Linux plus compliqué que MS-Windows ? Vraiment ? :)

Linux – dans le sens distribution GNU/Linux – est associé à l’image d’un OS complexe à utiliser, bourré de ligne de commande, imbuvable et réservés aux geeks les plus asociaux qui existent.

Il est vrai que si l’on parle de distributions comme Gentoo, Slackware, NuTyX ou Archlinux – que je vous recommande d’installer à la main sans passer par des installateurs simplificateurs comme Antergos, RebornOS, Anarchy – on colle à fond au cliché en question.

Cependant, il faut savoir raison garder et ne pas oublier que depuis 2004, des sociétés comme Canonical ont décidé de casser cette image et de la balancer à la poubelle. Avec plus ou moins de succès, mais on peut très bien utiliser une distribution à orientation grand public sans avoir à se taper cette maudite ligne de commande qui fout la trouille.

Prenez des distributions comme la LinuxMint ou la Manjaro et la ligne de commande, vous n’y toucherez presque jamais. Mais il n’y a pas que cela. On dit souvent que Linux est complexe à configurer.

Si on veut. En regardant une vidéo de Thomas Cyrix intitulée « 10 choses que j’aimerais dire à MICROSOFT – Jetons-leur des Tomates Pourries ! ft. Léo TechMaker » j’ai vu un passage qui m’a fait exploser de rire, la création d’un compte utilisateur… Où on voit que Microsoft fait volontairement du complexe pour embrouiller les utilisateurs et utilisatrices qui ne veulent qu’une chose : utiliser leur ordinateur comme un outil.

Il m’est venu une idée : pourquoi ne pas voir comment se comporte les deux ou trois premières distributions au classement de curiosité de distrowatch pour créer un premier compte utilisateur. Et de comparer avec la création d’un compte sur une installation fraichement terminée de MS-Windows 10.

Au 23 novembre 2018, le top 3 du classement de curiosité de distrowatch est le suivant :

  1. Manjaro Linux (la fille d’Archlinux)
  2. LinuxMint (base ubuntu avec Cinnamon, Mate-Desktop ou Xfce)
  3. ElementaryOS (base ubuntu avec Pantheon)

Donc deux installateurs différents : Calamares pour Manjaro, Ubiquity pour LinuxMint et ElementaryOS. Donc autant prendre sur le plan technique la Manjaro et la LinuxMint.

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« Persona », premier album de François Merlin… Du post-rock français comme je l’aime !

Comme je l’avais dit dans l’article consacré au nouvel opus de KesakoO, voici donc un autre article musical, consacré au premier album de François Merlin. Compositeur et interprète spécialisé post-rock, il m’avait contacté pour me parler de son premier album que j’ai eu l’occasion d’écouter et d’apprécier en avant première.

Ayant acheté une version numérique de l’album – en attendant sa version physique – voici donc un petit article pour vous le présenter plus en détail sur Persona.

Je dois le dire, j’apprécie le post-rock français que j’ai découvert il y a de nombreuses années avec les orléanais de Have The Moskovik.

L’album malgré son nombre important de pistes ne fait qu’un peu plus de 33 minutes. On est loin de l’image de l’album de post-rock avec des pistes dépassant les 7 voire 8 minutes. Ici on est dans le « on fait court et costaud » ce qui n’est pas plus mal.

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« In my head », le nouvel album de KesakoO.

En attendant un article qui sera publié après celui-ci et qui sera aussi musical, commençons avec KesakoO. J’en ai déjà parlé lors de ses précédentes créations, en octobre 2017 avec l’EP « Noctis » (dans un article consacré à ma découverte du trip-hop) ou bien avant avec « Merysland ». Quand j’écris cet article, en novembre 2018, Kesakoo continue le financement participatif d’une version physique de l’album dont je vais vous parler dans cet article.

Donc, en ce mois de novembre 2018, KesakoO remet une couche avec son nouvel album, « In my head », au prix modique de 5€ au format numérique sur Bandcamp.

L’album est assez court, un peu plus de 27 minutes pour 7 pistes. Ce qui fait qu’on change régulièrement d’ambiance. On commence avec la piste éponyme.

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Ah, les dépots tiers pour Archlinux et sa famille…

Un petit article sur un problème qui touche les distributions dans leur entiereté, même si je prends le prisme Archlinuxien, et que je pourrai en prendre un autre. Comme je l’ai dit dans un article du 16 novembre 2018, la guerre des distributions, c’est de la… Bref !

Je l’ai déjà exprimé plus d’une fois, il faut éviter comme la peste les dépôts tiers. Si c’est souvent essentiel pour contourner les limites de certaines distributions fixed release, c’est parfois inutile voire contre-productif pour les distributions en rolling-release comme Archlinux ou sa fille Manjaro Linux.

J’ai déjà critiqué par ailleurs les installateurs simplificateurs pour Archlinux qui ont tendance à utiliser des dépôts tiers. Je parlais d’une forme de malédiction les touchant, et même si Anarchy Linux semblait avoir repris du poil de la bête, c’est reparti dans les choux actuellement avec un github de nouveau au ralenti. Mais j’y reviendrais plus loin.

Le problème est que parfois le dépôt tiers s’impose sur les dépôts officiels avec les risques de conflits de paquets que cela peut entrainer. Un dépôt tiers, c’est à mettre en oeuvre après les dépôts officiels. Point final !

Oui, je parle ici de la célèbre Antergos jadis connue sous le nom de CinnArch qui n’a toujours pas stabilisé son installateur qui existe depuis le début du projet en 2012, et qui laisse penser que ce sera le GNU/Hurd dans ce domaine 🙂

S’il n’y avait que cela et l’émétique thème numix ainsi qu’un LightDM pas franchement léger, ce serait bien. Mais c’est après avoir vu le bug suivant sur le dépôt gitlab de Pamac que j’ai décidé d’alerter l’équipe d’Antergos. En effet, et ce n’est pas un trucage, le dépôt tiers imposé propose… Pamac 6.4.0 alors que la version 7.3.0 est sortie la veille de la date de rédaction de l’article que vous lisez.

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Plus d’un an sur Mastodon, le « twitter du libre », un premier bilan.

Ce billet est en quelque sorte la suite d’un billet écrit en novembre 2017 qui parlait de mes 3 ans de présence sur pod diaspora* de Framasoft.

Mon compte y existe toujours, et j’avoue que je m’y sens bien, surtout après l’annonce programmée de la fermeture à terme de Google Plus en octobre 2018.

D’ailleurs mon abandon du concurrent malheureux de Facebook créé par Google a été presque indolore. Mon compte sur framapiaf frôle en ce 17 novembre 2018 près de 4000 pouets (l’équivalent des tweets), et un demi-millier de personnes me suivent. Soit 10 fois moins de publications que sur mon compte tweeter (ouvert en 2010) qui n’a que 200 abonnés de plus.

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La « guerre des distributions », c’est fini !

Je l’ai précisé dans un autre article, cela fait plusieurs années que toutes les distributions se ressemblent. Mis à part les montées en versions pour les différents logiciels et environnements de bureau, il n’y a plus grand chose qui différencie les acteurs du domaine.

Si on sort le rythme de publication, les outils d’empaquetages ou les chartes graphiques, où se trouvent réellement les différences ? Voici donc une vidéo bilan qui montre bien que les différences au niveau esthétique sont minimes et qu’en dehors des outils de gestions de logiciels, les différences sont presque inexistantes au final.

J’ai pris dans cette vidéo les principaux formats de paquets que sont deb et rpm (nés en 1993-1994), les paquets de la slackware (1992 ou 1993) et les paquets archlinux (nés en 2002).

Même si je préfère largement l’empaquetage proposé par Archlinux que je considère comme plus abordable car ayant tiré les leçons des formats de paquets nés avant lui, il faut dire que si l’on se base d’abord sur l’esthétique – et c’est souvent le premier contact que l’on a avec une distribution – on peut difficilement savoir quelle base est utilisée en dessous. Qu’on arrive à un « bonnet blanc et blanc bonnet » des plus classiques.

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« Repeat Please! » de Healing Unit : entre jazz classique et improvisation pure, quel bonheur !

Le Fondeur de Son est un label de jazz que j’apprécie énormément et dont j’ai déjà eu plusieurs fois l’occasion de parler, étant donné qu’ils m’ont gracieusement fait parvenir plusieurs albums : avec « Serious Stuff & Lots of Lightness » (en avril 2017), « Imaginary Africa Trio » (en septembre 2017) et « MAr0kAït » (en novembre 2017).

C’est via leur liste de publication que j’ai appris l’existence du troisième album de Healing Unit, projet créé par le pianiste et percussionniste Paul Wacrenier, en collaboration avec le trompettiste Xavier Bornes, le saxophoniste Arnaud Sacase, le bassiste Marco Quaresimin et le batteur Benoist Raffin. Il propose un jazz assez traditionnel, mais qui n’hésite pas à aller défricher les terres du jazz expérimental.

C’est le cas avec cet album qui le rend très agréable à l’écoute.

On commence avec une piste d’introduction qui semble partir dans tous les sens, mais très vite, on revient aux canons du jazz tout ce qu’il y a de plus classique.

C’est ce qui m’a plu dans cet album : toujours à flirter entre des pistes d’un classicisme presque caricatural et d’autres qui sont largement plus libres.

La piste éponyme de l’album est dans ce cas, très classique. Elle s’enchaîne sans interruption avec « Blues for AEC » qui nous plonge dans une ambiance digne des années 1920. Le petit grain de folie est présent avec le saxophone qui part parfois un peu dans les aigüs.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Pour varier un peu les plaisirs, un en vrac’ de milieu de semaine.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Une bonne nouvelle pour les fans de distributions en rolling release : la Void Linux propose enfin de nouvelles images ISO d’installation… Il faut dire que les précédentes avaient quelque chose comme un an d’ancienneté. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • Pour les fans de projets alliant le fou à l’inutile, je demande la ReactOS 0.4.10, vous savez la réécriture de MS-Windows en logiciel libre et open-source. Outre le fait que l’OS soit reconnu comme NT 5.2 (alias Windows 2003 Server), il rajoute un système de fichiers indispensable : Btrfs !
  • La DGLFI de la semaine, qui sera sûrement abordée par Adrien Linuxtricks sur sa chaine youtube, la Bentoo. Prenez une Funtoo, rajoutez dessus des paquets précompilés, et voila !

Côté culture ?

Bonne journée 🙂

Que sont-elles devenues les distributions GNU/Linux de 2013 ? Septième partie.

Nous voici donc arrivé à l’avant-dernier billet de cette série bilan. Après un mois d’octobre assez calme, que nous donne le mois de novembre pour cette plongée dans les archives du blog ?

8 billets, 8 distributions citées. Un seul décès, celui de la 0Linux… Autant dire que le mois de novembre a été des plus cléments.

L’ultime billet permettra de tirer un bilan de cette année 2013 qui a été mouvementée, spécialement en septembre…

Merci Youtube et encore merci pour le poisson.

Il faut savoir ne pas aller trop loin. Je ne pense pas y avoir réussi sur Youtube, et il m’aura fallu l’arrivée d’un deuxième strike pour m’en faire prendre conscience.

On est vite dévoré par l’ogre au logo rouge et blanc. On se laisse parfois entrainer à son corps défendant dans les polémiques et on y perd énormément d’énergie. Ayant pu récupérer l’accès à l’envoi de vidéos, j’ai juste envoyé celle que vous avez ci-après.

Mais il est nécessaire que j’approfondisse certains points évoqués rapidement pour des raisons pratiques.

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