Viperr 9 : une évolution en douceur ?

Comme tous les 6 à 8 mois, j’ai le plaisir de voir arriver une nouvelle édition de la seule distribution GNU/Linux au nom qui ravirait les herpétologues, j’ai nommé la Viperr. Dans les deux mois qui suivent la sortie d’une nouvelle Fedora, cette version revampée pour utiliser OpenBox est rendue disponible.

La dernière fois que j’avais parlé de la Viperr, c’était pour Noël 2015. J’ai donc appris l’annonce de la sortie de la Viperr 9 nom de code Vipera Dagon. De l’aveu même des auteurs, c’est une version mineure, qui n’apporte rien de transcendant. Mais est-ce un mal ?

J’ai donc fait chauffé mon ami wget et j’ai fait récupérer les 1,2 Go de l’ISO d’installation de la Viperr 9

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://coyotus.com/viperr/iso/Viperr9_x86_64.iso
–2016-08-17 12:47:21– http://coyotus.com/viperr/iso/Viperr9_x86_64.iso
Résolution de coyotus.com (coyotus.com)… 2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4, 213.186.33.4
Connexion à coyotus.com (coyotus.com)|2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1272971264 (1,2G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Viperr9_x86_64.iso »

Viperr9_x86_64.iso 100%[===================>] 1,19G 3,82MB/s in 5m 22s

2016-08-17 12:52:48 (3,77 MB/s) — « Viperr9_x86_64.iso » sauvegardé [1272971264/1272971264]

Ensuite, mon ami VirtualBox a pris le relai pour faire fonctionner cette nouvelle version de la Viperr.

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Bien choisir sa distribution GNU/Linux – édition 2016.

En avril 2015, je proposais un petit guide qui a été transformé en page. Un an plus tard, il fallait bien mettre à jour les conseils, non ? 🙂

Note : l’article est copié dans une page dédiée par simple sécurité.

Note 2 : j’ai rajouté quelques éclaircissements en fin d’article, suite à quelques commentaires.

Il m’arrive de recevoir des courriers électroniques qui me demandent : quelle distribution choisir ? Avec presque 275 distributions indexées encore vivantes, début juillet 2016, sur la bible de l’actualité linuxienne, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin sans avoir de détecteur de métaux pour se simplifier la tâche.

Voici donc une série de cinq commandements pour vous permettre de dégrossir votre recherche. Les listes ci-dessous sont aussi exhaustives que possible.

Premier commandement : Tu n’iras pas au-dela de la première génération descendante des distributions mères.

Par distribution mère, je parle des distributions nées entre 1992 et 2002 et toujours en vie de nos jours. Par ordre alphabétique :

  1. Archlinux (née en 2002)
  2. Debian GNU/Linux (née en 1993)
  3. Gentoo Linux (née en 1999) et sa « jumelle » Funtoo Linux plus simple d’accès par endroit
  4. Red Hat Linux (née en 1994) surtout connue pour son projet communautaire Fedora Linux (né en 2003)
  5. Slackware Linux (née en 1993)
  6. SuSE Linux (née en 1994) surtout connue pour sa dérivée OpenSUSE.

Si on prend leurs descendantes directes les plus connues, cela donne principalement :

  1. Manjaro Linux
  2. Ubuntu et ses saveurs officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu Gnome, Ubuntu Mate, Ubuntu Kylin
  3. Sabayon Linux ou encore la Calculate Linux
  4. CentOS Linux ou encore la Scientific Linux. Sans oublier l’excellent Viperr.
  5. SalixOS

Pour OpenSUSE, je n’ai rien qui me vienne à l’esprit 🙁

Pour la Debian GNU/Linux, je rajouterai des projets comme la HandyLinux par exemple. Les rares exemples de distributions « petites-filles » qui valent la peine ? LinuxMint, Emmabuntüs (classique ou en saveur Debian) sont les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.

J’allais oublier une distribution qui me tient à coeur, la descendante de la mythique Mandrake Linux, j’ai nommé la Mageia.

Deuxième commandement : toujours l’original à la copie tu préféreras.

Nombre d’environnements sont portables dans le monde GNU/Linux. Ce qui permet souvent d’avoir un environnement spécifique disponible sur les bases listées ci-dessus. Cependant, il y a un principe à appliquer. Si un environnement est proposée par une distribution, la meilleure expérience qu’on pourra en avoir est sur la dite distribution.

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre :

Côté livre ? Sauf contre indication, je me base sur les extraits librement téléchargeable.

Côté musique ?

Bon week-end 🙂

En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Billet court en prévision du seul week-end prolongé du mois de mai 2016.

Commençons par le logiciel libre. Pas de nouvelle Manjaro Linux communautaire ? Bon, on fera sans 🙂

Côté musique ?

Bon week-end prolongé 🙂

En vrac’ mercurien.

Un rapide en vrac’ mixte. Normalement, il aurait dû être 100% culturel, mais il sera mixte.

Côté livres et apparentés.

  • Une annonce qui me concerne directement. D’ici la mi-avril 2016, je publierais en accès libre et gratuit sur Atramenta le roman d’uchronie que j’ai rédigé l’année dernière. Je comptais le publier en format payant classique, mais vu l’odeur de putréfaction avancée qui se dégage en ce moment du monde de l’auto-édition « monétisée », je prends la voie opposée. Nom du roman ? « Un mois d’octobre sans fin ».
  • Toujours dans le monde de l’auto-édition, Jérome Dumont et Isabelle Rozenn-Mari nous prépare leurs prochains bébés respectifs. J’ai pu lire le dernier en tant que béta-lecteur le dernier opus de Jérome… C’est intéressant 🙂

Côté musique ?

  • Aurielle Zeitler alias Ghost Marrow sort son deuxième album d’électro-rock près de 4 ans après son premier opus. Son nom ? « Bunraku Warrior »

Finissons-en avec le monde qui adore se suicider en public pour des sujets qui n’intéressent que les adeptes de masturbation intellectuelle, j’ai nommé le logiciel libre 🙂

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂
Bon mercredi !

Viperr 8 : quoi de neuf pour la deuxième édition de 2015 ?

Comme tous les six mois – en moyenne – depuis environ 4 ans, j’ai le plaisir de parler de la Viperr. Distribution GNU/Linux basée sur la Fedora, elle reprend le principe de la Crunchbang. Autant dire : légèreté et austérité à souhait. Ce n’est pas une distribution que je mettrai dans les mains d’une personne qui débute sous GNU/Linux, sauf si je ne veux plus entendre parler d’elle 🙂

Dans mon précédent article, sur la Viperr 7, fin juillet 2015, je concluais ainsi :

Cette version de la Viperr m’a particulièrement plu. Il y a quelques petits points noirs : l’absence de yumex, mais cela est à mettre en relation avec l’arrivée de l’outil dnf avec la Fedora 22. L’utilisation de gFtp pour le ftp ou encore geany pour l’édition de texte.

Mis à part cela, l’ensemble est rapide, le conky est bien fourni sans tomber dans l’excès. L’ensemble est très bien traduit, le jeu d’icones est sympa. Ce qui serait bien pour la Viperr 8, un outil graphique pour être une surcouche de dnf comme Yumex était celle de yum. Simple suggestion, hein 😉

La Viperr 8, alias Vipera Azathoth, basée sur la Fedora 23 est donc désormais disponible. On peut constater qu’elle a pris un tout petit peu d’embonpoint. Lorsque j’ai utilisé wget pour récupérer l’image ISO depuis le site officiel, j’ai pu lire ceci à la fin du téléchargement :

Viperr8_x86_64.iso 100%[=====================>] 1,24G 1,81MB/s ds 9m 22s

Passer de 1,03 Go à 1,24 Go, ce n’est pas une prise de poids si énorme que cela. Certaines distributions ferait bien d’en prendre de la graine. Et encore, ma connexion VDSL2 n’était pas au mieux de sa forme 🙂

Comme d’habitude, VirtualBox a été mon ami, et j’ai lancé la distribution qui propose directement l’installation. On peut bien entendu quitter l’installateur et l’utiliser comme une distribution « live », histoire de se faire un peu la main.

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Fedora 23, une version un peu « ennuyeuse comme la pluie » de la distribution GNU/Linux communautaire de RedHat ?

Le 3 novembre 2015, la Fedora 23 a été rendue disponible. Outre le fait qu’elle propose dans sa version Workstation le dernier Gnome (le 3.18), le dernier LibreOffice (5.0) et pas mal de nouveautés en interne (comme une nouvelle version du trollifère systemd) et un noyau linux récent, c’est une Fedora comme une autre qui nous est proposée : du récent mettant en avant le logiciel libre et uniquement du libre.

J’ai dû fouiller pour trouver une version à télécharger via bittorrent pour récupérer de manière plus rapide et plus pratique l’ISO de la version dite Workstation. En effet, seul des téléchargements classiques sont disponibles sur le site officiel. Il faut vraiment chercher pour trouver toutes les images ISO en téléchargement via ce protocole de pair à pair assimilé par de nombreuses personnes à la copie illicite de productions merdiques commerciales.

Bref, j’ai fait chauffé mon Transmission pour récupérer l’image ISO en plus d’aider à la propagation d’autres projets libres.

Ensuite, mon ami VirtualBox a été mis en route avec une configuration gonflée pour être tranquille : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels. J’ai aussi rajouté le support de l’accelération 3D par sécurité pour que Gnome 3.18 ne soit pas trop ralenti.

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Fedora Linux 22 à une dizaine de jours de sa sortie, elle ressemble à quoi ?

La Fedora Linux 22 sortira (ou sera sorti, tout dépend de quand vous lirez cet article) le 26 mai 2015, du moins, selon sa feuille de route idéale. Le code étant en période de gel depuis le 12 mai 2015, toujours dixit la feuille de route, autant dire qu’on est assez proche du résultat final.

En fouillant un peu, je suis tombé sur cet article des forums officiels de la Fedora Linux qui permettent d’accéder à des images ISOs des différentes étapes de développements de la distribution GNU/Linux communautaire chapeautée par RedHat.

On y trouve un lien vers une version suffisamment avancée de la Fedora Linux 22 « finale », du moins, si on en croit la page qui lui y est consacrée sur le wiki de la distribution.

J’ai donc voulu voir à quoi ressemble actuellement la Fedora Linux 22. On a le choix entre plusieurs ISOs, la Workstation (avec Gnome), celle avec KDE, une avec le duo Mate-Desktop et Compiz, une avec LXDE et enfin une avec Xfce. Principalement en version « live » installable, pour processeurs 32 et 64 bits.

Mon choix s’est porté sur la version Live avec Xfce en 64 bits. Soit un téléchargement d’environ 860 Mo. Pour info, la version avec KDE monte à 1,2 Go, celle avec Gnome à 1,3 Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://alt.fedoraproject.org/pub/alt/stage/22_TC3/Live/x86_64/Fedora-Live-Xfce-x86_64-22-TC3.iso
–2015-05-14 17:26:27– http://alt.fedoraproject.org/pub/alt/stage/22_TC3/Live/x86_64/Fedora-Live-Xfce-x86_64-22-TC3.iso
Résolution de alt.fedoraproject.org (alt.fedoraproject.org)… 209.132.181.27, 209.132.181.25, 209.132.181.26, …
Connexion à alt.fedoraproject.org (alt.fedoraproject.org)|209.132.181.27|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 899678208 (858M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Fedora-Live-Xfce-x86_64-22-TC3.iso »

Fedora-Live-Xfce-x8 100%[=====================>] 858,00M 2,61MB/s ds 6m 2s

2015-05-14 17:32:30 (2,37 MB/s) — « Fedora-Live-Xfce-x86_64-22-TC3.iso » sauvegardé [899678208/899678208]

Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle avec VirtualBox pour voir ce qu’à dans le ventre la future Fedora Linux 22. Comme d’habitude, j’ai été généreux : 2 Go de mémoire dédiée, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels.

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Comment bien choisir sa distribution GNU/Linux ? Quelques conseils.

Il m’arrive de recevoir des courriers électroniques qui me demandent : quelle distribution choisir ? Avec presque 300 distributions indexées encore vivantes, fin avril-début mai 2015, sur la bible de l’actualité linuxienne, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin sans avoir de détecteur de métaux pour se simplifier la tâche.

Cet article a été cloné dans une page pour rester en libre accès.

Voici donc une série de cinq commandements pour vous permettre de dégrossir votre recherche. Les listes ci-dessous sont aussi exhaustives que possible.

Premier commandement : Tu n’iras pas au-dela de la première génération descendante des distributions mères.

Par distribution mère, je parle des distributions nées entre 1992 et 2002 et toujours en vie de nos jours. Par ordre alphabétique :

  1. Archlinux (née en 2002)
  2. Debian GNU/Linux (née en 1993)
  3. Gentoo Linux (née en 1999) et sa « jumelle » Funtoo Linux plus simple d’accès par endroit
  4. Red Hat Linux (née en 1994) surtout connue pour son projet communautaire Fedora Linux (né en 2003)
  5. Slackware Linux (née en 1993)
  6. SuSE Linux (née en 1994) surtout connue pour sa dérivée OpenSUSE

Si on prend leurs descendantes directes les plus connues, cela donne principalement :

  1. Manjaro Linux
  2. Ubuntu et ses saveurs officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu Gnome, Ubuntu Mate, Ubuntu Kylin
  3. Sabayon Linux (en piteux état !) ou encore la Calculate Linux
  4. CentOS Linux ou encore la Scientific Linux. Sans oublier l’excellent Viperr.
  5. SalixOS
  6. Pour OpenSUSE, je n’ai rien qui me viennent à l’esprit 🙁

Pour la Debian GNU/Linux, je rajouterai des projets comme la HandyLinux par exemple. Les rares exemples de distributions « petites-filles » qui valent la peine ? LinuxMint, Emmabuntüs sont les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.

J’allais oublier une distribution qui me tient à coeur, la descendante de la mythique Mandrake Linux, j’ai nommé la Mageia.

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Règlement de compte à Linux Corral, première partie : De la « Stockholmisation » croissante d’une partie des communautés informatiques.

Par « Stockholmisation », je veux bien sûr parler du phénomène psychologique connue sous le nom de Syndrome de Stockholm :

Il se définit ainsi :

Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique où des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers développeraient une sorte d’empathie, voire de sympathie, ou de contagion émotionnelle avec ces derniers selon des mécanismes complexes d’identification et de survie.

Loin de moi l’idée de comparer une communauté informatique et de dire que les utilisateurs sont « otages » (je ne travaille pas pour certains médias bien connus pour détourner le mot usage de son sens étymologique) de la distribution qui fait fonctionner leurs ordinateurs. Non, mais on arrive parfois à un point qui fait presque se poser la question : « Où est passé le sens critique ? »

Dans un article de Cyrille Borne consacré à ma crise de colère et la fermeture temporaire du blog, suite à une saturation que je ne pouvais pas gérer autrement, le blogueur francophone libre au côté duquel je pourrais passer pour un pacifiste déclare :

La différence c’est que Fred s’en prend à une distribution Linux, certains fanboys sont tellement demeurés que toucher à leur distribution c’est comme si on touchait à leur mère. La moralité c’est que les gars se sentent si outrés qu’ils s’en prennent à la personne et pas aux idées au point effectivement d’en devenir insultants.[…] De l’autre côté, que dire d’une distribution qui essaie de réinventer la roue, faire un nouveau client mail qui marche à moitié quand des logiciels comme thunderbird ou claws mail existent, une distribution qui a plus de talent dans sa communication que dans sa prestation, oui on pourrait échanger.[…]

J’ai volontairement sauté le passage sur ma méthode de tests basée sur le pourquoi du comment de l’utilisation de machines virtuelles, j’y reviendrais dans un article plus tard, encore en rédaction au moment où je publie cet article.

C’est vrai, j’ai tendance – tout en prenant des pincettes – à dire ce que je pense de certains projets. Cela m’avait valu pas mal d’inimitié à une époque avec la communauté Ubuntu francophone, même si depuis, cela va beaucoup mieux.

J’ai aussi eu du fil à retordre avec feu PearOS qui était elle aussi un clone de l’interface graphique de MacOS-X. Pour mémoire, je vous renvoie à une interview de David Tavares, quelques mois avant que PearOS ne disparaisse du radar. Avec le recul, on peut se demander si les critiques sur la pertinence de mes tests est si mauvaise au final.

Sans oublier le mini-feuilleton sur Micro-R OS, qui comme je le pensais, s’est terminé en queue de poisson pour cette énième dérivée d’Ubuntu.

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