Allez, un test à la c** ! Voyons quel est le gestionnaire de paquets le plus véloce :)

Les gestionnaires de paquets sur les distributions gnu/linux sont principalement : rpm (yum), deb (aptitude / apt-get). Il existe d’autres gestionnaire, comme pacman (ArchLinux), pacman-g2 (Frugalware) pour ne citer que les principaux formats de paquets alternatifs au duo rpm / deb.

J’ai voulu comparer yum, aptitude et pacman. La comparaison se base sur la durée nécessaire pour installer un logiciel aussi imposant que LibreOffice.

Ce test n’a aucune valeur scientifique, j’ai juste vouloir voir la différence de vélocité des trois gestionnaires de paquets.

J’ai donc utilisé VirtualBox, avec une Fedora 16 beta à jour (gnome 3.2), une Debian Wheezy à jour (gnome 2.30.2) et une ArchLinux avec le dépot testing activé (gnome 3.2).

VirtualBox en action :)

Chaque machine virtuelle est doté de 2 Go de mémoire vive, et d’un disque virtuel 32 Go.

Pour la Fedora, j’ai du lancé Gnome-Shell à la main. Pour Archlinux – et pour une raison à déterminer – j’ai du me passer de GDM qui me gelait la machine virtuelle et lancer Gnome-Shell en utilisant le bon vieux startx 🙂

Pour la Debian Wheezy (future Debian 7.0), le hic est que LibreOffice est déjà préinstallé. J’ai donc passé un peu de temps à virer la version installée avant d’en installer un nouvel exemplaire.

On va utiliser l’ordre alphabétique, et commencer par Archlinux.

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En vrac’ rapide et libre pour finir la semaine.

Pour finir la semaine, un petit en vrac’ rapide et libre.

Bon c’est tout car je commence à avoir les paupières qui se ferment toutes seules 🙁

Bon week-end !

En vrac’ rapide et libre pour finir cette semaine.

Et pour finir, une petite musique d’un groupe que j’aime beaucoup, « Heirloom » des « The Black Atlantic« .

Assiste-t-on à un murissement du marché des distributions GNU/Linux ?

Quand j’ai commencé à ce blog, il y a 5 ans et 9 mois environ, le nombre de distributions GNU/Linux vraiment différentes étaient intéressantes ; En septembre 2005, j’avais des distributions à base de paquets .deb (avant l’offensive *buntu), d’autres à bases de rpms, des distributions avec des formats de paquets exotiques, comme la feu nasgaïa, des distributions en meta-sources, d’autres copiant la hiérarchie windowsienne (GoboLinux), etc…

Cependant, depuis quelques mois, pour ne pas dire une grosse année, le choix s’est appauvri. On ne compte plus le nombre de ubuntu-like qui souvent n’ont changé qu’un ou deux logiciels / thèmes, les dérivées de la Fedora qui souvent rajoute des logiciels non libre par défaut.

Si on prend le top 10 actuel de distrowatch en cette fin juin 2010 :

  1. Ubuntu
  2. Linux Mint (ubuntu like)
  3. Fedora
  4. Debian, la mère d’Ubuntu sur certains plans
  5. OpenSuSE
  6. ArchLinux
  7. PCLinuxOS (mélange de Mandriva, Fedora et OpenSuSE)
  8. Puppy (basée sur Ubuntu, et largement dégraissée)
  9. CentOS (version libre de la RedHat Linux Entreprise)
  10. Sabayon (une gentoo pour humain)

Donc, 50% basé sur des paquets deb, 30% sur des paquets rpm, et les deux dernières sur des paquets tiers ou meta source.

Certains détracteurs disent qu’il y a des milliers de distributions linux… Mais combien de vraiment originale ? Pas grand monde…A noté l’absence dans le top 10 de grand noms, comme Gentoo, Mandriva, Slackware

Comme quoi le marché des distributions commence à murir, et même si un certain nombre de distributions dérivées d’Ubuntu sorte à chaque fois, rare sont celles qui arrivent à se démarquer vraiment…

La Fedora Linux 15, premier clou du cercueil d’Unity ?

La Fedora Linux 15 sort d’ici quelques jours, et proposera par défaut Gnome 3 dans son intégralité parmi les environnements de bureau fournis.

Des personnes ont eu la dent dure avec GnomeShell, il suffit de se souvenir d’un article que j’ai écrit sur le rejet de Gnome-Shell par certaines personnes.

J’avais même osé écrire :

Je ne serais pas étonner de voir certaines personnes qui vouent aux gémonies Gnome-Shell encenser Unity qui est actuellement la surcouche de Gnome 2.32 dans la future Ubuntu. Oui, Gnome 2.32… Gnome 3.0 n’est pas prévu pour Ubuntu avant la version 11.10…

Et un mois après la sortie, je dois faire mon mea-culpa. Unity n’est pas franchement apprécié, certains articles anglophones disent simplement qu’Unity « craint »

D’ailleurs, des utilisateurs réguliers comme Clapico n’arrête pas de proposer des trucs et astuces pour assouplir Unity qui se révèle être extrèment austère à l’utilisation.

D’autres utilisateurs ont poussé des gueulantes pour claquer la porte et voir ailleurs si l’herbe est plus « verte ».

J’avais jadis testé l’alpha de la Fedora 15, avec le plaisir de voir Gnome-Shell pour la première fois en action.

La Fedora Linux« >Fedora Linux 15 sera la première distribution grand public à proposer Gnome-Shell. Même si des distributions comme Archlinux ou la version current de la Frugalware Linux propose déjà cet environnement, Fedora Linux sera celle qui sera accessible au grand public.

Et c’est ici que Canonical risque de comprendre l’erreur de vouloir faire cavalier seul avec une interface comme Unity.

Je peux très bien me tromper, mais je vois dans la politique à la « Apple » de Canonical une erreur stratégique. Le monde du logiciel libre est celui du choix, pas celui de l’imposition à la hussarde d’une interface graphique.

Mon pronostic ? D’ici un an, Unity sera abandonné par Canonical car les autres distributions qui ne sont pas ses dérivées (comme la Linux Mint) préfèreront utiliser l’interface officielle de Gnome 3 et prévue pour fonctionner avec les « tripes » de Gnome 3.

Maintenant, on verra dans un an si mon pronostic est bon ou pas. En tout cas, je pense que Canonical joue très gros avec Unity. Il est vrai qu’au moment où j’écris cet article, il n’y a que 1613 bogues (de degré divers, dont 367 « non confirmés ») ouverts concernant Unity

Premier essai de Gnome Shell… Merci la Fedora 15 alpha;)

Ayant vu que la Fedora 15 alpha est disponible, j’en ai profité pour récupérer l’iso en 64 bits, et je l’ai copié sur une clé USB, en suivant les informations proposées sur le wiki de Fedora.

Après un démarrage très rapide – et en ayant l’agréable surprise de voir que le pilote NouVeau permet d’utiliser l’accélération minimale nécessaire pour utiliser directement Gnome-Shell.

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Fedora Rawhide : jouons un peu avec du code pré-alpha de la Fedora Linux 15 :)

Bien que la première version alpha ne soit pas prévue avant le premier mars, j’ai eu envie d’avoir un premier aperçu de ce que donnera cette alpha. J’ai donc utilisé le disque virtuel qui m’a servi pour le test rapide de la Sabayon 5.5, et après avoir récupéré l’image ISO de la Fedora 14 en 64 bits, j’ai lancé la machine virtuelle :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fedora-14-x86_64-Live-Desktop.iso -boot cd &

Ensuite, en suivant le wiki, j’ai fait prendre en compte les dépots vers le code de développement, alias « Rawhide ».

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OpenOffice.org pris de vitesse : LibreOffice 3.3 final est disponible.

Ce matin, la « Document Foundation » qui gère le destin de LibreOffice a annoncé la sortie de LibreOffice 3.3. Le morceau intéressant est le suivant sur les notes de publication :

This release is bit-for-bit identical to the Release Candidate 4, so you don’t need to download or reinstall if you have that version already.

Ce qui donne traduit :

Cette version est identique octet par octet à la Release Candidate 4, donc vous n’aurez pas besoin de télécharger ni de réinstaller si vous avez déjà cette version.

Autant dire que la nouvelle va faire le bonheur des utilisateurs d’Ubuntu (à partir de la version 11.04), de Fedora (à partir de la version 15), d’OpenSuSE (à partir de la version 11.4), d’Archlinux.

Reste à savoir si la Frugalware Linux acceptera d’intégrer LibreOffice si tard… La version Rc2 de Frugalware 1.4 étant rendu disponible le 28 janvier il y a peu de chance que ce soit le cas, même si un dépot est disponible, uniquement pour la version 32 bits.

En tout cas, la non sortie d’OpenOffice.org 3.3 à la date de publication de ce billet risque de faire le plus de mal à la suite bureautique libre qui risque de suivre le chemin d’OpenSolaris…

Fedora 14 : excellente version, mais encore un peu rugueuse aux entournures.

Par moment, on a des envies. J’ai eu envie de mettre sur mon portable (un Acer 5520 gonflé à 3 Go) la distribution Fedora Linux 14. Après réussi tant bien que mal à copier l’image ISO de la Fedora Linux 14 sur une clé USB (en utilisant unetbootin), j’ai démarré mon portable, puis voyant que tout était reconnu au démarrage, j’ai lancé l’installation.

Cependant, je n’ai pas gardé le partitionnement par défaut pour deux raisons :

  1. Je ne comprends pas pourquoi Fedora Linux utilise LVM
  2. Je n’avais pas envie d’avoir le disque de 120G divisé en deux partitions de taille égale (en plus de celle du swap)

Donc, en dehors du point précis concernant le partitionnement, j’ai installé la Fedora 14 brute de décoffrage.

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Ne pas parler…

Je comptais rédiger un billet sur l’odeur de sapin qu’empeste Pino 0.3 (aucune mise à jour du code source du logiciel depuis environ un mois au moment de ce billet), mais je n’avais pas envie de lancer un billet de polémique. Je n’ai pas envie qu’on dise que je suis un trolleur et rien d’autre.

Ni parler encore de musique libre, surtout que j’en ai parlé sur une demi-douzaine de billets depuis une quinzaine de jours.  Même si on trouve tous les jours des pépites, spécialement via dogmazic ou jamendo.

Ni encore moins de la sortie demain de deux projets du logiciel libre : OpenBSD 4.8 et Fedora Linux 14.

Ou encore de la sortie récente de la première étape vers la longue route vers le noyau linux 2.6.37 avec la rc1.

Bref, je ne sais pas vraiment de quoi parler concernant le logiciel libre. Bon autant ne rien écrire, et retourner à la lecture d’un bon bouquin, comme « Debout les morts » de Fred Vargas.