De la « fausse » diversité des distributions GNU/Linux.

Quand monsieur ou madame Michu apprend l’existence de Linux – faut pas aller directement à l’appellation distribution GNU/Linux – c’est avec des projets comme Ubuntu par exemple. Et un jour, le concept de distribution apparait dans son esprit.

Et pour les plus curieux, ils apprennent l’existence de distrowatch, source de trolls sans fin. Et quand il voit les statistiques de fréquentation, l’idée même qu’il existe une centaine de distributions GNU/Linux voire plus les effrayent.

« C’est quoi ce bazar ? » pourrait-être la première réflexion. La deuxième serait « Pourquoi y en a-t-il autant ? » Et la troisième (si on arrive à ce stade avancé ce qui n’est pas gagné) : « C’est quoi la différence ? »

Si on prend la seule statistique qu’il est difficile de contester sur Distrowatch, c’est celle qui liste hebdomadairement les distributions indexées sur le site. En gros, une bonne partie de ce qui existe et a existé depuis 2002, année de naissance de Distrowatch.

Si on prend le bulletin du 12 août 2013, on peut lire :

DistroWatch database summary

– Number of all distributions in the database: 761
– Number of active distributions in the database: 304
– Number of dormant distributions: 48
– Number of discontinued distributions: 409
– Number of distributions on the waiting list: 303

Quoi ? 761 distributions listées ? 409 abandonnées ? Et 304 actives et maintenues ? De quoi effrayer. Cependant, cette diversité est largement un trompe l’oeil. Surtout si on considère les grandes familles qui existent.

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C’est curieux chez les libristes ce besoin de forker.

Je tiens à m’excuser d’avoir honteusement plagier une réplique de Francis Blanche dans « Les Tontons Flingueurs ».

J’ai déjà eu l’occasion d’écrire sur les bienfaits et les méfaits du fork dans le logiciel libre, comme quand je m’étais expliqué en terme chatié sur l’idée developpée par SolusOS.

Lisant l’excellent blog « La Vache Libre », je suis tombé sur un billet qui m’a fait pensé à la phrase que j’ai utilisé pour le titre.

L’article en question nous parle d’une projet qui a pour but de forker le code de KDE4. Du nom de KLyDE, l’idée est de travailler le code pour rendre l’environnement plus léger. Si j’ose prendre un terme médical, lui enlever de la mauvaise graisse.

Pour le moment, le code de KDE SC a été copié depuis le dépot principal. Mais les trois objectifs affichés sont ambitieux :

  1. Réduire la consommation en ressource de l’environnement par défaut en découpant les paquets et en rendant certains composants optionnels. Pour l’idée de méta-paquets me vient à l’esprit ici ?
  2. Améliorer le temps de démarrage
  3. Simplifier la configuration en réduisant le nombre de greffons proposés par défaut, et en proposant des interfaces de configurations simplifiées

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Il y a deux types d’utilisateurs en informatique…

Ceux qui ont perdus des données, et ceux qui en perdront. Je fais partie de la première catégorie, et j’avoue que j’ai failli faire à nouveau partie de la deuxième catégorie.

Cette après-midi, j’ai lu un article assez technique et très intéressant publié par Cep sur le blog de Cyrille Borne sur la gestion des secteurs défectueux d’un disque dur.

C’est surtout le chapeau qui m’a interpellé :

Il peut arriver que l’on ait un ou plusieurs secteurs défectueux sur un disque dur. Si le nombre de secteurs défectueux est important, par exemple à partir de 5, ou si le nombre de secteurs endommagés augmente, il est urgent de récupérer ses données et de changer le disque.

Je savais que mon vieux disque SATA de 500 Go jadis acheté par la machine avait toujours eu une poignée de secteurs défectueux, mais très peu, donc je ne m’en inquiétais pas. Après avoir lancé par acquis de conscience l’outil de diagnostic pour voir le niveau de dégradation de mon disque, je me suis pris une claque en pleine tronche. Pas 6 ou 7 secteurs défectueux, non, 45 ! Pour un disque de 500 Go 🙁

D’un naturel prudent, j’ai des copies en triple de mes données : sur les disques de mon fixe (qui rendait l’âme), sur le disque de mon ordinateur portable (encore sain malgré qu’il aille sur ses 4 ans), et sur mon disque dur externe.

Dans les données, il y a quelques choses comme 60 Go de musique au format mp3 320, pour environ 500 galettes plastifiées. Et devoir me retaper l’encodage de 500 galettes, comment dire… Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh !

Je n’avais pas d’autre choix que d’aller au magasin d’informatique le plus proche, dans mon cas une enseigne Boulanger et faire chauffer la carte bleue 🙁

Dans ma petite ville, le choix n’est pas ultra important. En tout et pour tout, deux modèles : 500 Go à 69 € ou 1 To pour 79 €… Autant dire que pour 10 € de plus doubler la capacité, même si le disque dur n’est pas foudre de guerre… La vitesse de pointe annoncée ? 6 Gb/s. Doubler de capacité en étant certain d’avoir un disque sain… Ca vaut la peine d’y penser, non ? Même si ça fait toujours mal ce genre d’opérations.

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Logiciel libre : Les choses à faire pour éviter de se ronger les nerfs.

Il y a plusieurs choses à éviter dans le petit monde du logiciel libre, sinon, on se ronge les nerfs. Voici mon top 3.

En première position : essayer de mettre à jour une distribution GNU/Linux dans les deux jours qui suivent la sortie d’une mise à jour majeure. Par exemple, avec une tentative de mise à jour vers l’update 6 d’une Linux Mint Debian Edition, dans les 24 heures qui suivent l’annonce :

Mise à jour de la Linux Mint Debian EditionOui, 3 heures pour récupérer 198 Mo… Et encore, c’est du rapide… Et dire que ma connexion me permet en vitesse de point dans les 1,6 à 1,8 Mo/s !

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Le blues du passionné de musique… :)

Dans un article, il y a une grosse dizaine de jours, je montrais ma collection de galettes plastifiées musicale. Depuis, j’ai rajouté deux ou trois choses, dont le coffret double CD de l’album « Departures Songs » du groupe Hammock.

Si j’ai plus de 460 galettes (à quelques galettes près, on ne va pas chipoter), collection constituée en une demi-douzaine d’années, il m’arrive de souffrir d’un mal bizarre : ne plus quoi savoir écouter. Et de partir à la recherche de nouveaux artistes, de nouveaux albums.

Ce qui est bizarre, surtout que j’ai quelque chose comme 15 jours de musique en continu sur mon disque dur, le tout en mp3 320. Et déjà, ça mange pas mal de place…


[fred@fredo-arch ~]$ du -sh Musique/
51G Musique/

Oui, 51 Go. En gros, 12 à 13 DVDs plein à craquer. Pour donner une petite idée de l’ordre de grandeur. C’est important, mais quand on a la passion de la musique – pas la sousoupe d’un Rémi Ranguin ou d’une Stefani Joanne Angelina Germanotta, liste non exhaustive, qui monopolisent les ondes – on est toujours à la recherche d’une création inventive, d’un nouveau Farrokh Bulsara qui fera vibrer une corde sensible.

Et oui, vous connaissez ces personnes sous d’autres noms. Mais votre moteur de recherche préféré sera votre allié. Je ne vais pas vous mâcher le travail de la découverte, non ?

Mais ce n’est pas évident de faire une telle découverte tous les jours. J’avoue que j’ai besoin d’un fond musical pour « travailler » sur mes ordinateurs, quand je fais des tests de logiciels ou que je taille des croupières à des distributions qui se la pète un peu trop.

Mais arriver à trouver son bonheur au quotidien, surtout sur le plan musical, ce n’est pas évident 🙁

Après les logiciels, la musique et les films, au tour…

…de la BD sous licence Creative Commons / Art Libre.

Hier, j’ai reçu le 4ième tome en format papier des aventures de Geektionnerd, dessiné par Simon « Gee » Giraudot.

Avec un tracé simple en noir et blanc, les tribulations du geek, de son colocataire et de la geekette (qui a un caractère assez… féminin) sont l’occasion de rire du monde des geeks tout en emprutant leurs codes.

Presque à chaque page, que même les non-geeks peuvent apprécier, les clins d’oeil à l’informatique – et vu surtout que l’auteur porte Java dans son coeur, sans oublier les traits typiques de la vie estudiantine.

Gknd, les 4 tomes

Le dernier tome en date nous permet aussi bien de rire que de réfléchir.. Surtout dans la partie centrale de l’histoire. Je ne vais pas vous spolier le plaisir de découvrir cette série dont même la couverture est très geek, spécialement le tome 4 🙂

Vous pouvez lire chaque tome en format électronique, mais faites une bonne action. Le format papier est tout aussi agréable à lire, et les tomes ne sont pas excessivement cher, 12 € le volume. Allez donc vous trouver une BD à moins de 12 € de nos jours…

Il suffit d’aller sur la boutique « En Vente Libre », section livres pour le commander

Vous souffrez de systemd-ophobie ? Voici quelques solutions.

La systemd-ophobie, c’est le rejet de systemd, un projet porté à l’origine par RedHat pour remplacer les scripts de démarrage qui selon un des codeurs de RedHat se font un peu trop vieux.

Si entendre parler de systemd vous donne des plaques d’urticaire, des démangeaisons sur tout le corps, et que vous avez envie d’hurler à la lune, tel un loup-garou, alors vous êtes atteint de systemd-ophobie.

Voici donc les actions à entreprendre.

  1. Eviter les distributions utilisant ou qui utiliseront à terme systemd : Fedora Linux, OpenSuSE, Archlinux, Frugalware Linux, et leurs dérivées. Sans oublier Mageïa.
  2. Utiliser Ubuntu ou une de ses nombreuses versions dérivées plus ou moins officielles qui utilisent upstart en lieu et place de systemd, comme Linux Mint par exemple, ou la poire si vous êtes masochiste.
  3. Utiliser Debian GNU/linux, la stable ou encore la future stable Wheezy. Si la migration vers systemd doit se faire chez Debian, ce ne sera pas avant la version 8, alias Jessie vers 2015-2016.
  4. Utiliser une distribution comme Slackware ou une de ses dérivées comme SalixOS.
  5. Passer carrément à un BSD libre.
  6. Economiser durant plusieurs mois et prendre une machine pommée.

Voila, maintenant à vous de voir, le temps que soit systemd finisse par s’imposer ou se planter en beauté, vous avez le choix. A vous de voir !

La communauté GNU/Linuxienne dans son ensemble, elle serait pas un peu masochiste ?

Derrière ce titre volontairement provocateur – il faut bien entretenir sa réputation de troll, dixit certains membres de la communauté du libre (dans le sens GNU/linuxienne du terme) me concernant, je les remercie de leur faveur pour ce titre – se cache une question de fond : les personnes utilisant GNU/Linux sont-elles masochistes ?

Si le terme peut paraître excessif, jetons un oeil au fait : la communauté GNU/Linuxienne, c’est un énorme foutoir, au sens familier du terme. On ne compte plus le nombre d’environnement de bureau et / ou de gestionnaire de fenêtres. En dehors du quatuor Gnome 2.x – Mate et Gnome Shell / KDE SC / Unity / Xfce, on doit rajouter aux environnements de bureau Lxde, ou encore razor-qt.

Coté gestionnaire de fenêtres, il y a presque plus que d’éléments dans le tableau périodique de Mendéléiev. Le site « Windows Manager for X » en dénombre un sacré paquet, dont OpenBox, WindowMaker, e17, (pour citer les 3 premiers qui me viennent à l’esprit) et la liste de la page « others » est assez longue , même s’il en manque à l’appel et que certains ont sûrement passé la souris à gauche.

Autre preuves du masochisme de la communauté GNU/Linuxienne ? Le nombre de distributions. En sortant les innombrables versions dérivées à plus ou moins courte durée de vie, on peut en citer au moins un demi-douzaine de distributions principales, par ordre alphabétique :

On pourrait aussi penser à la foultitude de navigateurs internet : Mozilla Firefox, Chromium, Midori, Konqueror, uzbl pour ne citer que les principaux. Résultat des courses ? Il est souvent difficile de trouver deux environnements complètement identiques entre deux utilisateurs de GNU/Linux.

Donc, autant dire que cela ne facilite pas la tâche des entreprises qui voudraient proposer des produits pour GNU/Linux, ne voulant pas négliger les 1 ou 2% de parts de marchés en utilisation « desktop » que représente GNU/Linux.

Il faut être pragmatique et réaliste : des environnements comme MS-Windows et Apple MacOS-X sont largement plus unifiés, et donc seront plus facile à utiliser pour créer des logiciels dont on est sûr qu’il ne faudra pas produire plusieurs formats d’empaquetage pour qu’ils soient installés et utilisés.

Il est vrai aussi, que dans la communauté GNU/Linuxienne, la politique du « ça me convient pas, je fais ma propre version » est une plaie. Même si certaines versions dérivées sont des réussites (LibreOffice et Mageïa), d’autres pas vraiment ; Qui se souvient de GoneMe  par exemple ?

Il serait tellement plus simple de n’avoir – comme sous MS-Windows et Apple MacOS-X – qu’une seule interface avec un seul format de paquets et tutti quanti.

C’est ce que veut faire Canonical avec Ubuntu. Et que croyez-vous qu’il se passe ? Des personnes osent crier à l’assassin et critiquer ceci… Non, vraiment, la communauté GNU/Linuxienne est masochiste…

En effet, pourquoi soutenir un effort qui permettrait d’avoir un peu plus d’impact, alors qu’on peut le descendre… Masochisme ? Expression fanatique de la liberté de choisir les logiciels de son choix, du gestionnaire de démarrage, à la suite bureautique, en passant par l’environnement de bureau ou encore le format de paquets des logiciels ?

Quels masochistes, les membres de la communauté GNU/Linuxienne, vraiment, c’est pas possible… Et après, ils s’étonneront de ne représenter qu’une part de marché epsilonesque des machines de bureaux 😀

« Men In Black 3 » : une bonne suite… du premier !

Je l’avoue : je n’ai jamais vraiment aimé le 2ième volet de la saga « Men In Black », qui sentait le réchauffé (comme la torture de Jeebs). J’attendais une vraie suite, et c’est le troisième volet qui l’apporte.

Nous sommes 15 ans après l’arrivée fracassante de l’agent J, qui fait toujours duo avec le rochon et taciturne agent K, toujours dans les rôles du bon et du mauvais flics lors des interrogatoires.

Suite à une bagarre dans Chinatown (digne de certaines du premier film), on apprend des choses sur K… Qui oblige l’agent J a retourné plus de 40 ans dans le passé.

Jouant gentiment avec les paradoxes temporels, ce film nous donne des informations sur le pourquoi du comment de certains éléments du premier film. Et une bande annonce pour vous mettre l’eau à la bouche 🙂

Lily Cros et Thierry Chazelle : un duo bien sympathique.

Je reviens d’un concert du duo Lily Cros et Thierry Chazelle qui a eu lieu ce vendredi 1er juin à la Bibliothèque de Biganos. Pour la petite histoire, ils ont été déclarés « coup de coeur » par l’Académie Charles Cros en mai 2012.

Ce duo francophone que j’ai pu voir en concert propose des chansons qui donne la pêche, certains titres étant plus mélancolique, pour ne pas dire fleurant l’histoire vraie.

Le concert qui a duré une bonne heure et quart a été un vrai plaisir. Surtout les introductions de Thierry sur certains titres, comme « Ah, les fils de… » ou encore sur « Clint Eastwood ».

Un des titres qui m’a le plus ému, c’est « Le petit écho de la mode », chantée par Lili qui m’a un peu fait penser à Edith Piaf.

Le dernier titre officiel est un hommage à des personnes que nous connaissons tous, les personnes qui ne veulent pas bouger d’un iota, « Monsieur Gaston », qui je dois le dire, a fait mouche.

Le titre du rappel est un titre qui n’est pas conseillé aux oreilles chastes, ce qui a engendré un marché entre le duo et les enfants… Soit se boucher les oreilles, soit laisser 15 jours de répit aux parents 😀

Des extraits sont écoutables sur le site officiel, vous comprendrez alors le pourquoi de certaines de mes remarques au dessus.

J’ai acheté un album que j’ai fait dédicacé, et je dois dire que je ne regrette pas ce concert.

Si le duo passe près de chez vous, allez-y. Vous passerez un excellent moment !

Et encore merci Lily et Thierry, au plaisir de vous revoir en concert !