Laissons les morts enterrer leurs morts… Mate en est l’exemple informatique.

J’ai déjà parlé du projet MATE, projet un peu « fou » qui a pour but de continuer de faire vivre la branche 2 de Gnome, après l’abandon de cette dernière en début d’année avec l’arrivée de Gnome 3.x.

Depuis la dernière fois, des dépots avec des paquets récents sont directement disponible, dixit le wiki d’Archlinux. J’ai donc eu la tache simplifiée.

Donc, une fois le dépot rajouté, je n’ai eu qu’à faire un petit :


yaourt -S mate-desktop-environment mate-video-player mate-calc mate-display-manager

Et l’ensemble s’est installé, même si un ou deux paquets ont du être recompilé.

J’ai volontairement gardé les paquets proposés par le dépot, et je dois dire qu’il manquent encore des éléments importants : pas de navigateur internet (Epiphany), ni le client courrier + agenda (Evolution).

Et pourquoi l’auteur est-il fan du Nyan Cat ?

Autant dire que si on ne rajoute pas de navigateur, l’ensemble est moins utilisable. Et je me demande si ce « fork » est bien utile. Gnome 2.32 est l’ultime rejeton de la branche Gnome 2, dont la première version est vieille de près de 10 ans.

D’ailleurs les notes de publications de la version 2.0 retranscrit un témoignage qui parle d’un utilisateur avec un Pentium 2 à 233 Mhz équipé de 96 Mo de mémoire vive 🙂

Ne vaudrait-il mieux pas abandonner un acharnement thérapeutique et concentrer les efforts sur l’amélioration des interfaces existantes ? Enfin, moi, je dis celà, mais je dis rien au fond 🙂

Archlinux et Unity… Troisième partie… en utilisant Qemu-kvm ?

M’étant déjà cassé les dents – et étant d’un naturel obstiné dans ce cas – j’ai voulu voir si le problème n’était pas lié à un bug plutôt vicieux de VirtualBox.

J’ai donc utilisé Qemu-kvm cette fois. Pourquoi Qemu-kvm ? Tout simplement car Unity2D fonctionne très bien dans Qemu-kvm 🙂

Et comme j’ai repris en main le paquet qemu-kvm disponible sur le dépot AUR d’Archlinux

Etant donné que le dépot que j’ai utilisé dans les articles précédents n’existe qu’en 32 bits, et que faire compiler 83 paquets ne m’enchante pas outre mesure, j’ai pris une installation d’Ubuntu 11.10 dans une machine virtuelle qemu-kvm (pour montrer que Unity fonctionne en 2D dans cet environnement qui ne supporte pas – encore ? – l’accélération 3D), et j’ai mis en parallèle une installation d’ArchLinux avec Xorg, les paquets Gstreamer, gnome (au cas où des dépendances ne seraient pas toutes installées avec le dépot de CityBusz), et puis le dépot ayatana de CityBusz.

Les deux dépots pour Archlinux étant franchement proche, celui de ChenXiaoLong utilisant le travail effectué par CityBusz :

Special thanks to thn81, L42y, City-Busz, and all of the other AUR maintainers that helped make it possible to run Unity under Arch Linux!

Ci dessous, une vidéo qui montre une ubuntu 11.10 fraichement installée et mise à jour. Ce qui prouve que Unity-2D fonctionne dans Qemu-kvm.

Pour la dite vidéo, j’ai utilisé une machine virtuelle classique, en utilisant cependant un image disque fixe au lieu d’une image agrandie dynamiquement, ne serait que pour éviter quelques ralentissements ennuyeux.

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Archlinux et Unity, complément.

Devil505 dans un commentaire m’a fait remarqué que l’article précédent sur le duo Archlinux + Unity était un peu « bizarroïde ».

J’ai donc repris une machine virtuelle neuve, puis j’ai tout installé en suivant les instructions, et pour éviter de faire des fausses manipulations avec le fichier .xinitrc, j’ai utilisé GDM. Ce dernier propose des sessions Unity, Unity-2D et Gnome.

J’ai donc fait une vidéo, montrant que je charge bien les modules virtualbox, puis que j’essaye de lancer une de deux versions d’Unity. Même si la version 2D est sur le point de réussir à se lancer 😉

Pour voir si c’était un bug de VirtualBox, j’ai créé en parallèle une machine virtuelle avec Ubuntu 11.10 en liveCD… Et avec succès.

Donc, deux hypothèses peuvent se présenter :

  1. Un bug vraiment vicieux de VirtualBox quand on émule une Archlinux
  2. Le dépot Ayatana n’est pas lançable aujourd’hui, car c’est un logiciel très complexe à mettre en place qu’ailleurs que sur Ubuntu.

A moins qu’il existe d’autres hypothèses à envisager ?

Archlinux et Unity ? C’est pas encore ça…

Devil 505 m’a signalé dans un commentaire l’existence d’un dépot pour Ayatana (unity et ses outils annexes) spécifique à Archlinux.

Après avoir installé une ArchLinux 32 bits avec les greffons gstreamer, Xorg (et les additions invitées de Virtualbox). De plus, pour des raisons d’homogénéité avec mon installation en dur, j’ai du activer le dépot [testing] dans la machine virtuelle. Enfin, j’ai rajouté le dépot d’Ayatana pour ArchLinux, en insérant à la fin du fichier /etc/rc.conf :


[ayatana]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://repo.ayatana.info/

L’installation d’Ayatana et Unity, et les personnalisations graphiques se faisant avec la commande suivante :


pacman -S ubuntu-desktop-meta ubuntu-artwork-meta

Et j’ai inséré les daemons networkmanager, cups, avahi-daemon, avahi-dnsconfd.

Par sécurité, je lancerais gdm à la main. Quoique pour commencer, rien ne vaut l’utilisation du bon vieux fichier .xinitrc, en rajoutant (commençons prudemment) à la fin de celui-ci, avec la session unity2D.


exec ck-launch-session unity-2d.session

Résultat ?

Rien, Xorg se lance puis se plante lamentablement… Idem si on prend unity.session (alias Unity en 3D).

Et Gnome-Shell, car il est possible que ce soit un bug de VirtualBox ? Non, malgré quelques manipulations un peu ennuyeuse, Gnome-Shell se lance, même s’il faut lui forcer la main.

Ayatanta pour Archlinux ? Des progrès à faire, à moins qu’avec ma malchance habituelle, je sois tombé sur une version du dépot pas vraiment utilisable 😉

Je réessayerais dans une quinzaine de jours, pour voir si la situation a évolué dans le sens d’un lancement réussi d’Unity sur ArchLinux.

Une partition / n’est jamais assez vide…

La partition / en informatique, c’est sur des systèmes unix-like (linux, les BSDs), l’endroit du disque dur où se trouve les logiciels du système, tout comme la partition /home stocke les données des différents utilisateurs. Du moins pour les distributions qui proposent une partition /home dès l’installation. Et avoir une partition /home séparée m’a sauvé plus d’une fois la mise !

En partant de la machine virtuelle créée dans un précédent billet, je vais vous montrer comment gagner de la place d’une manière assez rapide, sans pour autant déstabiliser le système.

Commençons par installer localepurge (sudo pacman -S localepurge ou apt-get install localepurge sur les distributions à base de debian, pour Fedora et les autres distributions, désolé, je ne sais pas).

Sur ce plan, on peut reprendre les infos de l’article du blog Choix Libre, mais il manque un réglage pour le fichier /etc/locale.nopurge.

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Soyons pratique : installons facilement et rapidement Gnome 3 et son shell sur Archlinux dans une machine virtuelle VirtualBox.

J’ai eu envie de rédiger ce petit tutoriel pour démystifier un peu le côté « apparemment » complexe d’Archlinux.

C’est assez brut de décoffrage, et je n’explique pas toujours le pourquoi du comment. Les Wikis francophone et anglophone d’Archlinux sont plus complets que je pourrais l’être dans ce simple article de blog 😉

Note 1 : Evidemment, je me suis concentré sur l’essentiel. Il faudrait ensuite rajouter de quoi gérer l’heure du système avec NTP, ou installer un pare-feu avec iptables, LibreOffice, installer Gnome-tweak-tool, etc…

Note 2 : Ce tutoriel est surtout une preuve de faisabilité. Pour une machine réelle, il faudrait remplacer les additions Virtualbox par le vrai pilote de la carte graphique.

J’ai donc eu envie de montrer qu’on pouvait installer rapidement (45 à 50 minutes en comptant le temps de récupération des paquets) une ArchLinux avec Gnome-Shell.

Pour les besoins de la démonstration, je vais prendre une machine virtuelle VirtualBox, équipée de 2 Go de mémoire vive, de 32 Go de disque, en ayant activé l’accelération 2D et 3D.

Sauf indication contraire, je garde les valeurs par défaut. Et chaque étape importante sera accompagnée d’une capture d’écran. Pour l’installation, je prends l’image officielle d’installation en version complète sortie en août dernier. J’ai préféré un OS en 64 bits, quoique cela est vrai pour la version 32 bits aussi 😉

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Et si on se faisait une Lubuntu à la sauce Archlinux ?

Lubuntu, c’est le mélange Lxde et d’Ubuntu. Aimant bien les trucs inutiles, j’ai voulu voir si je pouvais me faire un équivalent à cette nouvelle dérivée officielle d’ubuntu avec ArchLinux.

Même si le site officiel annonce que Lubuntu peut tourner avec 128 Mo, je vais être un peu plus réaliste, et utiliser une machine virtuelle avec 256 Mo de mémoire vive, 32 Go de disque, et un processeur 32 bits.

Oui, étant donné que Lxde est un environnement qualifié de léger, et dixit ses créateurs qu’on peut le faire fonctionner avec des machines datant de 1999, on va émuler une machine avec de très faibles ressources (contrairement à nos monstres de puissances qui sont parfois équipés d’octo-core, tout cela pour balancer des oiseaux dans des cochons, alors que pour envoyer Apollo 11 et ses congénères la puissance des ordinateurs était largement plus faible…)

Donc, voici les lignes de commandes que j’ai utilisé :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-system-i386 --enable-kvm -m 256 -k fr -soundhw all -hda disk.img -cdrom archlinux-2011.08.19-netinstall-i686.iso -boot order=cd &

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Allez, un test à la c** ! Voyons quel est le gestionnaire de paquets le plus véloce :)

Les gestionnaires de paquets sur les distributions gnu/linux sont principalement : rpm (yum), deb (aptitude / apt-get). Il existe d’autres gestionnaire, comme pacman (ArchLinux), pacman-g2 (Frugalware) pour ne citer que les principaux formats de paquets alternatifs au duo rpm / deb.

J’ai voulu comparer yum, aptitude et pacman. La comparaison se base sur la durée nécessaire pour installer un logiciel aussi imposant que LibreOffice.

Ce test n’a aucune valeur scientifique, j’ai juste vouloir voir la différence de vélocité des trois gestionnaires de paquets.

J’ai donc utilisé VirtualBox, avec une Fedora 16 beta à jour (gnome 3.2), une Debian Wheezy à jour (gnome 2.30.2) et une ArchLinux avec le dépot testing activé (gnome 3.2).

VirtualBox en action :)

Chaque machine virtuelle est doté de 2 Go de mémoire vive, et d’un disque virtuel 32 Go.

Pour la Fedora, j’ai du lancé Gnome-Shell à la main. Pour Archlinux – et pour une raison à déterminer – j’ai du me passer de GDM qui me gelait la machine virtuelle et lancer Gnome-Shell en utilisant le bon vieux startx 🙂

Pour la Debian Wheezy (future Debian 7.0), le hic est que LibreOffice est déjà préinstallé. J’ai donc passé un peu de temps à virer la version installée avant d’en installer un nouvel exemplaire.

On va utiliser l’ordre alphabétique, et commencer par Archlinux.

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En vrac’ rapide et plus ou moins libre.

Pour finir la semaine 😉

Allez, bon week-end quand même !

WindowMaker… Quand l’interface de NeXT est reprise par le logiciel libre.

Quand j’ai commencé à tâter du logiciel libre et du linux, c’était en 1996. Une interface qui avait pas mal de succès entre 1996 et 2002-2003, c’était WindowMaker.

Inspiré par l’interface de la deuxième boite de Steve Jobs, NeXT, WindowMaker reprend les bases de NeXTStep, qui était la surcouche graphique d’un noyau mach et d’un userland BSD… Tout comme un certain MacOS-X depuis plus d’une dizaine d’années maintenant.

Mais fermons cette parenthèse historique. Durant de longues années, WindowMaker est resté « inactif », et puis, il y a environ 2 ans, le projet est reparti, sous le nom de WindowsMaker-crm.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la Archlinux en 64 bits, et j’ai suivi les recommandations du Wiki pour installer une version de développement de WindowMaker-crm.

J’ai rajouté quelques outils en me basant sur les suggestions d’un des auteurs de la distribution ArchBang. Car contrairement à un Gnome, un KDE ou encore un Xfce, WindowMaker ne propose que les bases. A l’utilisateur de rajouter les outils qu’il veut rajouter par la suite.

Des outils comme leafpad, ou encore PcManFM.

J’ai fait une petite vidéo de la version en cours de développement de WindowMaker. J’ai utilisé aussi VLC, Midori, Abiword et Gnumeric.

Ce qui est agréable, modulo le fait que c’est encore une version incomplète, c’est que tout peut se configurer à la souris. Avec quelques effets spéciaux typiquement années 1980 quand on enlève une application du dock de droite.

La vidéo parle pour elle même. Bon, je me suis limité au strict minimum pour le lancement de WindowMaker, en utilisant le bon vieux startx. Mais le plus important, c’est l’interface en action, pas le moyen de la lancer.