Mon petit quart d’heure de célébrité :)

On attribue à Andy Warhol (1928-1987) cette citation : « À l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité. », en version originale : « In the future, everyone will be world-famous for 15 minutes. »

Cette fois, je pense que je peux le dire pour de bon. Comme je l’ai déjà dit, j’ai été contacté par Larousse pour un projet de livre. J’ai parlé du dit livre en octobre 2014.

J’avais été informé que le service de promotion de l’éditeur français avait contacté nombre de magazines papiers et électronique. Parmi les magazines papier, un des survivants de la presse française en informatique, « Micro Pratique« .

Dans le numéro 219, consacré au marché de Noël, il y a un encart vers la fin du magazine, consacré au livre.

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Mon dernier délire scriptural : « Domination ».

Voici donc le dernier délire scriptural en provenance de mes méninges. C’est après avoir vu en partie le film, que je ne qualifierai pas pure charité, « Jacky au royaume des filles » de Riad Sattouf que j’ai eu envie de reprendre l’idée d’une société matriarcal.

Une société où la domination sexuelle est exercée par les femmes, et non comme c’est encore trop souvent le cas, par les hommes, de manière caricaturale.

Après une écriture assez rapide – pour une fois les mots se sont jetés sur le clavier – et une correction qui n’a pas été trop horrible à faire, je vous propose le récit d’une vingtaine de pages, en accès libre.

Bonne lecture et merci par avance pour vos retours sur ce délire scriptural en attendant quelque chose de plus copieux dans les mois qui viennent 🙂

« Le jeu de l’assassin » d’Amy Raby : un bon petit livre pour se réconcilier avec la fantasy

Je parle rarement de livres sur le blog. Il est vrai qu’il est difficile de trouver des bouquins qui plaisent et dont on a envie de parler par la suite. Les éditions Bragelonne (une des rares maisons d’éditions qui ne pourrissent pas leurs livres électroniques avec des DRMs), propose (ou ont proposé, tout dépendra quand vous lirez le billet), une opération nommée « #OP1000K » pour fêter le millionnième livre électronique vendu. Opération qui a – eu – lieu entre le 14 et 23 novembre 2014.

Il y a quelques jours j’ai participé et gagné la réponse était vraiment simple, le roman de Fantasy « Le Jeu de l’Assassin ».

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Billet culturel dominical et francophone : les nouveaux EPs de Maz Plant Out et d’Ysé.

Je dois le confesser, je n’ai que peu d’attrait pour la musique française et francophone, qui se résume souvent à de la bouille pour bébés mal réchauffée, que ce soit avec des officiers radiés ou encore des personnes dont le pseudo n’a que de taille que l’égo 😀

Cependant, il y a deux albums dont je voudrais parler dans ce cours article, deux EP. Le premier est du groupe Maz Plant Out (dont j’avais parlé en mars 2013). Le second est d’une chanteuse orientée rock, Ysé, que j’avais découvert il y a un certain nombre d’années via son premier album « Rêve d’Anges Heureux » (sorti en 2005, et toujours écoutable sur Jamendo) que j’avais pu acquérir en version physique en 2010.

Commençons par l’EP « Three Tales » de Maz Plant Out. Sorti en 2014, cet EP de 3 titres nous replonge dans l’univers si typique du groupe : mélange de jazz, de mélodies douces, des cordes et cette fois-ci par de la harpe.

Les trois pistes durent chacune 6 minutes. Chacune développe un environnement féérique, cotonneux, dans lequel on a envie de se plonger. Que Marion Buyssonnade chante en anglais, comme sur « Coppelia » et « Baba Yaga » ou en français, comme sur « L’ordre des choses », c’est du pur sucre pour les oreilles !

L’EP peut être acheté directement sur le site officiel du groupe, section vente. Si vous avez aimé le premier album de Maz Plant Out (écoutable sur Deezer, entre autres), foncez, vous ne serez pas déçu !

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Youtube Music Key, encore une offensive Nivelle version musicale ?

Fouillant mon fil google+ ce matin, oui, je dois être un des derniers français métropolitain et internaute à ne pas avoir de compte ouvert chez le fesseur de caprins, j’ai appris l’existence du énième avatar de musique louée, YouTube Music Key. Un article sur « Blog Nouvelle Technologies » résume bien l’offre qui est en quelque sorte ce que l’on obtient déjà avec un outil à la adblock, indispensable pour naviguer sans craindre une conjonctivite, et un script de récupération de vidéo. Non, je ne donnerais aucune autre information, votre moteur de recherche préféré vous donnera plus de détails.

Outre le fait que cela sera une concurrence de plus pour Spotify qui explique après son clash avec Taylor Swift que le problème vient de l’appétit des ayants droits, qui en plus du beurre, de l’argent du beurre veulent aussi le popotin de la crémière en bonus.

Je cite un extrait de l’article du Journal du Geek qui est assez parlant :

[…]Puisque le nœud du problème, et le nerf de la guerre, c’est bien évidemment l’argent, Ek explique que Spotify verse plus de 6 millions de dollars par an aux artistes en royalties. En tout depuis le début de cette aventure, la société a reversé 2 milliards de dollars, dont la moitié rien que l’année précédente.

Spotify compte 50 millions d’utilisateurs actifs, dont 12,5 millions qui paient pour être débarrassés de la réclame. Daniel Ek s’en prend aux maisons de disques : « Si l’argent \[que nous leur reversons] n’alimente pas la communauté créative en temps et en heure et d’une manière transparente, c’est un gros problème ».[…]

J’avoue que j’ai jamais compris l’utilité de tel service, en dehors de la possibilité de faire connaître quelques nouveaux talents. Mais, arrêtez de rire, voyons !

C’est surtout une expression d’une guerre perdue contre l’écoute illicite d’albums. Les offres légales sont risibles pour ne pas dire pitoyables (cf cet article de Klaire qui fait grr).

Des offres comme Spotify dès 2002-2003 aurait pu inverser la tendance, mais c’était trop tard dès 2003-2004. Comme disait Jean Ybarnégaray blessé lors de la boucherie du Chemin des Dames (16 avril au 24 octobre 1917) : « La bataille a été livrée à 6 heures, à 7 heures, elle est perdue ».

En 2005, la musique louée, dans une version extrèmement castrée, existait déjà et se prenait un baffe en pleine tronche à cause de la gourmandise des majors… J’en parlais en octobre 2005… Il faut noter que l’article de BetaNews est toujours en ligne, 9 ans après sa publication.

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« Chroniques de la Nouvelle-Arkaïa » : et maintenant la version électronique.

Le 27 octobre, j’annonçais l’arrivée de la version papier de mon deuxième roman « Chroniques de la Nouvelle-Arkaïa ».

Désormais, la version numérique est disponible en epub, mobi et pdf. Voici les captures d’écran du livre dans Calibre. Cela vous donne un ordre d’idée du nombre de pages de chaque version.

Version ePub :

Version mobi :

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Un petit peu de culture en ce mardi :)

Un billet culturel très court, qui va parler d’un livre et d’un album de musique. En ce moment, j’en ai un peu ma claque des billets techniques, et varier les plaisirs, ça ne fait jamais de mal 😉

Commençons par le livre, un classique de la science fiction nord-américaine, j’ai nommé « Martiens, Go Home ! » de Fredrik Brown (1906-1972)

Martiens-Go-HomeDans ce roman de SF parodique, sorti en 1954, l’histoire commence avec les mésaventures de Luke Deveraux, auteur de romans SF dont le manque d’inspiration se noie dans les verres d’alcools. Alors qu’il attaque son énième verre de la soirée, on frappe à la porte de la cabane qu’un ami lui a prété. Un être à la peau verte, chauve, imberbe, se présente. C’est un martien. Comme les autres membres de son espèce, il se déplace par la volonté, en « couimant ». Il est malpoli, insupportable, curieux comme pas deux, et à deux facultés qui rende la vie humaine impossible : sa vision à rayons X, et son invulnérabilité à toute forme d’attaques physiques.

Autant dire que c’est le casse-bijoux de famille ultra haut de gamme. Je vous conseille fortement le chapitre avec l’arrivée des martiens chez les militaires, c’est du pur sucre.

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« Chroniques de la Nouvelle-Arkaïa », mon deuxième roman auto-édité disponible en version papier… Et bientôt en électronique.

Il y a 6 mois, je parlais de la publication en auto-édition de mon premier roman, « Arkaïa ». Ce que je n’avais pas précisé, à l’époque, ignorant l’accueil de celui-ci, c’est qu’une suite avait été extraite de mon cerveau, écrite en l’espace de quatre à cinq mois, toujours sur mon temps libre, et en parallèle à mes publications en libre accès.

L’histoire pouvait être considérée comme terminée à la fin du roman déjà publié, et il n’était pas nécessaire de savoir que j’avais rédigé une suite. Avec les retours positifs, bien que peu nombreux, sur mon premier gros texte, j’ai pris mon courage à deux mains, et après 4 mois de relectures entrecoupées de pause (c’est long et laxatif de relire un texte), scrupuleusement vérifié l’orthographe et la grammaire, voici donc le tome 2 de mon récit de science-fiction dystopique.

La version électronique devrait être disponible d’ici début novembre 2014, avec le même principe : non aux DRMs. Je rajouterais les liens vers les versions électroniques dès sa disponibilité.

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Un petit peu d’auto-promotion : « Complètement Geeks ».

« Complètement Geeks » est un livre que j’ai rédigé à la demande et en collaboration avec l’éditeur français Larousse. Après avoir été contacté par leurs services – j’ignore toujours comment, et je ne le saurais sûrement jamais, pour un projet à la fois « geek » et vintage.

Derrière le terme geek, on peut mettre un peu de tout, mais le cadre était précis : les enfants des années 1970 à 1990, avec ce qui a marqué leurs enfances, aussi bien dans le cadre de l’informatique (domaine geek par excellence), mais aussi les vieux jeux (vidéos ou de société), et plein d’autres choses.

J’ai pris un certain plaisir à retrouver certains objets qui ont bercé mes jeunes années, et sûrement celle des enfants des années 1970 et 1980. L’ensemble fait un peu plus de 150 pages.

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L’industrie de l'(in)culture cinématographique, musicale et écrite est-elle « mentalement » bloquée en 1993 ?

Dans un article du webzine NextInpact, on peut lire les pleurnicheries des « ayant tous les droits », voulant la mise en place d’un système de radars automatiques contre les méchants internautes qui ne passe pas par la tristement comique offre légale.

Le morceau de choix est la phrase suivante sur la soi-disant offre légale (qui est risible au mieux) :

Conclusion : « l’argument de l’absence d’œuvre, leur diffusion à un rythme qui ne convient pas, c’est faux ! C’est de la démagogie. Il faut arriver à sanctionner le piratage qui est du vol ! (…) On n’arrivera pas à vendre des séries si on ne le combat pas. »

Outre le fait qu’une copie illicite n’est pas du vol, du moins au sens entendu par le Code Pénal – à moins que la copie d’un fichier qui le multiplie soit la même chose qu’une soustraction (faut-il redéfinir les mathématiques ?) – que dire de l’offre légale actuelle pour les oeuvres cinématographiques ?

Elle souffre d’une incongruité, la chronologie des médias, héritage des années avant l’arrivée du réseau des réseaux. Pour mémoire, la chronologie des médias, définie légalement depuis 1982 et adaptée pour les nouveaux moyens de diffusion en France, est la suivante pour un film.

  • Jour J + 4 mois : uniquement en salle, vous savez l’endroit qui empeste le beurre chaud et où le soda est roté bouche ouverte
  • Jour J + 4 mois et 1 jour : location et achat de DVD, Bluray et VOD sans abonnement
  • Jour J + 10 mois : passage sur les chaines cryptées partenaires du cinéma
  • Jour J + 1 an : passage sur les chaines payantes
  • Jour J + 22 mois : passage sur les chaines payantes ayant aidé à la coproduction du film
  • Jour J + 2 ans et demi : passage sur les chaines payantes
  • Jour J + 3 ans : passage sur les plateformes de VOD avec abonnements (Netflix et compagnie)
  • Jour J + 4 ans : passage sur les chaines non cryptées

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