En vrac rapide et libre.

Un petit en vrac’ rapide et libre en ce jour de Jupiter.

Voila, c’est tout ! Bonne journée 🙂

Fedora Linux 19 alpha : le chat commence à miauler ?

La Fedora Linux 19, nom de code « Schrödinger’s Cat » vient d’arriver en version alpha. J’ai donc voulu voir ce que donnait l’ensemble en action. Et bon tipiak, j’ai utilisé le réseau de pair à pair Bittorrent pour récupérer l’image ISO live Gnome.

Puis j’ai utilisé mon bon vieux Qemu pour créer une machine virtuelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fedora-Live-Desktop-x86_64-19-Alpha-1.iso -boot order=cd &

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Vieux geek, épisode 11 : l’épopée 3Dfx.

Revenons en décembre 1993 : iD Software donne un grand coup de pied dans la fourmilière en sortant le premier Doom. C’est un titre qui propose presque de la 3D. Car les personnages restent désespérement plat. Même si les titres qui se suivent améliorent plus ou moins le principe (comme les très bons Dark Forces ou le mythique Duke Nukem 3D), les personnages comme les objets restent désespérement plat.

1996 : iD Software frappe de nouveau un grand coup avec Quake premier du nom. Même s’il nécessite un monstre de puissance pour l’époque (un pentium 75 et 8 Mo de mémoire pour être tranquille), il propose un univers véritablement en 3D. La vidéo ci-dessous montre ce que donnait l’une des béta du jeu à l’époque. Autant dire que tout était calculé par l’ordinateur, et que le résultat était plutôt moche. Et qu’il dépendait de la puissance de calcul pur de l’ordinateur.

A la même époque, Intel met la dernière main à ce qui se veut une révolution, les processeurs munit des instructions MMX qui étaient censés donner un coup de fouet aux programmes optimisés pour le dit MMX. Et accessoirement pour vendre plus de processeurs 166 et 200 Mhz à l’époque.

Mais il faut être réaliste, le gain était proche de… zéro. A la même époque, une petite boite du nom de 3Dfx interactive se lance dans un marché juteux : les cartes additionnelles pour le rendu 3D. Elle avait un avantage non négligeable : elle libérait le processeur de calculer le rendu des images accelérées.

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NutyX Sekong.1 : quoi de neuf pour cette distribution GNU/Linux alternative ?

Avec l’arrivée prochaine de la NuTyX Sekong.1, j’ai voulu faire un article englobant les principales interfaces graphiques proposées : Gnome, KDE SC, Lxde et Xfce. Je suis donc partie d’une NuTyX Sekong.1 avec les paquets de base installés.

J’ai utilisé le noyau linux 3.8.7 (alias Up-To-Date) proposée par la distribution. Une fois l’installation terminée, J’ai ensuite rajouté Xorg.

NuTyX Sekong.1 - choix noyau

L’étape suivante a été d’ajouter un utilisateur avec la commande nu. Enfin, j’ai fait plusieurs clones de la machine virtuelle pour partir d’une base « propre » à chaque fois.

Ajout d'un utilisateur

L’ajout des environnements a été simple. Pour chaque environnement, j’ai utilisé la commande sudo pkg-get depinst suivit du nom de l’environnement. Donc, pour Gnome : sudo pkg-get depinst gnome et ainsi de suite.

J’ai aussi rajouté Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird et LibreOffice pour Gnome et KDE SC. Pour Lxde et Xfce, j’ai utilisé Midori, Claws Mail et le duo Abiword/Gnumeric. A environnement léger, outils légers, à environnement complet, outils plus complets 😀

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En vrac’ rapide et libre en ce jour de Jupiter.

Un petit en vrac’ rapide et libre pour continuer tranquillement la semaine.

Note culturelle rapide en passant : Jeudi vient du latin Jovis dies, jour de Jupiter.

Bon jeudi !

Vieux geek, épisode 10 : Microsoft WinG, l’ancêtre de DirectX…

J’ai eu l’idée de cet article en jetant un oeil sur la fiche d’un jeu sur Steam et d’un étrange copier / coller, , je cite :

OS:Ubuntu 12.04 LTS
Processor:Pentium 4
Memory:512 MB RAM
Graphics:DirectX 9.0c compatible
DirectX®:9.0c

Je voudrais bien voir DirectX® fonctionner sous Linux. Par simple curiosité. A moins que Wine ne le permette ?

Sinon, une image m’est revenu à l’esprit. Un vieux titre des débuts de la vraie 3D sur PC. Avant la sortie de Descent (pour les Shoot’em’up) en 1995 et Quake en 1996, les jeux dits 3D étaient souvent de la 2D trafiquée : Doom et Duke Nukem 3D en sont les parfaits exemples.

A la même époque, un Shoot’em’up en 3D fait son apparition sous MS-DOS, j’ai nommé Terminal Velocity.

Microsoft demandera alors à l’équipe derrière Terminal Velocity de proposer un jeu identique pour promouvoir son système d’exploitation sortant la même année, j’ai nommé MS-Windows 95. Et en attendant la sortie de MS-Windows 95 pour août 1995, Microsoft développe une surcouche qui sera l’ancêtre de DirectX, j’ai nommé WinG.

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C’est curieux chez les libristes ce besoin de forker.

Je tiens à m’excuser d’avoir honteusement plagier une réplique de Francis Blanche dans « Les Tontons Flingueurs ».

J’ai déjà eu l’occasion d’écrire sur les bienfaits et les méfaits du fork dans le logiciel libre, comme quand je m’étais expliqué en terme chatié sur l’idée developpée par SolusOS.

Lisant l’excellent blog « La Vache Libre », je suis tombé sur un billet qui m’a fait pensé à la phrase que j’ai utilisé pour le titre.

L’article en question nous parle d’une projet qui a pour but de forker le code de KDE4. Du nom de KLyDE, l’idée est de travailler le code pour rendre l’environnement plus léger. Si j’ose prendre un terme médical, lui enlever de la mauvaise graisse.

Pour le moment, le code de KDE SC a été copié depuis le dépot principal. Mais les trois objectifs affichés sont ambitieux :

  1. Réduire la consommation en ressource de l’environnement par défaut en découpant les paquets et en rendant certains composants optionnels. Pour l’idée de méta-paquets me vient à l’esprit ici ?
  2. Améliorer le temps de démarrage
  3. Simplifier la configuration en réduisant le nombre de greffons proposés par défaut, et en proposant des interfaces de configurations simplifiées

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En vrac’ rapide et libre de fin de semaine.

Avant de laisser reposer le blog jusqu’au lundi 15 avril, un petit en vrac’ rapide et libre.

Ce n’est un très long en vrac’, car je n’ai pas trouver grand chose à mettre ! Désolé 😉

Et bon dimanche !

Mate Desktop 1.6.0 : où en est le fork de Gnome 2 ?

Avec l’annonce de l’abandon du support officiel de Cinnamon sur Archlinux (et donc d’autres distributions à prévoir, comme la Fedora Linux ou la Gentoo Linux), j’ai voulu voir où en était l’acharnement thérapeutique sur le code de Gnome 2, Mate Desktop.

Après tout, c’est un retour au source, car Mate Desktop est né sur Archlinux, en juin 2011, après tout !

Et c’est l’occasion de voir les progrès effectués depuis la précédente version testée en novembre 2012.

Je suis donc parti d’une ArchLinux 64 bits dans VirtualBox 4.2.12, et après avoir installé l’ensemble nécessaire au fonctionnement de Xorg, j’ai suivi le wiki pour installer Mate.

Donc, j’ai rajouté le dépot contenant Mate, avec le code suivant :

[mate]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://repo.mate-desktop.org/archlinux/$arch

Puis, j’ai entré les commandes suivante en root :

pacman -Syy
pacman -S mate mate-extras

Mate Desktop 1.6 - installation partie 1

Mate Desktop 1.6 - installation partie 2

Ce qui ne demande l’installation d’uniquement 550 Mo. J’ai complété l’installation en rajoutant et activant si nécessaire NetworkManager, Cups, les greffons gstreamer, QuodLibet (pour avoir un outil gérant les fichiers audio), LibreOffice et Gimp. Pour la navigation internet, j’ai utilisé Mozilla Firefox. VLC sera l’outil pour lire les vidéos.

J’ai du rajouter gtk-engine-murrine par la suite. Si on ne l’installe pas, le thème graphique est incomplet.

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Cinnarch Gnome 2013.04.11 : le meilleur moyen d’avoir d’avoir une Archlinux et Gnome tout en un ?

Suite à l’annonce de l’abandon de Cinnamon par l’équipe d’ArchLinux pour des raisons technique, CinnArch a décidé de proposer une ISO intermédiaire, qui remplace Cinnamon par Gnome 3.6.

Et de changer de nom par la suite. Je me demande quel sera celui ci. J’ai récupéré l’ISO pour voir ce que donnait l’installateur graphique, grande nouveauté introduite par la précédente ISO officielle du projet.

L’installateur (CnChi) est encore en développement, écrit en Python. Il ne supporte pas encore les ordinateurs utilisateurs avec des machines en UEFI, mais permet de faire une installation plus ou moins avancée au niveau du partitionnement par exemple. Pour me simplifier la vie dans ce premier essai, j’ai utilisé les options par défaut à chaque fois que c’était possible.

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