J’ai longtemps hésité, puis je me suis dit : « pourquoi pas ? »
J’ai ouvert un compte sur Diaspora, le réseau social décentralisé qui se veut être un concurrent libre et ouvert de Facebook.
Déjà utilisateur comblé de Google Plus, j’ai donc rejoint un pod, un serveur d’accès au réseau. J’ai choisi diasp.org, car il ne demande pas d’invitation. Et comme le réseau est décentralisé, les serveurs communiquent entre eux, ce qui permet de suivre des personnes inscrites sur d’autres serveurs, comme joindiaspora par exemple. Une liste de point d’accès sérieux est disponible à cette adresse : http://podupti.me/
Et dès le départ, on se retrouve dans un univers à l’interface austère, un peu comme google plus avant l’arrivée progressive des fonctionnalités.
Tout comme Google Plus, il existe le principe des cercles, regroupés sous le noms d’aspects : travail, public, famille, etc… D’ailleurs, le suivi des personnes qu’on finit par ajouter aux contacts se basent sur le principe des hashtags, les # qui pullulent sur twitter et identi.ca.
D’ailleurs, quand on créé son profil, il est demandé de choisir 5 hashtags qui permettront de construire un flux de base. On peut ensuite rajouter des hashtags à volonté.
Le profil ne contient que peu d’informations, et il n’est pas obligatoire de tout dire, ni de tout remplir. Vie privée ? Merci, je suis intéressé 😉
D’ailleurs, tout comme google plus (avec le +1) et le bouton « J’aime », un simple lien textuel « j’aime » propose de mettre en avant un contenu apprécié.
Cependant, le réseau est moins simple d’accès que Google Plus ou Facebook. D’abord, car il faut intégrer les syntaxes concernant la mise en gras, en italique, l’insertion de vidéo (qui ne fonctionne pas actuellement avec Dailymotion, mais est-ce grave ?). Comme c’est indiqué, c’est une version alpha. Et c’est du solide, même pour une alpha 😉
On est prévenu qu’il y a encore des choses à améliorer, mais j’avoue que la surprise est assez bonne. Cela risque d’effrayer l’utilisateur de base… Qui n’ira pas mettre le nez ailleurs que Facebook, donc… 😀
Parmi les bons points ? Simplissime d’ajouter un aspect (l’équivalent des cercles de google plus), ou encore des tags. Un lien « Ajouter un aspect » et une boite de dialogue « ajouter un tag » permettent de personnaliser encore plus son flux. Et on ne peut commenter un article d’une personne qui si on l’a dans ses contacts. Par défaut, les articles ne peuvent pas être commentés. Superbe pour éviter le spam, donc.
Parmi les gros manques : les jeux. Mais ce n’est pas vraiment grave. On a l’impression que Diaspora veut revenir aux racines du réseau social, mettre en relation des personnes qui partagent des centres d’intérêts.
On est un peu limité en contacts ? Il suffit de cliquer sur « actualités de la communauté » (quand on gère les aspects), et il n’y a plus qu’à faire son choix en fonction des hashtags que l’on suit.
Je tiens à remercier WeedFast pour son tutoriel qui m’a permis de faire mes premiers pas sur Diaspora.
En espérant que le projet ne capote pas comme jadis fossunet 🙁