En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque semaine, quelques liens jetés en vrac’ pour s’occuper de la fin de semaine. Commençons par le logiciel libre.

  • Vous aimez vivre dangereusement ? Utiliser une version non finie de Plasma 5.4 vous branche ? Alors, jetez un oeil du côté de l’annonce de la « Archlinux Canada Dry », j’ai nommé la KaOS. L’annonce en franglais vous donnera tous les détails techniques. Pour les personnes curieuses, une capture d’écran un peu plus bas.
  • Beastie a fini d’affuter sa fourche… FreeBSD 10.2 est enfin annoncé comme stable, avec plein de bonnes choses, dont une compatibilité linux mise au goût du jour 🙂
  • Fan de virtualisation libre ? Vous avez de la chance, la nouvelle version majeure, la 2.4.0 de Qemu pointe le bout de ses octets. Plus d’info sur le changelog qui va bien.
  • Le papa de la HandyLinux a réactivé son blog. Attention, c’est du très lourd 😉

Parlons culture maintenant.

Ajout au 16 août 2015 : à la demande d’Isabelle Rozenn-Mari, je rajoute les précisions suivantes, directement copié du courrier que j’ai reçu de sa part  :

Autre point à souligner : ce roman participe au concours des auteurs indépendants sur Amazon, alors c’est le moment de me soutenir !!! Pour cela, il vous suffit, après lecture, de le noter et de laisser un commentaire.

En parallèle, je vous invite également à participer à mon propre concours afin de tenter de gagner un livre papier dédicacé. Pour cela, il vous suffit de m’envoyer un petit mot pour me dire que vous participez en me précisant votre nom d’utilisateur sur Amazon.

L’adresse de contact d’Isabelle se trouve sur son site personnel.

Le tirage des 3 gagnant(e)s se fera en octobre.

Fin de la parenthèse 😉

Comme promis, la capture d’écran de la KaOS avec Plasma 5.4rc.

KaOS 2015.08 - Plasma 5.4rc

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère qu’en écoutant de la bonne musique, mon projet scriptural en cours arrivera à redémarrer un tant soit peu, étant donné qu’il est au point mort ou presque depuis plusieurs mois 🙁

Bon week-end !

Vieux geek, épisode 36 : MS-Windows Neptune, l’ancêtre oublié.

Dans la deuxième moitié des années 1990, le géant Microsoft domine le monde du PC. OS/2 est moribond, la génération 9x de MS-Windows équipe 99,5% des PCs. Le monde professionnel a droit à la génération NT de MS-Windows, avec MS-Windows NT 3.1 dès 1993, suivi de la version 3.5/3.51 en 1994 et 1995. NT 4.0 est sorti avec une interface mimant celle de MS-Windows 95 dès 1996.

Plus l’an 2000 approchait, plus la volonté de fusionner les deux branches en gardant le noyau NT et en utilisant l’interface de la branche personnelle se fait pressante.

Alors que le code de MS-Windows NT5 alias MS-Windows 2000 est en cours de finalisation, une branche est lancée pour développer une version de MS-Windows 2000 à destination du grand public. C’est ainsi que le projet Neptune voit le jour.

Cependant, le projet sera abandonné fin 1999, et le détesté MS-Windows Millenium (septembre 2000) servira de version d’attente avant qu’un MS-Windows grand public basé sur le code de NT5 (alias 2000) sorte. Un certain… MS-Windows XP, sorti en août 2001 et dont le support technique a été débranché le 8 avril 2014.

Pourquoi cette longue introduction ? Simplement, c’est qu’en regardant un vidéo « Colis de Fan » d’Electronik Heart, Fabien a reçu un CD contenant une version de MS-Windows Neptune. J’ai ensuite fouillé la toile pour trouver une ISO de décembre 1999, et je l’ai trouvé. Je ne vous dirais pas où, mais si vous savez chercher… 🙂

J’ai eu envie de voir ce qu’elle avait dans le ventre à l’époque. Faire ainsi un peu de paléo-informatique.

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Bodhi Linux 3.1 : Comment survit la distribution revenue d’entre les mortes ?

Avec la vivacité de l’actualité en ce qui concerne les distributions GNU/Linux en ce mois d’août 2015, j’ai trouvé logique de faire un article sur la Bodhi Linux 3.1 qui sort 6 mois après la version de la résurrection de cette distribution à l’histoire mouvementée.

En février 2015, j’avais consacré un article à la Bodhi Linux 3.0.

Je le concluais ainsi :

[…]La Bodhi Linux est vraiment très légère, mais elle a cédé à la mode des icones aplaties. Il n’y a que peu d’outils, et devoir passer par le App Center est un peu contraignant, surtout avec l’absence des traductions dans LibreOffice par exemple.[…]Le gros point noir de cette version de la Bodhi sont les icones mochissimes. C’est d’ailleurs le seul point noir, mis à part la logithèque un peu légère, et certains logiciels mal traduits.

6 mois sont donc passés et dans l’annonce de publication de la nouvelle mouture de cette distribution basée sur la Ubuntu 14.04.1 LTS, à laquelle a été rajouté un noyau 3.16.x, on apprend l’existence de deux versions. La version dite legacy et qui propose Enlightenment e19. La deuxième propose l’environnement maison, dit Moksha, dérivé d’Enlightenment e17. Dans une page du site, les développeurs de la distribution explique le pourquoi du comment de la naissance de l’environnement.

En gros, Moksha Desktop est né pour trois raisons :

  1. La volonté d’avoir une base stable et sans bugs non corrigés par les développeurs d’Enlightenment qui sont déjà focalisés sur la version suivante.
  2. La course à l’échalotte des versions depuis la sortie d’e17. Trois versions en l’espace de 3 ans, c’est trop rapide pour rendre serein un environnement.
  3. La version d’Enlightenment e18 a été une horreur pour les développeurs de la Bodhi Linux.

Même si pour le moment l’environnement n’est qu’en version 0.1.0, il bénéficie du travail développé sur les 12 années nécessaires pour voir naître Enlightenment e17. En gros, ce sont les mêmes principes qui ont été invoqués pour la naissance de Mate Desktop et Trinity Desktop Environment.

J’ai donc récupéré l’ISO de la version officielle, et j’ai créé dans VirtualBox une machine virtuelle prenant comme base une Ubuntu avec 2 Go de mémoire vive, 128 Go et 2 CPUs virtuels. Au premier lancement, on sent que l’on est face à une ISO créée avec un outil à la RemasterSys.

Le démarrage est assez rapide et Moksha nous accueille, avec une présentation à la MS-Windows comme on a pu avoir depuis 1995, modulo le passage des versions 8.x de l’OS de Microsoft.

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La musique, un produit de luxe désormais pour certains artistes et groupes ?

Je suis un grand amoureux de musique. Avant que vous ne protestiez devant cette affirmation, voici une vidéo rapide de ma musicothèque physique en ce 11 août 2015.

Maintenant que ce point est éclairci, cet article est en quelque sorte la suite d’un écrit précédent sur le prix exorbitant de certains albums. Je suis un grand fan des tendances progressives de certains genres musicaux, que ce soit avec le folk, le metal ou encore avec le rock.

Comme vous avez pu le constater, ma bible dans ce domaine, c’est Bandcamp. On y trouve le meilleur comme le pire, quelque soit le genre musical concerné. Pour faire un premier tri, je me base sur la pochette. Ensuite, on passe à la présence ou pas d’une version physique. En dernier lieu, le prix demandé.

Il y a une règle d’or que j’applique pour éviter dans les excès. Pas plus de 6€ à 8€ pour un album en numérique. Pour une version physique, maximum 12 à 15€,  20€ pour une « double galette ». Ensuite, il faut compter avec les frais de ports. Certains artistes et groupes nord américains se retrouvent parfois avec des frais de ports plus importants que l’album en lui-même. Ce qui me refroidit un brin.

Cependant, on a droit à des mauvaises surprises, comme l’album dont je parle ci-après. Je ne nie pas le droit des artistes et groupes à vouloir choisir une somme qui leur convienne, mais il ne faut pas non plus tomber dans des extrèmes qui condamne les ventes par la suite.

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14 mois sans Adobe Flash : bilan sur le « long terme ».

Début juin 2014, je me décidais de faire exécuter une commande sur ma distribution Archlinux :

yaourt -Rcs flashplugin

Oui, j’effaçais le greffon Adobe Flash de mon ordinateur. Il faut dire que le dernier frein que j’avais à l’époque, c’était l’utilisation de Bandcamp. Mais comme celui-ci fonctionnait très bien avec les technologies audio HTML5, pourquoi s’ennuyer ?

14 mois sont passés, et j’ai voulu faire un bilan de cette année sans le greffon ou plutôt l’usine à faille de sécurité d’Adobe. Les quelques jours de blocage du greffon Adobe Flash par la Fondation Mozilla ont été épiques et suffisamment relayés.

Outre le fait que j’ai un logiciel non libre en moins sur mon ordinateur et que les implémentations libres de Flash sont au mieux risible, au pire pitoyable et qu’il faut savoir arrêter l’acharnement thérapeutique, je n’ai pas vraiment subi de pertes énormes.

Mis à part Deezer – qui n’est pas une grosse perte au final – les principaux sites audios et vidéos fonctionnent très bien, sinon mieux avec les technologies HTML5. Que ce soit Youtube, Dailymotion, Bandcamp, Jamendo ou encore le moribond Soundcloud, nul besoin de la faille de sécurité ambulante qu’est Adobe Flash. Je n’ai pas pu vérifier pour Spotify, n’ayant pas de compte ouvert sur le dit site.

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