Culture et confinement, épisode 4.

Je dois dire que je profite de ce deuxième confinement pour me faire quelques plaisirs culturels, comme découvrir des films vieux de plus de 25 ans dont ma connaissance se limitait à une affiche et parfois une bande annonce.

Le premier film dont j’ai envie de parler, c’est « The Shawshank Redemption », connu en France sous le nom « Les évadés ». L’histoire se déroule sur une vingtaine d’années et raconte les mésaventures de Andrew Dufresnes, joué par Tim Robbins, accusé à tort du meurtre de sa femme et de son amant et de ses compagnons de mésaventures dont un magistral Morgan Freeman dans le role de Red, le « brocanteur » de la prison qui arrive à tout faire passer, même les objets les plus incongrus.

Je dois dire que c’est un film qui passe sans qu’on s’en rende compte. Il dure plus de 2 heures et il m’a littéralement collé à l’écran. C’est un film très dur, surtout quand on voit des gardiens tabasser à mort des détenus – mais qui vous prend aussi aux tripes. Un peu comme « La ligne verte ».

Dans la série « grands classiques que j’ai enfin vu », parlons d’un des films les plus connus de l’année 1957, « 12 Angry Men » ou « 12 hommes en colère » de Sidney Lumet. Dans ce drame, on vit les débats houleux d’un jury qui doit décider d’envoyer sur la chaise électrique un jeune homme de 18 ans. Henry Fonda, le juré n°8 est le seul à ne pas croire en la culpabilité de l’accusé.

Dans cette tragédie qui unient les trois unités (temps, lieu et action), on voit le combat mené par Henry Fonda. On ignore jusqu’à la fin quelle sera la décision du jury. Le film n’a pas trop mal vieilli, surtout quand on se souvient que le film a été tourné au milieu des années 1950.

C’est tout pour cet article. En espérant vous avoir donné envie de voir ou revoir deux classiques du cinéma américain, loin des « blockbusters » actuels au scénario qui tiennent sur un ticket de métro 🙂

« Throne Legacy », un superbe hommage à un grand classique des jeux vidéos, « L’Aigle d’Or ».

C’est en regardant les résultats du concours CPC Retro Dev 2020 que j’ai pu voir qu’un jeu du nom de « Throne Legacy », hommage fortement appuyé au grand classique de 1984 « L’Aigle d’Or » finissait 6e sur un total de 36 finalistes.

C’est un jeu uniquement en anglais (dommage !) développé par Arnaud Bouche qui envoit sur le plan technique dès le départ : écran de présentation en overscan (plein écran), sprites énormes et colorés, une jouabilité bien pensée – même si je ne suis pas fan des touches attribuées par défaut – et surtout des graphismes qui donnent pas si mal que cela, spécialement pour de l’Amstrad CPC.

J’ai pu noter que l’effet de rasters et que la musique d’intro sont celles de « The Shadows of Sergoth ». Autant récupérer ce qui fonctionne, non ? Je remercie Amstrad Maniaque pour le « longplay » concernant « The Shadows of Sergoth ».

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Culture et confinement, épisode 3.

Un rapide billet orienté culture que je rédige un dimanche soir pluvieux de la mi-novembre.

Il n’y a pas que la musique dans la culture, il y a aussi les jeux vidéos. Les résultats du dernier concours « CPCRetroDev 2020 » sont tombés et les jeux pour ce bon vieil amstrad CPC sont assez impressionnant.

Je dois dire que mon chouchou à première vue est un clone et hommage au célèbre jeu d’aventure et d’exploration « L’Aigle d’Or » du nom de « Throne Legacy » d’Arnaud Bouche, arrivé 6e sur 36 finalistes. Si j’ai le courage et l’envie, je ferai sûrement une vidéo dessus.

Voila, c’est tout pour ce court billet. Bonne fin de journée.

Culture et confinement, épisode 2.

Dans mon article précédent, j’évoquais l’excellente série « Amicalement Votre » et un de ses épisodes qui fait partie selon moi des plus mémorables, « Regrets éternels » où l’on voit la famille de Lord Brett Sainclair qui se fait zigouiller à intervalles réguliers par un des prétendants au titre de duc.

Cet extrait du début de l’épisode pose l’ambiance et je dois dire que je suis assez friand de ce genre d’humour froid…

En faisant quelques recherches, je me suis aperçu que c’était un épisode en hommage d’un classique de 1949, « Kind Hearts and Coronets » devenu en France « Noblesse Oblige » avec un excellent Alec McGuiness qui interprète outre son rôle, celui des prétendants au titre ce qui lui fait endosser une bonne demi-douzaine de rôles complémentaires. Le tout durant le règne d’Edouard VII (1901-1910).

J’ai donc sauté sur l’occasion pour voir ce classique… Et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Voir comment Louis Mazzini, héritier rejeté de la famille d’Ascoyne liquide les uns après les autres les prétendants qui lui font obstacle est très intéressant.

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Le deuxième confinement, le retour de « Un jour sans fin » ?

Je crois me souvenir que j’avais déjà parlé de ce film de 1993 avec Bill Murray et Andy McDowell lors du premier confinement. C’était dans le cadre d’un billet « Culture et confinement… » Je dois dire que je ris toujours autant devant la bande annonce.

En dehors de deux jours qui me permettent d’améliorer l’ordinaire, j’ai l’impression de vivre le reste de la semaine le même jour. On finit presque par se demander si on ne vit pas dans le monde de Truman Show…


Je préfère la première hypothèse et vous ?

Il est vrai qu’il est dur de s’occuper l’esprit quand les journées se ressemblent presque au poil de cul de chameau près. Quand les seules différences consistent à remplir une attestation pour aller faire ses courses une à deux fois par semaine (en fonction de la possession ou non du permis de conduire), il y a de quoi devenir complètement cinglé au bout de quelques semaines.

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« Horror Humanum Est », le livre… Un sacré cadeau de Noël en avance :)

Je dois l’avouer, j’ai toujours été un passionné d’histoire, même de ses pages les plus sanglantes, mais pas au point de pouvoir supporter la lecture du supplice de Damiens sans avoir envie de me vider l’estomac par la bouche.

Durant plusieurs années, Cédric Villain a proposé une série du nom de « Horror Humanum Est » sur Youtube.

À la fin du printemps 2020, Cédric Villain a lancé un financement participatif pour sortir un livre reprenant la série sur Youtube et le financement a été un succès monstre, frôlant les 2000%.

J’avais précommandé un exemplaire du livre au format papier et je l’ai reçu en ce vendredi 30 octobre. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris, surtout par les bonus auxquels je ne m’attendais pas, mais j’en ai parlé rapidement en vidéo.

Autant dire que le livre va être mon bouquin de chevet durant quelques temps, histoire de peupler les longues soirée de ce deuxième confinement.

Si vous ne connaissez pas la série sur Youtube, allez-y. Il y en a en tout et pour tout pour un peu plus de deux heures et demie. Et vous verrez à quel point l’humanité peut être inventive quand il s’agit de l’amour de son prochain… Vous verrez peut-être aussi un certain Charles 1er sous un autre oeil autre que celui de la chanson « Sacré Charlemagne ».

Je retourne à mes occupations confinesques. À bientôt !

« A Shadow of Memories », le nouveau Lethian Dreams… Un retour bien réussi !

Lethian Dreams, c’est un groupe de Doom metal éthéré qui ne sort un album que tous les 2 à 5 ans. Oui, je sais, ça fait une sacrée fourchette. La chanteuse, Carline Van Roos ayant une carrière solo bien chargée sous le pseudonyme d’Aythis.

C’est par hasard que j’ai appris la sortie en septembre 2020 de leur nouvel opus « A Shadow of Memories ».

C’est un album d’une cinquantaine de minutes, divisées en sept pistes dont la plus longue, « Tidal » dépasse allègrement les onze minutes !

On retrouve ici l’ambiance sombre et éthéré d’un « Red Silence Lodge » dont j’ai parlé en mai 2014.

Que dire ? Si vous avez aimé un album comme « Red Silence Lodge », si les plages de musique éthérée vous parle, si vous aimez le doom metal, cet album sera sûrement un coup de coeur. Cet album a été long à venir, sa conception s’étendant de 2015 à 2019.

C’est pour moi une réussite, et j’attends impatiemment le début du mois de novembre pour m’acheter un exemplaire physique de l’album. Ce sera le deuxième achat de l’année 2020. Autant dire que j’ai franchement réduit la voilure en terme d’achats musicaux. J’ai préféré privilégier la qualité à la quantité.

Tiens, encore un enrobage de Blink pour Linux… Microsoft Edge !

À vrai dire, je n’en ai strictement rien à battre de cet énième enrobage de Blink, le moteur de rendu de Chromium, dérivé du Webkit d’Apple, lui même basé sur une ancestrale version améliorée de KHTML jadis développé pour le navigateur Konqueror de KDE.

Il est facile de perdre le compte des navigateurs web qui ne sont au final que des enrobages de Blink. Voici donc une liste non exhaustive :

  1. Brave
  2. Chromium et Google Chrome
  3. Epiphany devenu Gnome Web
  4. Falkon (pour KDE et LXQt)
  5. Microsoft Edge
  6. Midori (pour des environnements léger comme Lxde ou Xfce
  7. Opera
  8. SRWare Iron
  9. Vivaldi
  10. Yandex Browser

J’ai sûrement dû en oublier, mais ce sont les principaux enrobages de Blink. Déjà 10, ça fait pas mal pour montrer une pseudo-diversité qui n’existe qu’au niveau de l’interface utilisateur.

Comme disait un célèbre patron d’industrie, « Tout le monde peut avoir une Ford T de la couleur qu’il souhaite, à condition que ce soit le noir… »

Autant dire qu’on en est arrivé à ce niveau de pseudo-diversité… Joie !

Dans son annonce, Microsoft prévient que sa version de développement d’Edge pour Linux vise officiellement les plateformes à base de paquets deb et rpm : Debian, Ubuntu, LinuxMint, Fedora et OpenSuSE ainsi que les soeurs ennemies héritières du projet Mandriva en gros.

Cependant, on peut installer cette chose aussi sur une base Archlinux, étant donné que le PKGBUILD utilisé est un simple réempaquetage du paquet debian, la preuve en vidéo :

Bref, encore une preuve que dans le monde des navigateurs, la diversité est inexistante au final, si on regarde plus loin que l’interface graphique.

« I Just Want to Feel » : un petit album entre musique et expérience méditative…

Karen Vogt, voix du groupe Heligoland, a décidé de se lancer dans une expérience qui mélange la méditation et la création musicale.

Sa nouvelle création est un court album, à moins que ce soit un long EP ?, qui mélange des voix, des instruments en « bruit de fond ». Une expérience qui dure une vingtaine de minutes.

Chaque piste propose son ambiance, mais presque toujours apte à se laisser aller. Se laisser transporter par la mélodie. Le titre de l’album est répété tel un mantra par différentes voix. C’est un album vraiment étrange qui ne se laisse pas maîtriser à la première écoute.

On s’approche de l’ASMR et de ses ambiances propices à la relaxation, même si la deuxième piste « voice two » n’est pas la plus adaptée selon moi pour y arriver.

C’est le genre d’albums où on accroche complètement ou qui laisse complètement indifférent. Il n’y a pas de juste milieu ici. Bref, c’est à chacun et chacune de voir si c’est un album qui lui parle… Ou pas !

En vrac’ de fin de semaine

Un court billet rédigé le dernier samedi du mois de septembre.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Karen Vogt, chanteuse du groupe Heligoland annonce pour le 2 octobre la sortie de son nouvel album, « I Just Want to Feel » chez Coriolis Sounds.

Pour finir, un petit tuto à la con qui laisse penser que vouloir fabriquer une ArchJaro, c’est pas une bonne idée 🙁

Bon week-end 🙂