En attendant un article qui sera publié après celui-ci et qui sera aussi musical, commençons avec KesakoO. J’en ai déjà parlé lors de ses précédentes créations, en octobre 2017 avec l’EP « Noctis » (dans un article consacré à ma découverte du trip-hop) ou bien avant avec « Merysland ». Quand j’écris cet article, en novembre 2018, Kesakoo continue le financement participatif d’une version physique de l’album dont je vais vous parler dans cet article.
Donc, en ce mois de novembre 2018, KesakoO remet une couche avec son nouvel album, « In my head », au prix modique de 5€ au format numérique sur Bandcamp.
L’album est assez court, un peu plus de 27 minutes pour 7 pistes. Ce qui fait qu’on change régulièrement d’ambiance. On commence avec la piste éponyme.
On retrouve ici le mélange si typique de KesakoO qui prend une dose de trip-hop, une de hip-hop, un peu de downtempo. Un mélange qui fait que l’on est emporté dès la première avec les instruments et la voix qui joue aussi le rôle d’un instrument.
Avec la deuxième piste « You are you again », on est dans quelconque chose de plus lent, moins chaloupé que la première piste, avec une accélération qui intervient au tiers de la piste et qui donne furieusement envie de danser !
La troisième piste, « Seal Lullaby » on est dans des sonorités trip hop assez classique. C’est une de mes piste préférées de la première moitié de l’album.
La quatrième piste, « Mountain Lab » est aussi la plus courte de l’album. C’est la piste la plus « jazzy » de l’album avec des sonorités qui font penser à de la clarinette.
La cinquième piste, « Mazed feat Ra2z » est la première des deux avec une collaboration. C’est une piste aussi assez jazzy de part l’utilisation d’un saxophone en introduction. C’est aussi une piste avec une partie franchement rap. Même si je ne suis pas fan de ce genre musical, je dois dire que pour une fois, j’ai franchement apprécié le passage en question.
L’avant-dernière piste « Red Table » se la joue un brin post-rock et reprend la célèbre expérience de Milgram. Avec une rythmique trip-hop rythmée dessus, c’est un mélange détonnant.
L’ultime piste, « Tide feat Screen Djeh » est la deuxième avec une collaboration. C’est la seule piste entièrement instrumentale de l’album.
Pour conclure, j’espère que le financement participatif sera un succès. Sinon, je m’achèterai un exemplaire en numérique sur Bandcamp et je m’en ferai une gravure du CD-R…
Bonne écoute !