Total Recall version 2012, une sombre daube, désolé pour l’excellent plat de cuisine.

Si on me dit Total Recall, je répondrais : 1990, Paul Verhoeven, Arnold Schwarzenegger, Sharon Stone, une histoire bien ficélée qui tient en haleine, et qui se déroule sur la Terre et sur Mars, et surtout une action rondement menée, justifiée.

Total Recall 2012

J’ai voulu jeter un oeil sur la version 2012 du film, et mal m’en a pris. On se retrouve uniquement sur la planète tTrre, avec une histoire de tunnel qui traverse la planète de part en part, avec des décors d’une Union Fédérale Britannique qui sont la copie conforme ou presque de l’ambiance glauque du chef d’oeuvre de Ridley Scott, Blade Runner, et dont il copie de nombreux points : ne serait-ce que la scène du piano.

La nullité du scénario est mal caché par des effets spéciaux à foison. L’ennui est palpable dès les premières minutes. Une torture pour l’intérêt qu’on devrait porter à un film.

Le film est tellement mauvais que j’ai laissé tomber au bout de 30 minutes. Si vous voulez vous économiser à la fois une déception et quelques précieuses piécettes, laisser tomber cette version qui n’arrive même pas à l’orteil de la version originale.

Et une note pour les scénaristes en mal d’histoire : pitié, ne nous faites plus de remake, creusez vous la cervelle au lieu de massacrer des films en voulant les refaire !

Fedora Linux 18, plus c’est long, plus c’est bon ? ;)

La Fedora Linux 18, la Duke4Ever de la série – uniquement 2 mois de retard sur la feuille de route initialement prévue – sortira le 8 janvier prochain.

Pour avoir une idée de la version finale, sans passer par une version béta que j’aurais mis à jour, je suis allé sur la page des « Nightly live composes » qui permet de récupérer les dernières préversions de la future Fedora Linux 18 en ISO installable.

J’ai récupéré la dernière ISO en date, en version « desktop » et 64 bits, la 20121225.12 au moment où je rédige cet article.

Elle pèse environ 960 Mo, ce qui est une rupture avec la sacro-sainte taille des 700 Mo. L’image est hybride, et peut être copiée sur une clé USB avec un simple dd en ligne de commande. Et pourquoi une telle taille ? L’intégration par défaut d’un certain LibreOffice doit y être pour quelque chose 😉

J’ai ensuite créé une machine virtuelle VirtualBox pour tester l’ensemble.

Continuer la lecture de « Fedora Linux 18, plus c’est long, plus c’est bon ? 😉 »

Le testament de Jon Lord : une sacrée claque.

Jon Lord, décéde en juillet 2012 était l’organiste d’origine et un des co-fondateurs d’un petit groupe de rock né en 1968, Deep Purple.

En 1969, au début de sa période faste « Mark II », le groupe enregistre un concert qui mélange musique classique et rock. C’est le « Concerto for Group and Orchestra« .

Au début des années 2010, Jon Lord a eu envie de revisiter ce concerto mythique, et en 2011, il recrute la crème des guitaristes : Joe Bonnamassa (que l’on entend dans le premier mouvement), Darin Vasiliev (deuxième mouvement) et un certain Steve Morse, guitariste actuel de Deep Purple (dans le dernier mouvement).

Sans oublier Bruce Dickinson, voix des Iron Maiden ou la sublime voix de Kasia Taska.

L’album en question s’appellant : « Jon Lord – Concerto For Group and Orchestra. »

Et quand on se le met sur la platine, on sent le travail qui a été fait pour dépoussiérer l’original qui était déjà d’excellente facture.

Les 46 minutes du Concerto passe sans qu’on s’en rende compte, car c’est un pur régal pour les oreilles.

Si vous ne connaissez pas ce Concerto, vous ne pouvez que vous régaler, et voir à quel point la musique classique peut se marier avec le rock de haute facture !

Je remercie au passage mon ami portraitiste et caricaturiste qui est aussi un fou de musique pour m’approvisionner toujours en album de qualité 😉

En vrac’ rapide et libre de la Trève des Confiseurs.

Après l’orgie culinaire du 24 au soir, et avant de préparer celle du 31 au soir, profitons de la trève de Confiseurs.

C’est tout pour aujourd’hui, je vous quitte, j’ai « Reverie/Harlequin Forest » d’Opeth qui m’appelle 😀

Forks : quand le classique se mélange à la musique d’ambiance.

Ce qui est bien avec la musique classique, c’est qu’elle se marie avec presque tous les genres musicaux. Et quand elle se marie avec la musique dite d’ambiance, cela donne un bijou comme Forks, le projet de Jamie Ball.

Je suis tombé dessus en fouillant les albums fraichement sortis sur Bandcamp, et dès la première piste, « First Beach », j’ai été emporté. Ce mélange entre mélodie classique et ambient m’a agrippé l’oreille.

Dès le deuxième morceau, « La Push », je me suis dit que l’album valait vraiment le détour.

Le troisième titre m’a fait craqué, et j’ai commandé le paquet en version deluxe qui porte bien son nom : l’album en format CD dans un boitier DVD mince, 3 cartes postales, 3 marques-pages. Et surtout, si vous voulez la version « deluxe », il n’y en a que 50… Autant dire qu’il risque de très vite partir.

Le quatrième titre est un peu plus inspiré jazz, et le dernier titre nous replonge dans cette ambiance orchestrale qui baigne l’ensemble de l’album. C’est un pur bonheur que d’écouter cet album.

C’est mon dernier coup de coeur de l’année 2012 – je sais, il reste une semaine – et je sens que l’album va tourner en boucle sur ma mini-chaine hifi !

Allez, c’est trop bon, je retourne l’écouter !

CinnArch 2012.12.21 : cadeau de Noël pour les fans de Cinnamon ?

Alors que la très bonne Manjaro Linux sort en version 0.8.3, j’avais envie de parler d’un autre projet dérivée d’Archlinux, la Cinnarch. J’avais déjà parler de sa version « alpha » en août dernier.

Contrairement à la Manjaro Linux qui a pris un « instantané » des dépots ArchLinux, et les fusionnent à intervalle régulier, CinnArch a fait un autre choix : prendre une ArchLinux « pure » et lui rajouter les dépots nécessaires à l’installation de l’environnement Cinnamon.

La sortie de la version 2012.12.21 (oui, le jour du bug du calendrier Maya) est l’occasion révée. Et coté logiciel, c’est assez frais : Noyau Linux 3.6.10, Xorg 1.13.1, Gnome 3.6.2, Cinnamon 1.6.7. A noter la présence de l’outil PacmanXG pour gérer en graphique les logiciels installés.

Après avoir récupéré l’ISO 64 bits via la page du site officiel, j’ai créé la machine virtuelle habituelle VirtualBox.

Une fois la langue choisie, on démarre. L’os démarré, un écran d’accueil apparait, bien que l’option de l’installation graphique soit indisponible. L’installateur semi-graphique est apparamment celui de l’ISO archboot, légèrement revampée.

Continuer la lecture de « CinnArch 2012.12.21 : cadeau de Noël pour les fans de Cinnamon ? »

Mes prédictions pour 2013.

Avec une journée de retard sur la date prévue (normalement, je comptais faire ce billet le 22 décembre), voici donc mes prédictions pour l’année 2013.

C’est rangé par ordre de pagaille – comme disait une de mes collègues – désolé.

Commençons par l’occasion manquée de l’année sur le bureau Linux, j’ai nommé la LinuxMint. Elle avait tout cette année pour prendre son envol, en proposant une vraie distribution à publication en flux continu avec son interface Cinnamon par dessus. La LinuxMint Debian Edition est un fiasco, avec des « services pack » réguliers qui est tout sauf de la publication en flux continu.

Dommage pour la LinuxMint, qui finira par rester comme une Ubuntu « multimédia-isée » et un environnement graphique maison. C’est le genre d’occasion manquée dont on se mord les doigts rapidement.

Toujours dans le domaine des distributions Linux, je pense que Mageïa va prendre de l’assurance, et séduire de plus en plus. Quant à OpenMandriva, je suis pour l’euthanasie dans les cas désespérés comme celui-ci.

Ce qui sera – à mon très humble avis de vieil utilisateur linuxien – une tendance pour l’année 2013, ce sera la présence croissante de distributions plus ou moins dérivée d’Archlinux.

Même si en février dernier, je ne donnais pas cher de la Manjaro Linux, la sortie de sa version 0.8.0 a changé la donne. Et je pense qu’elle se fera une sacrée place au soleil en 2013.

Toujours dans le domaine des distributions basées sur Archlinux, une distribution qui a bien évolué, c’est la CinnArch. Même si sa version alpha en août dernier ne m’avait pas emballé, les dernières versions sorties sont largement plus intéressantes.

Je lui consacrerais un article dès que possible.

Coté projet qui vont passer l’arme à gauche en 2013, je pense qu’on peut prendre le fork d’udev développé par Gentoo – pour « combattre » systemd, eudev. A force de vouloir réinventer la roue. Et je pense que Mate sera sur la pente descendante, un mode « gnome historique » étant prévu pour Gnome 3.8.

Sur le plan du matériel, je pense que l’année 2013 sera celle qui verra exploser les tablettes à moins de 100 € : pourquoi dépenser l’équivalent du prix d’un ordinateur pour un appareil qui n’a ni clavier, ni souris ni lecteur optique ?

Dans le secteur de la téléphonie mobile, je pense qu’on verra disparaître un ou deux MVNOs, comme jadis la concentration a eu lieu dans le domaine de la connexion à internet. Seuls ont survécu ceux qui avaient du réseau réel. Et la poudre aux yeux qu’est la 4G pour environ 80% de la population métropolitaine continuera de faire parler d’elle.

Voila, j’avoue que je ne suis pas trop inspiré par 2013. On fera un premier point en mars 2013 🙂

Concours Ghost Marrow : les réponses et le tirage.

Le concours vient de clore ses portes, il y a une trentaine de minutes, en ce jour du bug du calendrier Maya, à minuit.

Voici donc les réponses.

1) Aurielle Zleiter alias Ghost Marrow cite parmi ses influences Beth Gibbons, voix de Portishead. Le groupe a sorti un album éponyme, « Portishead ». Mais en quelle année ?

En 1997.

2) Toujours en parlant de Beth Gibbons, elle a sorti un album en solo avec Rustin Man. Comment s’appelle le dit album ?

Out Of Season, en 2002.

3) Le pseudonyme employée par Aurielle Zleiter contient le mot Ghost. Or, le groupe Nine Inch Nails a sorti un double album instrumental connu sous le nom de Ghosts I-IV. En quelle année est-il sorti ?

En 2008, dixit le site officiel du groupe.

4) Le groupe de Death Metal progressif – oui, ça existe – suédois Opeth a sorti un album contenant le mot ghost dans le titre. Est-ce « Ghost Reveries » ou « Ghost Memories » ?

Ghost Memories en 2005.

5) Dernière question, toujours en relation avec le terme « ghost ». Un groupe anglais de rock progressif a sorti en 1975 un album du nom de « Time Honoured Ghosts ». Comment s’appelle le groupe en question ?

Barclay James Harvest, même si l’album « Time Honoured Ghosts » n’est pas le meilleur du groupe.

Et voici donc le tirage. Désolé pour la voix, mais j’ai un début de gros rhume.

Voila, c’est tout !

Summer Fades Away : quand Mono s’exporte dans l’Empire du Milieu.

Mono, c’est le célèbre (hum) groupe de post-rock japonais que j’ai découvert via leur concert « Holy Ground : NYC Live with The Worldless Music Orchestra« .

Via un post dans la communauté Post-Rock sur google+, et en fouillant via des liens, je suis tombé sur le premier album de Summer Fades Away, « We Meet the Last Time​,​Then Departure »

Publié sur le label pékinois 1724 records, le groupe fortement inspiré par Mono, propose un style équivalent, en légèrement moins saturé, mais tout aussi bon. Un mélange de cordes, de clavier, de percussion qui emporte l’auditeur en moins de deux. Mais toujours en douceur, et progressivement.

L’album dure 45 minutes (pour uniquement 6 titres, qui durent de 3 à 9 minutes). Le titre « central », Yukiho, offre une pose tout en douceur, tout en légèreté qui intrigue au départ, qu’on pourrait qualifier de « folk ».

Si vous aimez le post-rock à la Mono, vous craquerez vite pour le groupe. Sinon, vous pouvez toujours découvrir ce style de post-rock instrumental qui change de ce qu’on peut entendre sur les ondes radios.

Logiciel libre : Les choses à faire pour éviter de se ronger les nerfs.

Il y a plusieurs choses à éviter dans le petit monde du logiciel libre, sinon, on se ronge les nerfs. Voici mon top 3.

En première position : essayer de mettre à jour une distribution GNU/Linux dans les deux jours qui suivent la sortie d’une mise à jour majeure. Par exemple, avec une tentative de mise à jour vers l’update 6 d’une Linux Mint Debian Edition, dans les 24 heures qui suivent l’annonce :

Mise à jour de la Linux Mint Debian EditionOui, 3 heures pour récupérer 198 Mo… Et encore, c’est du rapide… Et dire que ma connexion me permet en vitesse de point dans les 1,6 à 1,8 Mo/s !

Continuer la lecture de « Logiciel libre : Les choses à faire pour éviter de se ronger les nerfs. »