion pour recharger le robot, mais je ne voulais surtout pas que la partie s’éternise. J’ai vaincu le premier niveau, c’est le principal… Surtout qu’il y a quelque chose comme une quarentaine de niveaux à visiter pour finir le jeu… Bonne chance et bon courage 🙂

Ah, les jeux d’aventures semi-textuels… Quand y en a plus…

…Il y en a encore. J’ai déjà parlé de ce genre de jeux que j’aime beaucoup, même si 85 à 90% d’entre eux sortent en anglais et en espagnol. Si on va sur CASA, un site qui répertorie les jeux d’aventures textuels, il y a – fin septembre 2024 – selon les statistiques du site 7461 jeux en anglais, la deuxième position étant l’espagnol avec 733 jeux, le français étant loin avec seulement 204 jeux.

J’ai déjà parlé plusieurs fois des jeux d’aventures textuels, car je les ai connus dès le début de ma vie informatique (vers 1988-1989) avec des titres comme Sram ou Sram 2 comme je le disais dans ce billet de septembre 2015.

De nombreux créateurs de jeux d’aventures ont été publiés au fil des années et sur toutes les plateformes. C’est ainsi que j’avais parlé de Jade (pour l’Amstrad CPC) en juillet 2019.

Dans le monde du Commodore 64, il y a un outil plutôt récent, car datant de 2016 qui permettent de faire des jeux semi-textuels avec des actions en utilisant des mots clés via le joystick. C’est le système D42, jadis commercialisé par Protovision et qui est désormais un freeware.

Les deux seules langues supportées sont l’allemand et l’anglais. Bah, c’est pas grave 🙂

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Vieux geek, épisode 357 : H.U.R.L, le fps non-violent qui sent mauvais :)

Si on dit FPS, on pense tout de suite à Doom (celui de 1993 ou de 2016), Quake, Half Life (1 ou 2). Bref, que des jeux où il y a une certaine violence.

Cependant, j’ai eu l’occasion par deux fois de parler de FPS non-violents. Que ce soit avec Chex Quest ou Super Noah’s Ark.

Cependant, il serait dommage de ne pas parler d’un titre sorti en 1995, H.U.R.L. C’est un FPS non violent où le joueur doit nettoyé les niveaux de toutes les ordures et de la saleté qui traine.

On récolte des ordures que l’on peut échanger à un distributeur contre des ballons d’eau, du savon ou encore de la lessive. Cependant, c’est plus un Wolf3D-like qu’un Doom-like. En effet, tous les murs sont à 90°.

Nos ennemis ? Des tornades ou encore des canards qui prendront un malin plaisir à vous salir. Quand la barre de saletés est remplie, le joueur perd et doit recommencer. Mais le mieux est de vous le montrer en action.

Vous avez vu, on est vraiment dans la non-H.U.Rviolence à son paroxysme. Ce qui manque, c’est un sélecteur de difficulté qui fait que tous les joueurs, même les moins habiles, ont droit au même niveau. C’était un jeu un peu bizarre, et prêt de trente ans après sa sortie, il est toujours aussi bizarre !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième samedi du mois de septembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Il vous arrive d’avoir besoin d’une machine virtuelle pour émuler un OS ? Alors VirtualBox 7.1 sera une réponse possible à votre demande.
  • Dans le petit monde des OS alternatifs, je demande HaikuOS bêta 5, vous savez, la réécriture de BeOS avec du logiciel libre.
  • Vous aimez le jeu du pendu ? Alors un jeu parlant en anglais et italien disponible pour ordinosaures Atari 8 Bits, Commodore 64/128, Amstrad CPC 664 et suivants, MSX, Thomson To8, CoCo 1, 2 et 3 du nom de « Hangword » sera pour vous. Même si ce n’est pas le meilleur, il a toujours le mérite d’exister.
  • Le jeu vidéo d’aventure en point’n’click « The Key » pour Amstrad CPC est disponible à l’achat physique sous la forme d’une cassette.
  • Un petit rappel : Pas franchement orienté informatique, mais c’est un appel à l’aide que je relaye ici. La petite entreprise qu’est l’Âne à Nath a lancé une collecte de fonds pour aider un ânon dont la mère n’a pas franchement la fibre maternelle. Même si vous ne pouvez pas donner, faite toujours circuler l’information, ça aidera !

Côté culture ?

Rappel : Robin and The Woods dont j’avais parlé en avril 2021 a lancé la précommande de son deuxième album, « A Lack of Insight » sur Hello Asso. La précommande se terminera le 30 septembre 2024. Ne ratez pas l’occasion !

Sur ce, bon week-end

Vieux geek, épisode 356 : « Return to Danger » et « Ultimate Challenge », les deux extensions pour « Spear of Destiny »

En 1994, près de deux ans après la sortie de la préquelle de Wolfenstein 3D nommée « Spear of Destiny », Formgen qui avait déjà publié la préquelle publie deux extensions. Ce sont les missions 2 alias « Return to Danger » et 3 alias « Ultimate Challenge ». Dans les deux extensions les nazis ont encore volé la lance de la destinée, celle qui a percé le flanc du Christ sur le mont Golgota.

Bref, outre le fait que la lance soit très mal gardée, le joueur est envoyé dans deux extensions de 21 niveaux pour reprendre à chaque fois la lance qui est décidément mal gardée. L’extension mission 2 est plus dure dès le départ, même en niveau de difficulté minimale, on est rapidement à court de munitions juste au moment où des soldats avec des mitraillettes vous ont dans le viseur… Ouille, ça pique.

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Vieux geek, épisode 355 : Wolfenstein3D pour la SNES, une version bien censurée.

Quand Wolfenstein3D est sorti en 1992, il a surpris par sa violence, son sang omniprésent, sur sa thématique orientée Allemagne du IIIe reich. Après tout, le jeu se passait durant la seconde guerre mondiale, c’était difficile d’y couper.

Nintendo intéressé par le succès du jeu a commandé un port pour sa console la plus puissante de l’époque, la SNES ou plus connu sous le nom de Super Nintendo.

Mais Nintendo étant orienté public familial, le port a été fortement censuré, pour ne pas dire expurger de tout ce qui était sulfureux.

Liste des modifications ? Elle est non exhaustive.

  • Les bergers allemand ont été remplacés par des rats mutants.
  • Le IIIe Reich et tous ses symboles ont été remplacés par des illustrations plus neutre. On ne combat plus l’Allemagne Nazie, mais le « Master State » dirigé par Adolf Trautman, un Adolf Hitler sans sa célèbre moustache.
  • Le sang a quasiment disparu. Sa seule présence est quand notre vie descend en dessous des 25% du total d’origine.

Les graphismes de la barre inférieure sont inspirés de ceux de la version pour Apple IIGS qui était en développement à l’époque. Le seul bon point, c’est qu’on a enfin une carte du niveau en pressant sur le bouton select de la manette de la SNES.

Vous avez pu le voir, entre la version d’origine pour PC et celle pour la SNES, les différences sont notables. J’ai eu du mal avec la version SNES, n’ayant pas de manette pour gérer le jeu. En tout cas, j’avais entendu dire que la version avait été censurée, mais à ce point, c’est du grand art 🙂

Il n’est pas besoin d’avoir de la mémoire à foison pour faire des jeux inventifs et parfois prenant.

J’adore les concours de programmation, surtout quand on met une limite dure. Comme pour le concours Craptastic 2024 organisé par le magazine Reset 64. Le but est simple : faire des petits jeux en utilisant au maximum 4 Ko de mémoire vive, les programmes compressés étant acceptés.

J’ai donc récupéré l’archive des 31 créations du concours Craptastic 2024 et je vais vous présenter rapidement mes 3 coups de coeurs.

Le premier ? « Golf Dash ». Un jeu classique où on contrôle une balle qui doit aller dans un trou, sachant que la balle ne s’arrête que si elle rencontre un obstacle. Voici donc les 10 premiers niveaux des 17 du jeu.

Le deuxième ? « Hydrogen ». Un casse-brique inversé avec la raquette en haut. Ça fait tout drôle et ce n’est pas si évident que cela ! La preuve en vidéo…

Le troisième ? « Stop the Bomber » de Skyberron. Un jeu où il faut désarmorcer les bombes posées par un terroriste. Si une bombe explose, on perd une vie. Et le terroriste est vaincu si on le touche 10 fois. On monte ensuite de niveau et ça devient un peu plus rapide… Un jeu rapide et nerveux, la preuve en vidéo.

J’aurais pu aussi citer « Crac Pac », un jeu qui fait un peu penser à « Jetpac » sur le ZX Spectrum, mais le jeu est bugué au troisième niveau.

Je vous laisse regarder les jeux rendus disponibles, peut-être d’autres vous parleront plus qu’à moi 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce dernier mercredi d’août 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Moins connu que LibreOffice, Calligra Office 4.0 vient de sortir en se basant sur QT6 et donc en direction des personnes utilisant KDE ou LXQt.
  • Si vous aimez les jeux à la « 2048 », le jeu « Just Get 9 » pour l’Amstrad CPC viendra gentiment titiller vos neurones.
  • Parmi les nombreux jeux rétro-ludiques, une partie devient disponible sous forme de disquettes, cassettes ou cartouches. C’est le cas pour les jeux Tenebra et Tenebra 2 sous la forme de cartouches pour la Nintendo NES.
  • Rappel : Pas franchement orienté informatique, mais c’est un appel à l’aide que je relaye ici. La petite entreprise qu’est l’Âne à Nath a lancé une collecte de fonds pour aider un ânon dont la mère n’a pas franchement la fibre maternelle. Même si vous ne pouvez pas donner, faite toujours circuler l’information, ça aidera !

Côté culture ?

Pour finir, deux vidéos. Une des pitreries du libre consacrée au projet XeroLinux.

Et une autre dans les « tutos à la con de Tonton Fred », spéciale Archlinux.

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi d’août 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Vous parlez le russe couramment ? Alors la distribution GNU/Linux Red OS (basée sur la Fedora ou la RHEL ?) est pour vous.
  • La distribution de la semaine basée sur Archlinux, Liya Linux : une archlinux avec Cinnamon, Brave, OnlyOffice le tout avec du btrfs comme système de fichiers par défaut.
  • Haplo vient de publier un nouveau port, le 13e si je ne me suis pas trompé, de Tenebra. Cette fois, il s’agit du port pour MS-DOS.
  • Loic Lété alias Jean Monos travaille sur un jeu qui sortira en octobre / novembre. D’ici là, vous pourrez découvrir son premier jeu pour Commodore 64, Colecovision et Sega Master System du nom de Pixner II. On joue le rôle d’un fantôme qui doit récupérer son pouvoir enfermé dans des orbes. Seul problème, le fantôme ne s’arrête que s’il tombe sur une orbe ou un mur… Bon courage pour résoudre les 16 niveaux !
  • Rappel : Pas franchement orienté informatique, mais c’est un appel à l’aide que je relaye ici. La petite entreprise qu’est l’Âne à Nath a lancé une collecte de fonds pour aider un ânon dont la mère n’a pas franchement la fibre maternelle. Même si vous ne pouvez pas donner, faite toujours circuler l’information, ça aidera !

Côté culture ?

Rappel : Robin and The Woods dont j’avais parlé en avril 2021 a lancé la précommande de son deuxième album, « A Lack of Insight » sur Hello Asso. La précommande se terminera le 30 septembre 2024. Ne ratez pas l’occasion !

Pour finir, une vidéo de Pixner 2 pour le Commodore 64, les 5 premiers niveaux. Ils sont déjà bien dur si on est imprudent… Ou trop rapide !

Sur ce, bonne fin de semaine !

Escape room, un escape game pour le Commodore 64.

Je dois dire que je n’ai pas très souvent joué à des escape games. Je n’en ai pas eu trop l’occasion, et les rares fois où j’ai pu le faire, j’ai franchement apprécié cela.

C’est en se basant sur le principe des escape games que Patrick Patul a utilisé le moteur de jeu D42-Adventure System pour faire un jeu reprenant le principe des escape games mais avec un principe de base : s’échapper de chaque salle proposée en résolvant des énigmes à la difficulté croissante.

Le jeu est disponible en anglais et en allemand. L’interface D42 se pilote au joystick ou à la souris. Il suffit alors de cliquer sur une action, puis sur un objet que l’on peut utiliser. C’est une forme de point’n’click textuel qui est très simple d’emploi.

Au moment où je rédige cet article, j’ai déjà résolu les trois premières salles et je dois dire que la difficulté est bien croissante. Heureusement on peut sauvegarder sa progression, c’est pas plus mal. Mais le mieux est de vous montrer la résolution de la première salle qui n’est pas si compliquée que cela au final.

Ce qui est bien, c’est que le jeu propose plusieurs musiques différentes – peut-être une par niveau ? – et qu’il est accessible avec un niveau d’anglais que je qualifierai d’intermédiaire. Quant aux premiers niveaux, ils se résolvent avec une quinzaine d’étapes environ.

En tout cas, il est très net que je me noterai la solution de chaque niveau pour ne pas repartir de zéro dans une pièce donnée. C’est sûrement un jeu qui vous plaira si vous aimez vous faire des nœuds au cerveau pour vous évader de chaque salle ! Et non, je ne pense pas que je publierai la solution complète en vidéo. Encore faut-il que j’y arrive 😀