Sortie de distributions en vrac’

Un petit article pour parler des dernières sorties. Non, je ne veux pas concurrencer Distrowatch, mais parler des distributions dont on parle moins dans les médias spécialisés.

Je sais, ce n’est pas grand chose, mais cela change un peu de l’avalanche d’annonces sur certaines distributions qui font de l’ombre à d’autres distributions.

Pour tout dire, j’attends avec impatience de pouvoir jeter un oeil sur la version alpha de la Fedora 12 😉

Installer KDE 4.3.1 sur une Frugalware Linux

Suite à une annonce de Devil505, j’ai pu apprendre l’existence d’un dépot non officiel concernant la Frugalware pour KDE 4.3. J’ai donc décidé de le tester. Et de voir ce que donne le résultat en ce moment.

Dans ce but, j’ai récupéré la première image ISO de la Frugalware 1.1 en AMD64 et lancer une installation minimale dans la machine virtuelle habituelle avec les commandes suivantes :


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 frug-kde431.img 32G
Formatting 'frug-kde431.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -soundhw all -m 1024 -hda frug-kde431.img -cdrom frugalware-1.1-x86_64-dvd1.iso -boot d &

Coté paquets installés, je n’ai gardé que les séries :

  • apps
  • base
  • kde
  • lib
  • multimedia
  • x11
  • xapps
  • xlib
  • xmultimedia
  • xmultimedia-extra

Evidemment, c’est un KDE 3.5.10 qui est installé, mais ce sera plus simple par la suite pour passer à KDE 4.3.1.

Après l’installation de Xorg, et avant que la distribution demande à redemarrer, il faut aller dans la deuxième console virtuelle (alt + F2), et modifier le fichier /mnt/target/etc/sysconfig/desktop en choisissant kdm sinon on se retrouve bloqué sur xdm… 🙁

Pour effectuer le passage de KDE 3.5.10 vers 4.3.1, on va procéder en deux étapes.

D’abord le passage en version « current », puis ajout du dépot contenant KDE 4.3.1. A noter que pour le moment, les traductions de KDE 4.3.1 semble manquer à l’appel.

On modifie le fichier /etc/pacman-g2.conf pour passer en version current et mettre à jour les paquets déjà installé avec un petit :

pacman-g2 -Syu

Après un redémarrage pour faire prendre en compte le nouveau noyau installé (un 2.6.31), j’ajoute le dépot contenant KDE 4.3.1 pour AMD64 situé à l’adresse :

http://ftp.frugalware.org/pub/other/people/dex77/kde431/frugalware-x86_64/

Je fais ceci en rajoutant au /etc/pacman-g2.conf, avant la ligne concernant current :

[kde431]
Server = http://ftp.frugalware.org/pub/other/people/dex77/kde431/frugalware-x86_64/

A cause d’un problème de dépendance, il faut enlever kopete…

L’installation se fait alors, en entrant :

pacman-g2 -Syu

46 paquets sont alors téléchargés et installés… L’instant de vérité arrive quand on redémarre la frugalware… Et un KDE 4.3.1 en anglais nous accueille.

C’est agréable à voir, même s’il faudra attendre la Frugalware 1.2 (qui sortira vers mars 2010) pour avoir officiellement KDE 4.3.x intégré.

Mais c’est déjà agréable et bien pour faire des tests plus ou moins approfondi.

Ubuntu Linux : le Microsoft du monde linux en se « bling bling »-isant ?

Aux personnes qui penseraient que cet article est du « ubuntu-bashing », elles se trompent. Cet article est écrit par une personne qui a utilisé durant près de 3 ans la distribution de Canonical.

Cependant, je ne peux que être critique – même si « La critique est facile, mais l’art difficile » – envers les directions prises par Ubuntu.

Déjà, la tendance lourde à la « bling-bling »-isation de la distribution. Dans un précédent article, je parlais de l’installateur qui se proposait de faire de l’information – ou plutôt de la publicité – lors de la copie des logiciels.

Mais le « bling-bling » ne s’arrête pas là. Il faut voir l’effet de démarrage de la distribution… Du plus pur « bling bling ». Il est vrai qu’une simple barre de progression, c’est trop strict, et cela n’attire pas l’utilisateur.

L’effet de lumière qui se présente au démarrage avec un logo ubuntu au dessus, cela me fait un peu penser à des séries de science fiction de la fin des années 1970…

Autre tendance qui me donne des boutons : le langage mono et les outils en mono dans la distribution. Loin de vouloir faire un troll, pour moi, ce langage est une erreur monstrueuse sur le plan judiciaire. Car il est connu que Microsoft est une entreprise philantropique (cf l’histoire d’OS/2, Netscape, GEM, Lotus…).

Même si Microsoft a promis de ne pas attaquer les personnes qui implémente le langage .Net pour d’autres plateformes autres que MS Windows, je n’en crois rien.

Si on enlève les paquets liés à mono sur une ubuntu fraichement installé en utilisant la commande :

sudo aptitude remove mono-runtime

Le gain est de 47 Mo environ. Ce n’est pas grand chose, mais si cela peut libérer autant sur le disque d’installation…

Ce n’est pas grand chose, mais c’est toujours cela de pris en ce qui concerne la tranquillité sur le plan légal.

Dernier point que je souhaite aborder : c’est l' »Application Store », un peu à l’image de l’appstore pour iPhone.

Quel intérêt de vouloir s’approprier ainsi les logiciels ? Est-ce que Fedora Linux, Slackware, Mandriva, Archlinux ou encore Frugalware (pour ne citer que les premières distributions qui me viennent à l’esprit) veulent s’approprier ainsi les logiciels ?

Pour le moment, l’ancienne interface est encore disponible, mais pourquoi vouloir ainsi tout « ubuntu »-iser ?

A trop vouloir simplifier et cacher le coté mécanique de l’informatique, on finit par trop simplifier et infantiliser l’utilisateur au lieu de le responsabiliser. Simple avis personnel, bien entendu.

Ubuntu Linux Karmic Koala : vers une version plus « bling bling » ?

J’ai récupéré une version post-alpha6 de la future version d’Ubuntu Linux Karmic Koala (alias 9.10) qui doit sortir fin octobre 2009 via l’adresse : http://cdimage.ubuntu.com/daily-live/current/

J’ai voulu l’installer dans une machine virtuelle kvm, mais l’installation ne s’est pas terminée. Le formatage des partitions est restée sur 5%, alors que les écrans d’informations défilaient. Je n’ai pas trouvé de bugs correspondant sur launchpad.net. Ayant fermé mon compte launchpad lors de ma migration sur Archlinux

Ce genre de bugs est assez classique pour une pré-béta, après tout. Ce qui compte, c’est de montrer le coté « bling bling » qui semble s’insérer dans une distribution qui était très bien sans cela. Mais pour draguer les « switchers », que ne ferait-on pas ?

C’est de bonne guerre après tout.

WebGL à l’action.

Mozilla Firefox 3.7 proposera l’extension WebGL qui permet d’avoir la 3D dans le navigateur. Vladimir Vukićević explique dans ce billet comment activer l’extension.

Après avoir récupéré une nocturne récente, et une fois la manipulation décrite effectuée – qui nécessite un redémarrage de Mozilla Firefox pour être reconnue – on peut avoir des effets en 3D dans le navigateur.

Voici quelques exemples :

Et une petite vidéo de démo que j’ai faite et insérée sur youtube :

Encore une utilisation de moins pour le greffon flash ? 😉

Test de la Frugalware Linux Getorin, première partie.

Pour des raisons de temps – la vraie vie – j’ai décidé de scinder ce test de la Frugalware Linux Getorin en plusieurs parties, deux au minimum.

Dans la première, je vais me consacrer à l’installation et à la mise à jour – en passant sur la version current – de la Frugalware Linux Getorin.

Frugalware 1.1 – 64 bits – première partie

Continuer la lecture de « Test de la Frugalware Linux Getorin, première partie. »

Arrivée de TraceMonkey dans Minefield en 64 bits !

Ce moteur de compilation jit du langage javascript intégré dans Mozilla Firefox depuis sa version 3.5 n’existe pas pour les versions 64 bits (linux et MacOS-X, quand à Windows 64bits, je ne saurais dire) du navigateur.

Cependant, en lisant ce billet dans mon agrégateur de flux j’ai appris que le moteur de compilation est enfin activé. Mais uniquement dans le code du tronc, qui donnera le successeur de Namoroka (alias Mozilla Firefox 3.6) et donc qui ne sortira que d’ici un gros semestre et demi, si on en croit la feuille de route prévisionnelle :

  • Mozilla Firefox 3.6 alias Namoroka : fin 2009
  • Mozilla Firefox 3.7 alias ? : D’ici juin 2010
  • Mozilla Firefox 4.0 alias ? : D’ici fin 2010

Il a d’abord été intégré dans la branche tracemonkey, et un peu plus récemment dans le code même du tronc qui donnera Mozilla Firefox 3.7, si on en croit ce rapport d’ajout de code.

Bref, le moteur de compilation du javascript de Mozilla Firefox pour les versions 64 bits du logiciel (même s’il n’y a pas de version officielle, sauf celle des distributions linux en version 64 bits) profiteront d’une version dopée du rendu javascript comme c’est déjà le cas pour les version 32 bits (Windows, linux, MacOS-X et compagnie).

Ayant mis à jour ma copie du code source du tronc, j’ai lancé une compilation avec le .mozconfig suivant :


export AUTOCONF=autoconf-2.13
. $topsrcdir/browser/config/mozconfig
mk_add_options MOZ_OBJDIR=@TOPSRCDIR@/../objdir-fx
ac_add_options --enable-optimize
ac_add_options --disable-debug
ac_add_options --disable-tests

Après, il faut attendre 45 minutes après avoir entré la commande « magique » : make -f client.mk build

Pour comparer, j’ai pris une compilation plus ancienne – en 64 bits – de Minefield qui n’a pas TraceMonkey activé. On peut trouver la dite compilation à l’adresse :

http://ftp.mozilla.org/pub/mozilla.org/firefox/nightly/2009-09-16-03-mozilla-central/

Adresse qui ne sera surement plus valide d’ici le mois d’octobre 2009, cependant.

Pour voir le gain de vitesse apporté par le moteur de compilation, je me base sur le site de test SunSpider, sur celui de Celtic Kane.

Pour SunSpider :

Sans TraceMonkey : 5944 ms.

Avec TraceMonkey : 2860 ms… Soit environ 51,88% plus rapide… C’est pas si mal 😉

Pour Celtic Kane :

Sans TraceMonkey : 547

Avec TraceMonkey : 488 ; soit environ 10,94% plus rapide.

Je pense faire un prochain test avec le moteur webkit (via Arora) et avec la version 10 d’Opera en 64 bits aussi.

Aperçu rapide de la distribution Trisquel Gnu Linux 3.0.

Trisquel Gnu Linux 3.0 est une version « libre » (au sens de la Free Software Foundation) de la Ubuntu Linux 8.04 LTS.

Au menu de cette version :

  • Noyau 2.6.28 (version libre)
  • Gnome 2.26
  • Trisquel Web Browser (version « libre » de Mozilla Firefox 3.0)
  • Gimp 2.6
Trisquel Gnu Linux 3.0

Après avoir récupéré l’image ISO de la version AMD64 via BitTorrent (vilain tipiak je suis ?), j’ai utilisé la machine virtuelle habituelle pour lancer la distribution.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 tris.img 32G
Formatting 'tris.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda tris.img -soundhw all -cdrom trisquel_3.0_amd64.iso -boot d &

Le Gnome proposé est simplifié, et l’installateur est celui d’Ubuntu. Donc simple et efficace 😉

Etrangement des partitions en xfs sont proposées lors de l’installation. Bah, tant que la distribution fonctionne au final, hein 😉

Au final, on obtient une version d’Ubuntu Linux qui respectent les recommandations de la Free Software Foundation (pas de micrologiciels non libre), pas de Flash, etc…

Bref, une distribution pour les libristes puristes, à l’image d’une gNewSense, même si je préfère cette dernière.

En vrac’ rapide et libre.

Un petit « en vrac' » rapide et libre en ce 10 septembre.

  • Sortie de Mozilla Firefox 3.5.3 ; mis à part quelques corrections de sécurité (4 dont 3 critiques), rien de nouveau. Normal, les nouveautés arriveront pour la béta de Mozilla Firefox 3.6 alias Namoroka.
  • Le noyau linux 2.6.31 vient de sortir. Au menu : USB 3, support du KMS pour les pilotes ATI Radeon, meilleur support pour Xorg ce qui entrainerait une meilleur réactivité au niveau logiciel, des améliorations au niveau de l’ext4fs et du btrfs. Et encore plein d’autre chose. Vivement que le noyau soit disponible 🙂
  • La béta 4 de FreeBSD 8.0 pointe elle aussi le bout de son nez. Autant dire que j’attends de pouvoir tester cette version de FreeBSD.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui ! A la prochaine !

Sortie d’Amarok 2.2 béta 1.

Amarok 2.1.80 (alias la 2.2 béta 1) vient juste de pointer le bout de ses octets. Au moment où j’écris cet article, la version pour Archlinux en 64 bits étant indisponible pour le dépot « testing », j’ai récupéré les fichiers nécessaire à la création du paquet.

Après avoir récupérer le PKGBUILD et le fichier d’installation, j’ai rajouté les dépendances à savoir :

  • liblastfm
  • loudmouth

Une fois les dépendances installés, j’ai tapé un petit :

makepkg

Et après avoir attendu une petite demi-heure environ – il faut dire qu’un Mozilla Firefox se compilait en parallèle… – un paquet contenant la version 2.1.80 d’Amarok était enfin disponible.

x

L’installation s’est ensuite résumée à un simple yaourt -U yaourt -U amarok-2.1.80-1-x86_64.pkg.tar.gz.

Après un premier démarrage un peu long – réindexation de la collection musicale – j’ai pu utiliser Amarok.

La recherche de couverture de CDs est de nouveau fonctionnelle, et l’import de CDs dès leur insertion est une nouveauté assez plaisante. A moins que cette fonctionnalité existait déjà dans Amarok 2.1.1 ?!

Bien que ce ne soit qu’une béta 1, cette version d’Amarok risque d’être intéressante. Elle est bourrée de nouveauté (comme la modification à volonté de l’interface) et sera surement une version majeure d’importance pour cet excellent logiciel musical.