Quand les jeux hommages sont parfois aussi bons que les originaux.

J’ai eu l’occasion récemment de jouer – et de finir rapidement – un jeu hommage au premier Leisure Suit Larry, dénommé « Herra47 ». C’est un jeu pour le Commodore 64 développé par Vector Games. Et comme son inspiration, ce jeu est à destination d’un public averti 🙂

Le jeu reprend les fondements du premier Leisure Suit Larry. J’ai déjà parlé de la série de jeux développé par Al Lowe dans un billet de septembre 2021.

Dans la vidéo de l’article, je montrais la version PC en action. Mais le jeu est aussi sorti sur Atari ST et Amiga. Pour montrer le niveau d’hommage, je vais reproduire le chemin emprunté par le jeu hommage…

Vous l’avez vu, les conséquences sont rapides et assez marrantes. Évidemment, le jeu est moins fluide que sur la version PC, mais l’ambiance sonore est meilleure, donc on va pas se plaindre ! En tout cas, on ne peut pas dire que le jeu hommage dénature l’original, loin de là !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi d’octobre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le petit monde des distributions GNU/Linux sérieuses, je demande la Fedora 41 et sa floppée de spins.
  • Comme si on avait encore besoin d’un gestionnaire de fenêtre. Voici donc Miracle-wm, basé sur Mir, l’implémentation de Wayland par Canonical. Merci à Didier Spaier pour l’avoir cité dans un commentaire.
  • Un petit jeu d’aventure inspiré du premier Leisure Suit Larry vient de sortir pour le Commodore 64, j’ai nommé Herra47. Bon courage pour le finir 🙂

Côté culture ?

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 361 : Macadam Bumper, un des premiers jeux d’Ere Informatique sur Amstrad CPC.

J’ai déjà eu l’occasion de parler plusieurs fois de jeux d’Ere Informatique, éditeur français mythique des années 1980.

J’avais évoqué les jeux d’aventures textuels publiés par Ere Informatique en septembre 2015, ou encore de « L’arche du Captain Blood » en juillet 2017.

Dans les premiers jeux publiés pour l’Amstrad CPC se trouve un mythique jeu de flipper, « Macadam Bumper ». Celui-ci était tellement bien protégé que dans certains émulateurs, le CPC émulé fait un redémarrage complet.

Grâce à la fiche du jeu sur CPC Power, j’ai pu récupérer une version en français fonctionnel. Le jeu a été développé par Rémi Herbulot à la programmation avec Michel Rho aux graphismes à qui l’on devra quelques mois plus tard l’excellent « Crafton et Xunk ».

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« Evil Dungeons II », le « Shadows of Sergoth » pour le Thomson MO5.

En mai 2018, je parlais de la sortie d’un excellent dungeon crawler pour l’Amstrad CPC, « The Shadows of Sergoth ».

Pour fêter les 40 ans du MO5, Christophe Petit qui est à l’origine de « The Shadow of Sergoth » a décidé de créer un autre dungeon crawler. Son nom ? « Evil Dungeons II ». C’est grace à cette vidéo de Génération Micros que j’ai entendu parlé du jeu.

Je suis donc allé sur la page itch.io du jeu pour le récupérer.. J’ai ensuite récupéré DCMoto et je l’ai utilisé avec Wine, étant donné qu’il n’y a pas d’émulateurs natifs linux pour le MO5. J’en ai profité pour enregistrer les 10 premières minutes de jeu.

Petite remarque en passant : je vous conseille de lire l’histoire du jeu, car elle est très bien tournée.

Vous avez pu le voir, le résultat est bluffant. C’est rapide, nerveux, facile à contrôler et surtout, il est en français. Il est vrai que le MO5 de Thomson était principalement (ou uniquement) disponible en France.

Je dois dire que ce jeu m’a tapé dans l’œil et il n’est pas impossible que je passe un peu de temps sur celui-ci ce week-end, pour essayer de finir la première tour !

Vieux geek, épisode 360 : Doom pour la SNES, le port de l’impossible :)

Dans l’épisode 355 de la série vieux geek, je parlais du port de Wolfenstein3D pour la SNES.

J’ai appris assez récemment – il y a deux ou trois ans de cela – qu’un port de Doom existait pour la SNES. Doom pour la SNES ? J’avoue que j’étais curieux de voir la gueule du résultat. J’ai donc profité d’un dimanche après-midi tranquille pour me lancer dans l’aventure Doom pour la SNES. Le port est sorti en 1995, donc vers la fin de vie commerciale de la SNES, la Nintendo 64 étant sortie courant 1996 au Japon.

J’ai par ailleurs parlé du très bon et réussi Doom 64 pour la Nintendo 64 dans l’épisode 359 de la série vieux geek.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi d’octobre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Lethian Dreams a publié une vidéo d’un titre qui devait faire partie d’un album (« Season of Raven Words ») mais ce ne fut pas le cas.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 359 : Doom64 pour la Nintendo 64, une version vraiment complète :)

Dans l’épisode 355 de la série vieux geeks, je parlais du port de Wolfenstein3D pour la Super Nintendo. Port que j’avais qualifié, je cite :

En tout cas, j’avais entendu dire que la version avait été censurée, mais à ce point, c’est du grand art.

En 1997, alors que la Nintendo 64 commence sa vie commerciale, un port du jeu Doom64 est proposé par Midway Games. Ici, point de censure : il y a du sang, des tripes, et c’est vraiment un public adulte auquel s’adresse ce jeu. Ce qui est normal. Le joueur (ou la joueuse) cible de Nintendo a connu la NES étant enfant, la SNES en tant qu’adolescent. Il était normal que la Nintendo 64 soit un peu plus adulte.

Le scénario ? Il prend la suite de Doom 2. Suite à un rapport du Doom Guy, les bases démoniaques installées sur Phobos et Deimos sont bombardées. Malheureusement, malgré les efforts déployées, les forces maléfiques ont trouvé le moyen de revenir incognito. De nouveau, le Doom Guy est envoyé sur les lunes de Mars pour régler une nouvelle fois leur compte aux forces maléfiques.

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« Little Brats » / « Sales gosses », le jeu où c’est tellement bon d’être méchant.

Dans 99% des jeux vidéos, vous êtes un héros gentil qui doit accomplir une quête où vous combattez des méchants par douzaines.

Gee a développé puis rendu disponible sur sa page itch.io le jeu « Little Brats » ou « Sales gosses » en français.

Le but est simple : avoir le maximum de plaisir dans la cour de récréation en faisant les pires crasses ou encore en jouant avec les instruments de la cour. J’avoue que j’adore mettre des baffes, mais le tout est de ne pas se faire prendre en flagrant délit par la maitresse. Mais trève de mots, voici une vidéo qui présente le jeu en solo.

C’est un jeu assez rapide, qui demande des réflexes et qui doit être marrant à plusieurs. Vous avez pu voir que j’ai choppé une finition à laquelle je ne m’attendais pas. C’est le genre de jeu qu’on se fait sur le pouce, pour se détendre le cerveau pendant une pause bienvenue.

Roguebot pour le Commodore 64, un drôle de de jeu à la rogue.

J’ai déjà dit plus d’une fois que j’aimais les jeux à la rogue. Dans l’épisode 296 de la série vieux geek, je parlais de la première version commerciale de Rogue. J’ai aussi parlé de l’excellent Rogue64 pour Commodore 64 début 2022.

Mais j’ai découvert récemment l’existence d’une variante finalement pas trop mal, RogueBot. Au lieu que le hasard intervienne, vous ne pouvez agir qu’en vous basant sur des cartes d’actions : tourner à 90° à gauche ou à droite, avancer, attaquer. Ce sont les cartes de base auxquelles s’ajoute en fonction de la progression des cartes de potions (pour redonner de l’énergie au robot que vous dirigez)), d’augmenter le bouclier ou la quantité de vie disponible, et bien d’autre chose encore.

Comme tout bon rogue, les niveaux sont générés à la volée, sauf le premier qui reste le même. Et comme tout bon rogue, une partie peut durer 2 minutes ou 2 heures, tout dépendant des cartes que vous tirez. J’ai fait une vidéo qui contient deux parties. La première s’arrête au bout d’une minute environ, tandis que l’autre dure un peu plus.

Oui, je n’ai pas pensé à utiliser la potion pour recharger le robot, mais je ne voulais surtout pas que la partie s’éternise. J’ai vaincu le premier niveau, c’est le principal… Surtout qu’il y a quelque chose comme une quarentaine de niveaux à visiter pour finir le jeu… Bonne chance et bon courage 🙂

Ah, les jeux d’aventures semi-textuels… Quand y en a plus…

…Il y en a encore. J’ai déjà parlé de ce genre de jeux que j’aime beaucoup, même si 85 à 90% d’entre eux sortent en anglais et en espagnol. Si on va sur CASA, un site qui répertorie les jeux d’aventures textuels, il y a – fin septembre 2024 – selon les statistiques du site 7461 jeux en anglais, la deuxième position étant l’espagnol avec 733 jeux, le français étant loin avec seulement 204 jeux.

J’ai déjà parlé plusieurs fois des jeux d’aventures textuels, car je les ai connus dès le début de ma vie informatique (vers 1988-1989) avec des titres comme Sram ou Sram 2 comme je le disais dans ce billet de septembre 2015.

De nombreux créateurs de jeux d’aventures ont été publiés au fil des années et sur toutes les plateformes. C’est ainsi que j’avais parlé de Jade (pour l’Amstrad CPC) en juillet 2019.

Dans le monde du Commodore 64, il y a un outil plutôt récent, car datant de 2016 qui permettent de faire des jeux semi-textuels avec des actions en utilisant des mots clés via le joystick. C’est le système D42, jadis commercialisé par Protovision et qui est désormais un freeware.

Les deux seules langues supportées sont l’allemand et l’anglais. Bah, c’est pas grave 🙂

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