Et si on faisait un bilan au de bout de 5 ans des distributions GNU/Linux ? Première partie.

En faisant des recherches sur le taux de survie des entreprises sur 5 ans – dans le cadre d’une future activité professionnelle – j’ai pu lire que seulement 50% des projets lancés soufflaient leur cinquième bougie.

J’ai eu donc envie de me plonger dans les archives de mon blog de l’année 2012, et voir dans les distributions GNU/Linux dont j’ai parlé celles qui sont encore vivantes en 2017. Étant donné que je rédige ce billet en juin 2017, je vais me concentrer sur les distributions dont j’ai parlé entre janvier et juin 2012. J’ai fait sauter les doublons, étant donné qu’il y a eu quelques répétitions à l’époque 🙂

Commençons par Janvier 2012.

  1. 9 janvier 2012 : la DreamLinux 5.0Abandonnée en octobre 2012
  2. 13 janvier 2012 : l’alpha 3 d’une certaine Mageia 2🙂
  3. 13 janvier 2012 : la 0linux epsilon. Dont le site semble mort en ce 2 juin 2017 🙁
  4. 18 janvier 2012 : la Parabola GNU/linux avant l’arrivée du détesté systemd Houla 🙂
  5. 19 janvier 2012 : une pré-alpha 2 de la Ubuntu 12.04🙂
  6. 29 janvier 2012 : une préversion de la Frugalware Linux 1.6rc2

Donc déjà deux distributions dont j’avais parlé il y a 5 ans et qui nous ont quitté. Passons donc au mois de février 2012.

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Ah, les distributions GNU/linux parfaites… :)

Je le savais, je n’aurai pas dû faire le billet sur la distribution au caméléon. Les commentaires ouverts jusqu’au 27 novembre 2016 sont une incitation à vider un champ de maïs entier pour en faire du pop-corn.

Je me doutais que j’allais ouvrir la boite de Pandore – toute proportion gardée bien entendue – mais je ne pensais pas que cela irait aussi loin.

Donc, tout en écoutant du métal industriel russe – oui, ça existe – et en me tâtant de manière symbolique sur l’achat du dit album, je rédige ce billet alors qu’il reste en ce dimanche 20 novembre 2016, une grosse semaine d’ouverture de commentaires.

Mais j’ai eu envie de faire un petit billet qui sera qualifié de troll par mes détracteurs et de reflexion intéressantes par les autres personnes. Sans vouloir m’avancer, donc une proportion de 80/20 en faveur de mes détracteurs 😉

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Chapeau Linux : une Fedora Linux « mintisée » et fonctionnelle ?

Interpellé sur twitter – et oui, parfois le réseau social à l’oiseau bleu est utile – on m’a demandé mon avis éclairé sur la Chapeau Linux.

La Chapeau Linux est pour schématiser, la LinuxMint de Fedora. Sa version 24 est sortie fin septembre 2016.

D’ailleurs on peut lire sur la page « about » de la distribution qu’elle propose les dépots RPM Fusion préinstallés, les codecs pour l’audio et la vidéo, l’intégration de Dropbox. Bref, elle rend complètement utilisable pour l’utilisateur lambda la Fedora qui est obligée de respecter une hérésie juridique, les brevets logiciels.

Pour éviter les ennuis de récupération, je suis passé par le fichier bittorrent – vous savez l’outil des pirates selon les rentiers vivants de la vente de galettes plastifiées – pour avoir une image ISO fonctionnelle et correcte dès le départ.

Mon ami VirtualBox a été mis à contribution.

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En vrac’ de fin de semaine.

Pour finir la semaine – et le temps de me laisser fignoler l’article des 10 ans du blog – un en vrac’ rapide à force tendance culturelle. Mais commençons par quelques liens en relation avec le logiciel libre.

Côté culture ? Commençons avec quelques projets sur ulule qui m’ont tapé dans l’oeil.

Pour finir, un remerciement à Émeline d’Univers Livresque qui m’a interviewé pour son blog. Pour tout savoir de votre serviteur, c’est par ici 🙂

Bon week-end !

Viperr 7 : le retour du serpent !

En ce 28 juillet 2015, sur le réseau social fantôme, j’ai nommé Google+, j’ai eu droit à un petit message assez intéressant, concernant la Viperr.

+Frederic Bezies la version finale de viperr7 est dispo sur le repos habituel 😀

Je dois dire que j’ai un faible prononcé pour cette distribution qui reprend le principe de la Crunchbang avec une base Fedora Linux. Même si l’annonce officielle n’est pas encore disponible, j’ai eu le « feu vert » d’un des développeurs pour en parler. La seule chose que je peux vous dire, c’est que l’ISO en 64 bits pèse, dixit wget un peu plus du Go symbolique. Et non, vous n’aurez pas l’adresse avant l’heure, bande de chenapans ! 😀

Y a pas à dire, avoir été béta-testeur de quelques ISOs de développement aide à bien se faire voir des adorateurs de reptile.

requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1107296256 (1,0G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Viperr7_x86_64.iso »

Viperr7_x86_64.iso 100%[=====================>] 1,03G 3,49MB/s ds 4m 42s

Le nom de code de la Viperr 7 est « Nyarlathotep ». Merci H.P. Lovecraft pour le nom que l’on doit éternuer. À quand la version Shub Niggurath ? 😀

Après un cadeau de noël 2014 un peu en avance avec la Viperr 6, est-ce que la Viperr 7 basée sur la Fedora 22 sera un cadeau en plein été ?

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Top 5 et flop 5 des distributions GNU/Linux que j’ai eu sous la souris ? Le retour.

En juillet 2012, j’avais rédigé deux articles concernant les 5 pires et les 5 meilleures distributions GNU/Linux qui ont atterri sur mon disque dur.

Pour mémoire, le flop 5 :

  1. PearOS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. OpenSuSE
  5. KahelOS – paix à ses octets

Et le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Frugalware Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. LinuxMint Debian Edition

Trois ans sont passés, et quelques modifications doivent être apportés aux deux classements. Commençons par le flop 5, étant donné que deux ont passés l’arme à gauche. J’ai cependant enlevé OpenSuSE, car j’ai trouvé pire entre temps 🙂

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Les distributions semi-rolling release : un format « casse-gueule » ?

Il y a deux grands types de distributions GNU/Linux. Les distributions à publication en flux constant (alias rolling release) qui proposent régulièrement des images ISOs d’installation (généralement sur un rythme mensuel) et les distributions à dates déterminées, qui partent du principe du développement qui est gelé à une date donnée, puis stabilisé pour donner une version publique.

Dans la catégorie des rollings, on peut citer principalement : Archlinux et sa soeur jumelle libre Parabola GNU/linux, la NumixOS Antergos, la Manjaro Linux (qui est une rolling avec une période de temporisation), le duo Gentoo Linux / Funtoo Linux, la KaOS ou encore la Chakra.

Dans la catégorie des « dates déterminées », principalement : Debian GNU/Linux (et sa floppée toujours croissante de descendantes, dont la famille basée sur Ubuntu), Fedora Linux, Slackware Linux, Mageia ou encore OpenSuSE.

Il existe une catégorie qui a le cul entre deux chaises, ce sont les semi-rolling. Elle propose souvent une base définie, n’évoluant qu’au strict minimum (correctif de sécurité notamment), et propose une couche supérieure (environnement et logiciels finaux) en évolution lente mais constante, souvent via le biais de pack cumulatifs de mise à jour.

Ici, on trouve des distributions comme la LMDE, ou encore la SolydXK. Une variante est d’avoir une version rolling pure et dure en version de développement et une ISO stable de chez stable à intervalle plus ou moins régulier. C’est par exemple le cas d’une distribution qui n’a jamais su se vendre malgré son potentiel et ses qualités, j’ai nommé la Frugalware Linux.

Ce modèle atypique est cependant en équilibre instable. On ne peut pas garder éternellement la même base, même en corrigeant les inévitables failles de sécurité sans mettre à mal à terme la fiabilité de l’ensemble.

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En vrac’ rapide et libre.

En cette veille de vendredi 13, un petit en vrac’ rapide et libre.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

GdNewHat, un nouvel espoir pour les distributions GNU/Linux 100% libre ?

Dans le marché de niche des distributions GNU/Linux 100% libre, il y a la caricaturalement techniquement obsolète gNewSense, la Trisquel GNU/Linux, la Parabola GNU/Linux pour rester parmi les plus célèbres.

Je tiens à m’excuser pour les distributions que j’ai oublié.

Cependant, un projet se basant sur la Fedora Linux 20 est sorti récemment, la GdNewHat. Son site est assez austère, digne des sites web des années 1993-1994. Mais au moins, on a les infos rapidement sous les yeux 🙂

La distribution est donc basée sur la Fedora Linux, le noyau Linux-libre 3.12.10, et propose une environnement Mate Desktop par défaut.

J’ai donc récupéré l’ISO avec Bitorrent, histoire d’avoir une ISO valide directement. Ensuite, j’ai utilisé mon ami qemu pour voir ce que la distribution a dans le ventre.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom hatrack20-x86_64-20140204.iso -boot order=cd &

Après un démarrage assez rapide, on se retrouve dans un environnement Mate tout ce qu’il y a de plus classique.
L’installateur ? Le même que celui de la Fedora 20, Anaconda nouvelle génération, celui qu’on aime à détester. Après 10 minutes de travail intense, la distribution est installée sur le disque dur et on peut redémarrer.

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Xfce, maltraité pour mieux attirer les utilisateurs de Microsoft Windows ?

J’ai noté une tendance dans les distributions GNU/Linux : la maltraitance de l’apparence de base de Xfce. Par défaut, Xfce se présente ainsi : Une barre supérieure avec un menu déroulant, un espace de gestion des taches, puis le nom d’utilisateur et quelques icones du genre gestion réseau ou audio ou météo.

En bas, on trouve un lanceur avec les principales fonctionnalités : navigateur internet, courrier électronique, gestionnaire de fichiers, ou encore recherche en ligne. Bref, un schéma général qui rappelle celui de MacOS-X d’Apple.

Mais cette apparence si spécifique est des plus maltraitée si on se limite au top 10 à 6 mois des statistiques de visites ou de curiosité de Distrowatch. Pour mémoire, voici à quoi il ressemble fin août 2013.

  1. Linux Mint
  2. Ubuntu
  3. Debian GNU/Linux
  4. Mageia
  5. Fedora Linux
  6. OpenSuSE Linux
  7. PCLinuxOS
  8. Manjaro Linux
  9. ArchLinux
  10. Puppy Linux

Pour faire un bilan de cette maltraitance, j’ai pris les versions Xfce (et donc Xubuntu en lieu et place d’Ubuntu) pour voir quelles distributions respectent l’apparence générale de Xfce et lesquelles la modifie.

Dans la liste, je n’ai pas trouvé de version native avec Xfce pour PCLinuxOS. Idem pour la Puppy Linux. A moins que j’ai mal cherché ? Donc, sur les huit restantes, combien vont respecter l’interface « officielle » de Xfce ?

Mais trève de bavardages, jettons un oeil au « massacre ».

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