Mise en repos du blog.

J’ai décidé de mettre en repos le blog pour une durée indéterminée. J’ai besoin de temps pour me ressourcer, et tenir le blog ne me permets pas de consacrer tout le temps qui m’est nécessaire pour cela.

J’ai aussi fermer les commentaires – histoire de combattre les robots spammeurs de blog – et de ne pas avoir besoin de venir autoriser ou non les commentaires qui pourraient être posté.

Si vous désirez me contacter : fredbezies @ gmail . com (suffit de recoller les morceaux).

A dans quelques temps.

J’ai révé d’une machine 100% libérée.

En testant dernièrement une image de la distribution Gobuntu sur mon portable, je me suis aperçu qu’elle est devenue presque utilisable.

Presque à cause des obligatoires pilotes pour mon circuit Nvidia GeForce 7000M et mon circuit wifi atheros 5007eg qui nécessite – pour les distributions 64 bits, étant l’avenir des distributions linux, les processeurs produits par Intel et AMD étant des 64 bits depuis environ 2 ans – un enrobage du pilote windows XP 64 bits avec ndiswrapper.

Le reste des logiciels pouvant poser problème comme Java ou flash étant quasiment résolus avec des outils comme Iced Tea ou Swfdec (je préfère me taire sur les pitoyables résultats de Gnash sur des sites de vidéos en ligne).

Il est vrai qu’il existe des projets pour le développement de pilotes libres pour les circuits nvidia et pour les circuits Atheros. Mais les projets sont encore trop « jeunes » pour être utilisable dans la vie de tous les jours 🙁

Peut-être que d’ici un an ce sera le cas ? Ce serait quand même vraiment agréable.

Et Syllable dans tout cela ?

Si quand on parle d’OS libres, le premier nom qui viennent à l’esprit est Linux, ou pour les plus « geek » un BSD (comme FreeBSD, NetBSD ou encore OpenBSD), qu’en est-il de Syllable, ce dérivé d’AtheOS ?

Mes derniers tests remontaient à l’époque de la version 0.5.5, et j’avoue que je n’avais plus eu l’envie de me tourner vers Syllable. Mais c’est l’annonce du port de Syllable sur l’eeePC d’Asus qui m’a donné envie de jeter un oeil à la dernière version officiellement disponible, la 0.6.5.

Ayant récupéré l’image ISO (compressé en 7zip), j’ai crée une image disque de 16 Go, puis j’ai lancé la virtualisation en lui donnant 512 Mo de mémoire vive.

fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 syllable.img 16G
Formatting 'syllable.img', fmt=qcow2, size=16777216 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 512 -hda syllable.img -cdrom SyllableDesktop-0.6.5.i586.iso -soundhw es1370 -boot d &

Bien que l’installation soit à 90% en mode texte, elle est assez « simple ». L’écran de démarrage est tout en ton pastel, très agréable à la vue.

Début de l'installation de Syllable

Autre partie de l'installation de Syllable

La première connexion se fait en root, et j’ai donc changé le type de clavier utilisé, la résolution, et la langue employé. Sans oublier de rajouter un compte utilisateur. Le tout se réglant via un panneau de préférences très bien conçu.

Gestion des préférences de Syllable

ecran de connexion de Syllable

Il y a parmis les outils fourni un navigateur Web, basé sur Webcore. La version fournie avec l’OS est la 0.6alpha1, bien qu’une version plus récente soit disponible sur le site de Syllable. Seul le circuit son émulé – un es1370 – n’était pas reconnu.

ABrowse sous Syllable 0.6.5

J’avoue que j’ai été plus qu’agréablement surpris par cet OS qui fera surement plaisir aux blasé(e)s des OS alternatifs « classiques ».

Evidemment, vu le numéro de version, inutile de préciser qu’il y a encore quelques manques, mais il est déjà très agréable d’emploi, et c’est le principal.

Et sans vouloir jouer les trolleurs, je pense que la version 1.0 de Syllable sortira bien avant la première version stable d’un certain GNU Hurd 🙂

Vers un démarrage toujours plus « propre » ?

Je suppose que c’est une nouveauté récente dans le développement de la distribution Hardy Heron.

Désormais, quand le nombre de redémarrages (par exemple pour une personne qui éteint sa machine chaque soir) qui nécessitent une vérification du contenu des partitions. (man e2fsck pour plus d’information).

Si sous des versions précédentes d’Ubuntu, si la vérification avait lieu, on passait du mode de démarrage graphique en mode texte, typique pour effrayer le débutant sous Linux.

Désormais, quand la vérification s’effectue, un texte arrive, informant l’utilisateur. J’ai fait une photo, mais le résultat n’est pas superbe.

Vérification des disques au démarrage

Intéressant, non ? 😉

KVM par l’exemple : installation d’une mandriva 2008.1 AMD64 « virtualisée ».

Dans un article précédent, je parlais de KVM. J’ai récupéré une image ISO du DVD de la version « free » d’une Mandriva 2008.1 (alias 2008 Spring) pour AMD64.

J’ai donc décidé de créer une image de disque dur de 32 Go, et d’allouer 768 Mo à la machine virtuelle, ainsi qu’un circuit son ES1370.

La création d’une image disque est assez simple. Dans une console :

$ qemu-img create -f qcow2 mandriva.img 32G
Formatting 'mandriva.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB

La ligne de commande de lancement est assez simple bien qu’un peu longue 😉

$ kvm -m 768 -hda mandriva.img -cdrom mandriva-linux-free-2008-spring-dvd-x86_64.iso -localtime -soundhw es1370 -boot d &

En gros : -m = taille de la mémoire en Mo, -boot désigne le lecteur de démarrage, -k donne le clavier à utiliser.

Voici donc l’écran de démarrage d’installation de la Mandriva 2008.1 :

Ecran de démarrage de Mandriva 2008.1 dans KVM

Pour me simplifier la tâche, j’ai laissé les options par défaut, utilisant KDE comme environnement de bureau principal. L’installation et la configuration a duré une grosse demi-heure. Le circuit son émulé fonctionne très bien, idem pour la connexion réseau. Et la résolution écran choisie colle à ce que je voulais : du 1024×768.

Cet article n’ayant pas pour but d’être un test exhaustif de la distribution en question, mais plus une preuve de faisabilité, je me limiterais à une capture d’écran : celle de Firefox 2.0.0.13 qui prouve que c’est bien une distribution 64bits qui est utilisée.

Firefox 2.0.0.13 dans une Mandriva 2008.1 64bits sous KVM

Je pense avoir trouvé MON outil de virtualisation, et j’avoue avoir été agréablement surpris par la qualité de KVM.

KVM : la solution « ultime » de virtualisation pour les libristes ?

C’est ce billet de LLamgui qui m’a donné envie d’utiliser une solution de virtualisation libre, KVM.

A cause d’un bogue ennuyeux qui « tue » le support de la touche ctrl de droite du clavier, rendant l’utilisation de VirtualBox impossible, et surtout voulant avoir une virtualisation« virtualisation d’OS 64bits sans passer par un logiciel propriétaire comme VMWare Server, je me suis tourné vers KVM. Et comme j’utilise un PC portable propulsé par une génération de processeur AMD intégrant un support matériel pour la virtualisation, pourquoi ne pas en profiter ? 😉

L’installation sous ma Ubuntu Hardy Heron AMD64 a été assez simple, ne demandant qu’un redémarrage pour me permettre l’utilisation de KVM sans passer par le compte root.

Maintenant, je pourrais virtualiser autant d’OS que j’aurais besoin. Sans me prendre la tête outre mesure et en restant dans le logiciel libre, ce qui me fait assez plaisir.

Reste deux logiciels propriétaires encore indispensable : le pilote pour mon circuit wifi, et celui pour mon circuit graphique nvidia… Et j’aurais une machine propulsée à 100% par du logiciel libre 😉

Un article d’aperçu de la Fedora 9 AMD64 sera le premier test grandeur nature de KVM sur ma machine 😉

Succombons à la petite mode « geekienne » du moment ;)

fred@fred-laptop:~$ history | awk '{a[$2]++ } END{for(i in a){print a[i] " " i}}'|sort -rn|head
14 cd
12 sudo
3 tar
3 ls
2 unzip
2 nslookup
2 mc
2 chmod
1 whois
1 ./update-sm.sh

Cette série de commande qui analyse l’historique de la saisie en console, je l’ai trouvé en fouillant sur divers planets, dont planet Fedora-fr, que je lis, bien que n’étant pas utilisateur de la distribution Fedora.

La dernière entrée étant celle d’un script que j’ai jadis rédigé pour automatiser la récupération du code source de développement de SeaMonkey.

Inutile donc indispensable : le test de geekitude ;)

Si l’on en croit la définition « wikipédienne » (oh, le beau néologisme), le geek est :

une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis, généralement l’informatique. Le type même du geek a un profil scientifique et est féru de superhéros et de science-fiction.

A ne pas confondre avec le « nerd » :

une personne à la fois socialement handicapée et passionnée par des sujets liés à la science et aux techniques.

Cette précision faîte, cela nous amène au test de « geekitude ».

Mon score ? 16,28788 – Geek

J’avoue avoir été un peu déçu de la faiblesse de mon score.