Hier, c’était les 10 ans d’ArchLinux…

Et j’avoue que j’ai voulu remonter dans les archives de mon blog, pour savoir quand j’avais parlé de la première fois d’ArchLinux. Et d’une histoire d’amour mouvementée, plus jeune que les 10 ans de la première version de cette distribution communautaire 😉

18 décembre 2007 : je commence à parler d’une migration en dur vers Archlinux. Même si je ne me souviens plus comment j’en ai entendu parlé :/

22 décembre 2007 : Archlinux, j’arrive. A l’époque, j’utilise Gnome 2.20 et le noyau GNU/Linux 2.6.23.12.

23 mars 2008 : je pars d’ArchLinux pour retourner dans le giron de Canonical, quelques semaines avant l’arrivée de la 8.04 LTS.

3 mai 2009 : j’abandonne de nouveau le monde de Canonical… Et je reviens sous Archlinux.

14 février 2010 : J’installe la Frugalware Linux 1.2 sur ma machine en dur, l’autre distribution rolling release.

6 mai 2010 : Je reviens sous Archlinux.

9 octobre 2010 : Suite au passage en force de Python 3, je repasse sous la Frugalware Linux, la 1.3 à l’époque.

25 octobre 2010 : de retour pour de bon sur Archlinux…

Donc, depuis le 22 décembre 2007 jusqu’au 12 mars 2012, cela fait 1542 jours.

Et sur cette période, il y a eu pour les périodes archlinuxienne : 92 + 287 + 157 + 504 = 1040 jours sous ArchLinux… Soit 2 ans et 306 jours sous Archlinux en cumulé sur une période de 4 ans et 80 jours 😉

Mais rien n’exclue que je migre à nouveau sous Frugalware Linux… Seul l’avenir le dira 😉

Bridge Linux : quel intérêt ?

J’avais entendu parlé de la Bridge Linux il y a quelques semaines, sur une publication du Distrowatch Weekly. Poussé par la curiosité, j’avais décidé de voir ce que valait la distribution, à l’époque uniquement proposée avec Xfce.

J’avais tellement été déçu – une base ArchBang mal digérée – que je n’avais pas rédigé d’article.

L’auteur de la Bridge Linux vient de sortir 6 versions : KDE, Gnome et Xfce, à la fois en 32 et 64 bits.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version Xfce pour voir si des progrès étaient apparus.

L’étape suivante a été de créer l’habituelle machine virtuelle pour donner sa chance à la Bridge Linux.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 450,478 s, 76,3 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2012.2-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

Une fois le chargement terminé, on tombe sur un Xfce tout en dégradé de gris. Pas conseillé au personne qui aime les couleurs chaudes et vivantes 😉

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Fedora Linux 17 alpha : un effet boeuf ?:)

Cette semaine, la Fedora Linux 17 alpha a été publiée. Du nom de code de « Beefy Miracle » (d’où le jeu de mots assez nul du titre), l’annonce de publication annonce pas mal de bonnes choses, dont la version 3.3.5 de Gnome, un noyau linux 3.3rc3, la dernière version de développement de Gimp, LibreOffice 3.5.0 et plein de bonnes choses.

Les notes de publications sont assez complètes. J’ai donc décidé de voir ce qu’apportera la future Fedora Linux 17, qui sortira, si on en croit la feuille de route, aux alentours du 8 mai prochain.

J’ai donc demandé la création d’une image disque toute fraiche de 32 Go, et j’ai lancé dans qemu l’ISO liveCD de Gnome en 64 bits de la Fedora Linux 17 alpha.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 476,041 s, 72,2 MB/s

La bonne surprise, en dehors du démarrage rapide, c’est que le Gnome-Shell est directement lancé. La raison ? La présence de MesaGL 8.0 qui fait des miracles pour l’accélération 3D en mode logiciel 🙂

Phoronix en avait déjà parlé en novembre dernier. La sortie de MesaGL 8.0 permet donc d’avoir un Gnome-Shell presque partout, même si cela n’est pas l’idéal pour des logiciels ultra-gourmand en 3D 🙁

L’installateur est ce bon vieux Anaconda, qui fait toujours aussi bien son boulot, donc, pas la peine de s’étendre ici 😀

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GNU/Linux n’arrivant pas à s’imposer sur le bureau, est-ce un mal ?

Cette semaine, l’actualité GNU/linuxienne a été assez chargée. Entre l’abandon d’un greffon flash après la sortie d’Adobe Flash 11.2 (officiellement supportée durant 5 ans), l’annonce comme quoi CUPS abandonnerait certaines fonctions typiquement attachée à GNU/Linux, même si elles seront compensées par l’utilisation de technologie comme Avahi, on ne peut pas dire qu’elle soit joyeuse. Ah, si, ComiceOS, le clone plus ou moins bien réussi de MacOS-X basé sur une ubuntu est retourné à ses chères études et retourne à son vrai niveau technique, une béta mal dégrossie.

J’ai déjà abordé plusieurs fois ce sujet, dont ce billet d’octobre dernier. Cependant, Une raison que je n’avais pas abordé, c’est simplement que pour s’imposer un minimum sur le marché de l’environnement de bureau, il faut une unification intégrale, ce qui reviendrait à imposer au minimum :

  • Une seule interface graphique utilisateur
  • Un seul ensemble de logiciels bureautiques et d’outils en rapport avec l’internet
  • Un seul format de paquets, et d’outil pour ajouter des logiciels tiers

Bref, une seule distribution pour tout le monde. C’est le pari risqué de Canonical, risqué car c’est rajouté dessus la volonté de faire une interface graphique utilisateur qui malgré ses qualités et ses défauts n’arrive au final qu’à faire une chose : entraîner dans une partie de la communauté du logiciel libre et des distributions GNU/Linux un rejet limite viscéral.

Car, et je le répèterais jusqu’à ce que le message soit bien passé, le logiciel libre, c’est le monde du choix. Choisir son noyau (LTS ou « normal »), son format de paquets (rpm, deb, ou un format à la slackware / ArchLinux / Frugalware Linux, etc…), l’interface graphique que l’on préfère (Gnome, Kde, Xfce, RatPoison, WindowMaker, OpenBox, Lxde, Unity, etc…), son navigateur internet, sa trousse bureautique, etc…

On ne peut que saluer l’effort, que je considère comme vain et énergivore, de Canonical et de sa volonté d’imposer un environnement type unifié et unique.

Si un jour cela doit arriver, ce ne sera pas par la pression d’un acteur aussi puissant soit-il, mais par la volonté de la communauté de montrer ce qu’elle sait faire.

Car le monde GNU/Linux est avant tout communautaire, au sens noble du terme. Je vais donc finir ce court billet en citant un article que j’ai rédigé début janvier 2012 :

Mis à part Ubuntu, Fedora Linux (indirectement) et OpenSuSE, le reste est occupé par des distributions communautaires ou de type communautaire. D’ailleurs, cette année, la distribution communautaire ArchLinux fête ses 10 ans, Debian GNU/Linux ses… 19 ans ! CentOS ? 8 ans cette année.
[…]
Une distribution communautaire dépend des dons de ses utilisateurs, que ce soit en terme purement technique ou financier. Demander des fonds pour se financer, est-ce si grave ? Poser la question, n’est-ce pas y répondre ?

D’ailleurs, selon moi, une distribution communautaire aura, la plupart du temps, les reins plus solides qu’une distribution adossée à une entreprise. Pour une simple et bonne raison : pas d’actionnaires à qui verser des dividendes. Ce qui aide à la survie d’une distribution, même si des appels à donner arrive de temps à autres.

Bon samedi 😀

Sabayon 8 : la distribution qui pourrait presque faire de l’ombre à la Frugalware Linux et à la Archlinux ?

Dans le domaine des distributions à publication continue, deux grands noms : Archlinux et Frugalware Linux. Basée sur la méta-distribution Gentoo (qui se base sur la compilation intégrale du code source pour tous les outils sur une machine, sachant qu’il faut compter plusieurs heures pour LibreOffice par exemple), Sabayon est une distribution reprend les paquets précompilés de Gentoo » et les rend utilisable de manière conviviale.

J’ai déjà par le passé parlé de la Sabayon Linux. A l’époque de sa version 7 qui proposait déjà Gnome-Shell ou encore à l’époque sa version 6.

La sortie de la Sabayon 8 m’a donné envie de la tester à nouveau, histoire de voir les progrès effectués.

J’avais terminé l’article du mois d’octobre dernier ainsi :

De cette utilisation rapide de Sabayon Linux, je tirerais la même conclusion que pour la version précédente. Une distribution assez rapide au lancement, mais qui souffre d’un énorme problème de lenteur au niveau du gestionnaire de paquets. Et aussi, le gestionnaire de paquets qui n’est pas franchement des plus « parlant ». Je suppose qu’utiliser les outils en lignes pour gérer les paquets sont plus adaptés pour une distribution basée sur gentoo.

Cependant, vu que cette distribution vise un public moins « geek ou nerd » que sa base gentoo, avoir un gestionnaire de paquets un peu à la « Logithèque ubuntu » serait un bon point pour cette très bonne distribution, soit dit en passant.

Pour des raisons pratiques, dont une meilleure vitesse au niveau du disque dur virtuel, j’ai utilisé VirtualBox.

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Systemd, est-ce vraiment aussi décoiffant que cela ?

Dans le petit monde des gestionnaires de services lors du démarrage d’un ordinateur utilisant une distribution GNU/linux, il y a que peu de choix : soit le bon vieux sysvinit, soit upstart (proposé par Canonical), soit systemd soutenu par RedHat et adopté par certaines distributions comme la Frugalware Linux qui sort en version 1.6 ce 13 février 2012.

J’ai donc voulu voir le gain que pouvait permettre systemd sur une archlinux « xfce-isée », basée sur le tutoriel que j’avais fait le mois dernier.

J’ai cependant utilisé VirtualBox ici, car la version git de qemu-kvm ne semble pas être super stable en ce moment pour mes essais 🙁

Pour l’installation, j’ai suivi le tutoriel disponible sur le wiki d’Archlinux.

Le gain brut en temps de démarrage est d’environ 33%. En effet, comme précisé dans la vidéo, on passe en gros de 15 secondes entre grub2 et le chargement du gestionnaire de session à 10 secondes. Ce qui est quand même pas mal 😉

Le seul hic, c’est que c’est légèrement plus dur en cas de plantage de savoir ce qui se passe :/ Mais encore, dans ce cas, il suffira de décommenter l’option init=/bin/systemd pour en avoir le coeur net.

Asturix 4 : ah, le syndrome « Encore une nouvelle interface graphique »…

Asturix, c’est une distribution linux née en 2008, créé à l’origine par une personne originaire de l’Asturie, Luis Ivan Cuende… Assez précoce, car si on en croit la page d’information sur le site officiel :

Asturix born in 2008 as an idea of a very very young guy, Luis Iván Cuende.
When Luis Iván was 12 he thought that his region (Asturias, Spain) needed a Linux distribution.

Bref. La version 4 qui est sortie il y a un mois, le 10 janvier 2012. Suite à un commentaire sur un article précédent, j’ai eu envie de la tester.

J’ai donc lancé mon wget et téléchargé l’ISO en 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://asturix.com/isos/rsync/asturix4-amd64.iso
–2012-02-11 08:05:39– http://asturix.com/isos/rsync/asturix4-amd64.iso
Résolution de asturix.com… 91.121.103.151
Connexion vers asturix.com|91.121.103.151|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 656500736 (626M) [text/plain]
Sauvegarde en : «asturix4-amd64.iso»

100%[======================================>] 656 500 736 1,86M/s ds 5m 54s

2012-02-11 08:11:33 (1,77 MB/s) – «asturix4-amd64.iso» sauvegardé [656500736/656500736]

Puis j’ai lancé la machine virtuelle habituelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom asturix4-amd64.iso -boot order=cd -no-frame &

Ayant lancé directement l’installation, j’ai été étonné de sa faible gourmandise : seulement 4,4 Go demandés… Elle est basée sur la Ubuntu 11.10, et donc utilise son installateur. Et comme la plupart des dérivées d’ubuntu, elle n’utilise pas Unity, mais – encore va-t-on me dire – une interface dédiée, du nom de « On ».

Espace disque nécessaire pour l'installation d'Asturix 4.0

Et le morceau de choix : uniquement en html5, css3 et javascript… En gros, l’idée utilisée par la Fondation Mozilla pour Firefox, Thunderbird et le projet communautaire affilié, SeaMonkey, sauf que dans le cas de XUL, la base est en xml et non en html.

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Comice OS 4 : pitié, dites-moi que c’est vraiment une béta…

Comice OS, c’est le nouveau nom de PearOS, distribution copiant sans vergogne sur l’interface de MacOS-X.

J’avais étrillé la distribution dans sa version 3. Chose que j’ai horreur de faire, car ce n’est pas dans ma nature de casser un projet à un tel point.

Pour sa version 4, la version remixée d’Ubuntu Linux a changé de nom. Et se paye un nouveau site sur un joomla à peine modifié. J’ai donc utilisé VirtualBox pour profiter du gnome-shell personnalisé, dixit la page « features » sur le site officiel de la distribution.

La première ISO proposé serait, dixit le blog de la distribution, une version béta 1.

L’installation est très légère, seulement 8 Go demandés. Tout cela pour la distribution, une suite bureautique, quelques outils classiques, et une belle interface. Pour info, sur mon archlinux qui utilise Gnome Shell, LibreOffice, Gimp, VLC, et je ne sais combien d’autres outils, il n’y a que :


[fred@fredo-arch ~]$ df -h
Sys. fich. Taille Util. Dispo Uti% Monté sur
rootfs 9,6G 4,2G 4,9G 47% /
/dev 1,9G 0 1,9G 0% /dev
/run 2,0G 348K 2,0G 1% /run
/dev/sda4 9,6G 4,2G 4,9G 47% /
shm 2,0G 280K 2,0G 1% /dev/shm
/dev/sda2 119M 19M 94M 17% /boot
/dev/sda5 452G 68G 362G 16% /home

Oui, seulement 4,2 Go… Euh, y a pas comme un os quelque part ?!

Sur l’installation, rien à redire. Mis à part une gueulante de l’installateur qui ne présage rien de bon pour la suite.

Erreur à l'installation de ComiceOS

L'écran de connexion de ComiceOS

Mais c’est par la suite que cela se gâte. Non seulement l’interface n’est pas en français au redémarrage même si on peut toujours essayer – plus ou moins en vain – de passer l’ensemble dans une autre langue.

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Incroyable… On peut installer une Frugalware dans VirtualBox depuis son image LiveCD ;)

Dans un article au titre assez excellent, Cyrille Borne nous comptait ses dernières mésaventures avec la Frugalware Linux.

Après avoir papoté via le canal IRC #frugalware.fr sur freenode.net avec Elentir et Baste, la solution a fini par apparaître. Un bug vicieux (dans pacman-g2 ? dans le code du réseau de VirtualBox ?) bloquait l’installation.

La solution était assez simple mais il fallait y penser. En modifiant une option dans la partie réseau, il faut choisir un réseau avec accès par pont (bridged en angliche) au lieu du NAT.

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Puisque la Manjaro Linux semble être en sommeil prolongé…

…pourquoi ne pas se faire une ArchLinux avec un environnement Xfce dessus ? Autant voir ce qu’on peut faire sans passer par la Manjaro Linux, non ? 😉 Il y a bien une distribution « obscure » du nom de Bridge Linux qui a se que j’ai pu en voir est une version dérivée d’Archbang avec des fichiers de configuration qui nécessite des ajustements constants et certains outils comme LightDM qui refusent de prendre en compte une version francophone 🙁

J’ai donc utilisé la dernier version ISO non officielle d’installation, alias Archboot pour faire le tutoriel qui suit. Non seulement, si vous avez envie de le reproduire, vous aurez une Archlinux « xfce-isée » récente, mais vous aurez le plaisir de pouvoir de vous dire : j’ai réussi une installation 😉

Pour récupérer l’iso, voici par exemple son emplacement sur le miroir archlinuxfr : http://mir.archlinux.fr/iso/archboot/latest/

L’installation durera entre 30 minutes et une heure, tout dépendant de la vitesse de votre connexion.

Pour ce tutoriel, j’ai pris ma machine virtuelle kvm, j’ai mis un ajout si vous préférez utiliser VirtualBox au niveau de la partie qui concerne l’installation de Xorg pour que tout fonctionne bien.

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