S’il y a bien un domaine où le grand n’importe quoi règne en maître, c’est la numérotation des logiciels. Car il n’y a pas vraiment de règles bien établies. Il y a un mème qui circule sur la toile où on voit Bill Gates qui nous apprend à compter jusqu’à 10.
On peut y lire : « Je suis Bill Gates et je vais vous apprendre à compter jusqu’à 10 : 1, 2, 3, 95, 98, NT, 2000, XP, Vista, 7, 8, 10 ».
Vous l’aurez compris, ce sont les principales versions de Microsoft Windows en 1985 et 2015. Vous riez aux larmes, je vous comprends. Mais le logiciel libre n’est pas mieux loti.
Il y a deux grandes écoles. Celle qui suivent une série croissante, en partant de 1, avec des intervalles de publications plus ou moins réguliers. Parfois avec une révision mineure dans l’appellation.
Dans cette école, on trouve des distributions comme la Debian GNU/Linux, la Fedora, la Slackware, ou encore la Mageia et la Linux Mint. Liste non exhaustive, bien entendue !
Dans la deuxième école, on trouve une idée plus pragmatique : utiliser un duo année (sur 2 ou 4 chiffres), suivi du mois sur 2 chiffres.
L’exemple le plus connu ? Ubuntu et sa famille croissante de dérivées officielles (appelées saveurs). Depuis octobre 2004, et tous les 6 mois (sauf en 2006 où les deux versions se sont succedées en l’espace de 4 mois), deux publications sortent en avril et octobre. Donc, la Ubuntu 15.10 (version à venir quand je rédige ce billet) pourrait aussi s’appeller Ubuntu 23, car c’est la 23ième génération de la distribution.
Mais c’est plus facile de se souvenir que c’est la version d’octobre 2015, non ? 😀
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