Sur les vidéos françaises qui paraissent sur Youtube, quand on évoque EndeavourOS, je suis parfois invoqué. Cependant, mon implication est plus que réduite.
Cela fait près d’un an que je n’ai plus posté le moindre sujet par moi-même, en dehors des traductions de notes de publication d’une nouvelle version.
Je ne participe plus aux bêta-tests du projet depuis 18 mois au bas mot. Cela reste un projet de haut vol pour découvrir le monde archlinuxien sans trop se prendre la tête et sans oublier une caractéristique : c’est centré autour du terminal et de la ligne de commande.
Pour la 50 000e fois – environ – je précise que les bases Archlinux pures se gèrent sur le long terme en passant par la ligne de commande. Même si des outils comme pamac sont bien pratique par moment 🙂
Vouloir ignorer ce point, c’est se condamner à de mauvaises surprises. J’ai pondu une vidéo il y a plusieurs années où je vous faisais prendre conscience de votre compatibilité potentielle avec le monde des archlinux pures :
Oui, c’est vieux, c’est sur peertube.fr 🙂
Il y a des points avec lesquels je suis en désaccord avec EndeavourOS : l’utilisation de dracut à la place de mkinitcpio et l’imposition de son dépôt tiers sur les dépôts officiels.
Mis à part ces deux points, c’est un projet que je conseillerai à une personne qui a vraiment envie de mettre les mains dans le cambouis et qui n’a pas peur de le faire.
Les autres ? Allez donc voir ailleurs si vous pouvez trouver votre bonheur. Il y a suffisamment de distributions sérieuses Ubuntu et ses dérivées et LinuxMint, Manjaro Linux (oui, même elle), OpenSuSE, Fedora Linux, Slackware, Debian GNU/Linux et ses dérivées comme MX Linux pour s’y retrouver. J’ai sûrement dû en oublier, mea culpa.
Inutile de prendre des projets perdus au fin fond du classement de curiosité de Distrowatch, vous serez immanquablement déçus.
Sur ce, je vous laisse, je retourne à l’écoute du deuxième album d’Opeth, « Morningrise ».