Vieux geek, épisode 397 : « Raptor : Call of the Shadows », un excellent shoot’em’up de 1994.

Je suis arrivé sur PC en 1995, et j’avais à l’époque collectionné les versions partagicielles de jeux d’éditeurs connus, que ce soit Apogee (devenu 3D Realms) ou d’Epic Megagames (devenu Epic). Dans ma collection, il y a eu un shoot’em’up de 1994, développé par Cygnus Studio et publié par Apogee, « Raptor : Call of the Shadows ».

Comme tous les shoot’em »up, on s’en fout de l’histoire, ce qui compte, ce sont les poussées d’adrénaline. Car ce jeu est d’un bon niveau, même au niveau de difficulté le plus simple. Je suis tellement moyen dans ce genre de jeu que je m’étais fait éclater la tronche par le boss du premier niveau !

J’ai donc pris le niveau de difficulté le plus simple pour vous montrer les deux premiers niveaux du premier épisode. Par contre je n’ai pas trouvé l’endroit qui permet de sauvegarder après chaque mission… Ouille !

Le jeu a été réédité en 1999 pour MS-Windows, puis en 2015 sur Steam. Autant dire qu’il a eu une longue vie, même si je préfère la version de 1994, celle qui m’a étrillé dans la vidéo. Un shoot’em’up qui en vaut la peine, surtout pour un jeu qui a 31 ans en cette année 2025.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • C’est officiel, Artix Linux a abandonné Gnome à cause de dépendances trop importantes liées à systemd. Vu qu’il n’y a plus eu d’images ISO d’Artix Gnome depuis plusieurs années, cet abandon n’est pas étrange.
  • La DGLFI de la semaine. Une base Debian GNU/Linux stable + KDE + OnlyOffice + Brave + Firefox et l’imbuvable installateur Refracta. Cela donne l’hispanophone PimersusOS.
  • Toujours basée sur Debian GNU/Linux stable et hispanophone, je demande la Synex qui propose une base KDE, Xfce ou Lxde (qui n’est pas abandonné ?!) avec le support des flatpak intégré.
  • Pour finir avec les bases Debian GNU/Linux stable, je demande la lusitanienne AçorOS, qui propose des saveurs Cinnamon, LXQt, Openbox et Xfce.
  • La base Devuan du mois. Une Devuan 6.0 (pas encore sortie au 1er octobre 2025) avec Trinity, une présentation à la KaOS et un support inexistant du français. Rajoutez LibreWolf et vous aurez la Vendefoul Wolf.

Côté culture ?

Aephanemer vient de sortir un deuxième extrait de leur album « Utopie » qui sortira le 31 octobre. La piste s’appelle « Le Cimetière Marin ».

Une petite vidéo DGLFI consacré à la NeptuneOS, la 666e distribution basée sur Debian GNU/Linux stable.

Sur ce, bonne fin de semaine !

15 jours avec la NixOS en machine virtuelle, un bilan d’étape.

Il y a légèrement plus de deux semaines, le 12 septembre 2025, je me lançais dans une expérience de longue durée avec la NixOS Gnome dans une machine virtuelle. Ayant vu que cette famille de distribution est de plus en plus utilisée, j’ai décidé de voir ce qui la rendait spéciale et attirante.

Outre le fait que l’on promet une distribution « incassable », et la facilité de faire un retour sur un point de sauvegarde rapidement avec les générations qui sont générées à chaque fois que des mises à jour sont disponibles, c’est vraiment une distribution de geeks faite par des geeks pour des geeks.

Je n’ai pas encore touché à la puissance de certaines fonctionnalités comme les flakes. Il faut dire qu’avec la logithèque disponible que l’on peut fouiller via le site search.nixos.org (qui annonce la présence de 120 000 paquets !), je n’ai pas eu le besoin de bidouiller. Le seul paquet qui manque à l’appel, c’est l’émulateur ZEsarUX qui ne semble pas avoir de mainteneur attitré.

J’ai aussi choisi de ne pas automatiser les mises à jour, ni le collecteur de déchets qui permet de virer les générations inutiles. Une gestion à la main comme quand j’utilisais Archlinux comme OS principal.

Et c’est ici qu’on touche un point faible de NixOS, c’est sa gourmandise en espace disque. Car si le principe de pouvoir revenir sans casse sur une précédente génération en cas de mises à jour foireuses, cela se paye au prix d’un encombrement disque conséquent.

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Vieux geek, épisode 396 : Jazz Jackrabbit, quand Epic tentait de rivaliser avec le hérisson bleu !

Nous sommes en 1994, et en cette année Epic Megagames décide de proposer une version pour MS-DOS de Sonic sous le nom difficile prononçable sans bafouiller, j’ai nommé Jazz Jackrabbit. Un lapin (lièvre ?) vert armé d’un flingue. Oui, c’est du bizarre 🙂

Jazz, c’est un lapin vert, armé jusqu’aux dents, qui court à toute vitesse dans des niveaux colorés, le tout avec une bande-son techno qui ferait rougir un Amiga. Et très fluide sur un 486 DX2 66 Mhz. Par contre, il faut éviter de lancer le jeu sur un PC équipé d’un processeur au-dela des 200 Mhz, car ça plante au démarrage.

Le but de Jazz est simple : sauver à la fois Eva Earlong et la planète Carrotus des griffes de démoniaques tortues. Une version moderne de la fable de Jean de la Fontaine ?

Comme pour tous les jeux de l’époque, il est de bon ton de se moquer du joueur qui sélectionne une difficulté trop simple. Et aussi, on a droit à la version shareware avec le premier épisode, 5 autres étant disponibles si on portait la main au portefeuille.

Vous l’avez vu, le jeu est rapide, fluide et même si Sonic est parfois plus rapide, on a souvent une impression de vitesse qui est agréable. Il y a eu au moins une suite, sortie pour MS-Windows, mais je dois dire que je ne l’ai pas connu. Un bon jeu pour se détendre et passer une petite dizaine de minutes sans se prendre la tête.

Vieux geek, épisode 395 : Cinnamon 2.0, le premier vraiment indépendant de Gnome.

Quand Cinnamon est né en décembre 2011, c’était un fork du gnome du Gnome 3 de l’époque. Il avait pris le relai des Mint Gnome Shell Extensions dont j’ai parlé en octobre 2015.

L’équipe de Linux Mint décida de ne plus dépendre de Gnome et forka les éléments de Gnome utilisé les uns après les autres. Le compositeur de Gnome Mutter fut forké pour donner Muffin, le gestionnaire de fichiers Nautilus pour donner Nemo et ainsi de suite. Même s’il y avait – et il y a toujours quelques outils de Gnome qui sont utilisés, comme le terminal, le gestionnaire de fenêtre devenu petit à petit environnement de bureau pouvait enfin dire : je suis délivré de ma base d’origine.

La version 2.0.0 de Cinnamon a été rendue publique en octobre 2013, et la première Linux Mint à proposer cette version a été la LinuxMint 16, basée sur la Ubuntu 13.10 alias Saucy Salamander.

Oui, à l’époque, LinuxMint utilisait la dernière version d’Ubuntu disponible, qu’elle soit LTS ou court terme. J’ai pu retrouver la version en question sur un miroir brésilien et j’ai donc installé l’ensemble dans VirtualBox.

Oui, c’était la première version à peu près complète du gestionnaire de fenêtres qu’était encore Cinnamon à l’époque. Il faudra attendre encore quelques versions avec l’arrivée des Xapps en 2016 pour que le terme de gestionnaire de bureau soit plus justifié.