Griseus d’Aquilus : du métal symphonique de haut vol ?

Je m’intéresse depuis quelques temps au métal symphonique, comme le prouve les billets sur Eidon et Seven Nails.

Fouillant Bandcamp, je suis tombé sur le premier album d’Aquilus, un groupe australien. C’est un groupe qui mélange le métal symphonique, avec des influences folk, du progressif et des influences néo-classique.

Un mélange détonnant. Mais un mélange qui vous emporte facilement. Dès la première piste, Nihil (qui dure 14 minutes !), on est saisi par le mélange des genres qui ne laisse pas indifférent. Soit on adore, soit on déteste.

Et les 14 minutes de la première piste sont bien remplis. On passe de rythme typiquement métal et lourd à des envolées lyriques.

Et si vous pensez que 14 minutes, c’est long, alors, trompez-vous ! L’ultime piste dure 17 minutes 30 ! La piste la plus courte, seulement 5 minutes 35. Mais on ne peut pas parler d’un album en se basant sur la longueur de ses pistes. Chacune d’entre elles développe son univers qui lui est propre.

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Mardi musical, partie 1 : « Coughdrops in Autumn » d’Antoine Martel

J’avais parlé rapidement d’Antoine Martel dans un billet fourre-tout il y a un peu plus d’un an.

J’avais résumé le style en disant : « si vous aimez le mélange rock, pop à tendance acoustique et celtique. »

La sortie de son premier album officiel m’a permis de découvrir une nouvelle facette de cet artiste.

C’est une influence à la Robert Allen Zimmerman avec l’utilisation d’une guitare sèche seule mâtinée d’harmonica.

Après un très doux « Mother’s Nature Cure », on revient à des mélodies plus teintée rock avec « Giving Tree ».

« 4 of 5 » nous offre un titre plus doux, mais très entraînant. Un instrument revient souvent, c’est le piano. Un titre comme « How Things Change » lui donne la part belle.

Il y a aussi des titres qui fleurent bon les années 1960 dans leur composition, comme « Mary-Jane », et c’est très sympa d’avoir un titre aussi décalé.

« City in Ruin » a été pour moi le titre le plus sombre de l’album. « No Place for good men » pourrait d’ailleurs lui disputer cette place.

Bien que l’album soit en « name your price », j’ai donné 10$ car l’album les vaut largement.

Si vous aimez les mélodies douces, la guitare sèche, les influences pop, folk, rock, l’harmonica, foncez écouter l’album. Enfin, c’est vous qui voyez !

Amanda Fucking Palmer, une artiste qui met les pieds dans le plat ?

J’avoue que j’aime beaucoup ce que fait cette artiste, même si je ne l’ai vraiment découvert qu’à la fin des années 2000, quand une ancienne collègue m’a fait découvrir les Dresden Dolls. Puis, je l’avais mise de coté, et quand j’ai pu écouter « Theatre Is Evil« , j’ai plongé tête la première dans sa discographie au point de l’avoir d’une manière assez complète.

Dans une vidéo enregistrée sur le site TED, elle revient sur sa carrière et raconte comment elle a débuté dans le milieu artistique en jouant l’automate de rue.

Elle raconte aussi comment avec son groupe, « The Dresden Dolls« , la major qui les produisait considérait que 25 000 exemplaires de son album en quelques semaines était un échec (vers 7 minutes 30 de la vidéo). Soit selon les standards français un demi-disque d’or (depuis 2009) et 20 fois moins selon les standards aux Etats-unis.

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Vive les « petits » labels musicaux.

Dans un article récent, je parlais du dernier opus du groupe Heligoland, « Saint Anne ».

Aimant beaucoup le travail de ce groupe, et en faisant quelques recherches, je me suis aperçu que sur leur page Bandcamp, seul 4 de leur 5 albums sont disponibles chez eux.

En effet, leur premier opus, « Shift These Thoughts » n’est pas directement disponible chez eux.

Après quelques recherches, je suis tombé sur le premier label du groupe, Big Rig Records qui propose à la vente leur premier opus.

Et même si je ne suis pas chaud à l’idée de commander en Australie (par rapport aux délais de livraison), j’ai eu la surprise de recevoir ma commande, une dizaine de jours après l’avoir passée, et 5 jours après la confirmation de l’envoi.

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« Factory Of Dreams », le premier album des « Seven Nails ».

Seven Nails, c’est un groupe de métal symphonique et progressif allemand. Il est composé de Daniela Marx (Chant), Julian Volkmann (Chant), Marion Hüttl (Violon et chant),Tim Lobitz (Claviers), Mathias Schmid (Guitare), Leo Reinhardt (Basse) et Johannes Auer (Batterie).

Leur premier album, « Factory Of Dreams » est sorti le 15 février 2013. Je l’ai trouvé alors que je cherchais sur Bandcamp des albums de métal symphonique avec du chant. Et j’avoue que c’est d’abord la pochette qui m’a tapé dans l’oeil.

Dès la première piste, l’ambiance est lourde. Un tonnerre nous accueille, mélangé à une ambiance très « faustienne ». On se croirait devant un chateau en ruine, à la recherche d’un abri pour la nuit.

Le titre éponyme nous propose une rythmique typique du métal symphonique. Il est agréable de noter que les voix sont claires et que c’est un mélange de voix féminine et masculine. Le violon que l’on peut entendre est un vrai, ce qui est agréable.

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Origins de « Bend The Sky » : une initiation au métal symphonique.

S’il est un genre musical qui connait les dérivées par dizaine, c’est bien le métal. Je connaissais le métal progressif, le heavy métal, le métal industriel, et j’ai récemment découvert ce qu’on appelle le métal symphonique.

Vous prenez du métal, et vous lui rajoutez des composantes de musique orchestrale classique (piano, violons) et voila le travail.

Recherchant donc du métal symphonique instrumental, j’ai fouillé Bandcamp et je suis tombé sur le premier album des australiens de « Bend The Sky »

Il s’intitule « Origins ». Composé de 12 pistes (de 4 à 6 minutes), il propose une initiation intéressante à cette composante du métal. Dès la première piste, « Reform » qui commence par une intro au piano classique, on est ensuite projeté dans des rythmiques métal, même si le piano revient, accompagnés de guitares puissantes et d’une batterie juste ce qu’il faut de puissance sans tomber dans le lourd.

Il faut noter que les morceaux sont inspirés des canons de la musique classique : comme des choeurs qui entame le morceau « Tempest », par exemple. Sans oublier la présence de passages acoustiques qui permettent une montée en puissance des titres, comme sur « Glaciers ».

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La Suède, l’autre pays du Métal ? L’exemple avec Astolat.

Hier, je cherchais de la musique que l’on peut qualifier de métal progressif, un peu à l’image de ce qu’à fait Opeth durant la plus grande partie de sa carrière.

Mélanger du bon gros métal, du growl, du chant clair et des mélodies de 10 minutes super travaillées. Je vous conseille des morceaux comme « Ghost of Perdition » ou encore « The Leper Affinity » pour savoir ce que veux dire métal progressif.

Donc comme je le disais, hier, en allant sur Bandcamp et en fouillant la catégorie Métal, je suis tombé sur Astolat, et leur premier EP, « The Faceless Mask » .

Il ne faut pas se laisser avoir par la première piste titrée en suédois (et désolé, mon suédois est rouillé, donc je ne me risquerais à aucune traduction) qui nous propose un morceau uniquement au piano, chargé d’une forte dose d’ambiance assez glauque.

Et c’est à partir de la deuxième piste qu’on se prend une claque monumentale. Le titre éponyme de l’EP contient des mélodies typique du métal, mais assez travaillée (on est dans le progressif ici), avec une voix féminine en chant clair qui donne un côté accrochant au titre.

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Glass Kites : du rock progressif planant…

En mars 2012, je faisais la découverte de ce groupe de rock progressif canadien, et j’en parlais rapidement dans un billet cumulatif.

Plus récemment, le groupe a proposé une galette physique sous forme de digipack que je me suis empressé d’acheter.

Mais parlons donc du contenu 🙂

Après une intro rapide, un long morceau « Terra » propose une ambiance qui fait penser à celle de l’album « Animals » des Pink Floyd. Très étherée, vaporeuse, avec une voix de tête en fond.

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« Sainte Anne » : le dernier bijou de douceur d’Heligoland.

Heligoland, groupe d’origine australienne qui vit en France depuis 2007 a sorti le 28 janvier dernier, un nouvel album, « Sainte Anne ». J’avais déjà parlé en vitesse de l’album « Bethmale » dans un billet de février 2012.

Ce 5ième album, mixé de main de maître par Robin Guthrie – mais si, vous connaissez sur le groupe des Cocteau Twins – est un EP de 5 titres, enregistré en 2011 à Nans-sous-Sainte-Anne.

Le groupe, spécialisé dans une musique douce, planante, mâtinée de mélodies éthérée, nous propose encore un petit bijou. La voix presque fantomatique de Karen Vogt se laisse emporter par les mélodies, comme une feuille morte sur un cours d’eau.

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Epilogues, le retour en fanfare.

En juillet dernier, j’abordais le premier EP du groupe anglais Epilogues. Après un EP spécial noël – je ne suis pas franchement très fan de ce genre d’album – voici donc le nouvel album, un LP de 8 titres.

On retrouve ici toute la magie et les ambiances rêveuses qui ont fait le succès du premier EP.

On retrouve le mélange de guitares folk, de mélodies imparables, de textes finement cisélés qui font mouche à chaque fois. Sans oublier les mélodies au piano, comme dans « Atlas, At Last »

Mes coups de coeur à la première écoute ? « The Art of Being A », « Atlas, At Last », « Persephone » et bien entendu, le titre éponyme.

L’album en version physique coute 3£, et sera disponible à partir du 1er février. Inutile de vous dire que j’attends avec impatience de le rajouter à ma collection musicale.