Vieux geek, épisode 388 : Iceweasel, le Mozilla Firefox des Debian GNU/Linux 4 à 7.

Alors que Debian a viré près de 30 années d’histoire du projet, j’ai eu envie de me replonger sur une partie de l’histoire du projet à la spirale rouge.

Entre Debian et la Fondation Mozilla, cela n’a pas été qu’une longue histoire d’amour. Entre 2006 et 2016, en gros entre les Debian GNU/Linux Etch (2007) à Jessie (2015), la distribution pour respecter les marques déposées de la Fondation Mozilla décida de renommer les projets.

Cela donnait :

  • Mozilla Firefox devenant Iceweasel
  • Mozilla Thunderbird devenant Icedove
  • Seamonkey devenant Iceape

Jusqu’en 2013, le renommage fut la règle, puis il fut décidé de repartir sur une base plus pratique, la version ESR de Mozilla Firefox. Dans un bug de 2016, il fut reconnu que les modifications apportées par Debian n’impactait pas sur le logiciel en particulier.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois d’août 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Après GnomeOS, au tour de KDE de proposer son KDE Linux, une base Archlinux avec le dernier KDE en date. Pour le moment, le projet est en version alpha, avec un shell Plasma qui plante comme un MS-Windows Millenium sous amphétamines.
  • La distribution basée sur Debian de la semaine. Un environnement dédié à l’écriture sur une base Debian. Son nom ? Tinker WriterDeck.
  • Si vous ne jurez que par les jeux d’aventures textuels, alors le jeu « Echoes of the Future » (disponibles sur une douzaine de plateformes) est pour vous.
  • Toujours dans les jeux d’aventures textuels, je demande « Return to Belmar’s Castle » pour le Commodore 64. Disponible en anglais, espagnol et catalan.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de week-end !

AcreetionOS, ce qu’il ne faut pas surtout pas faire pour une distribution GNU/Linux.

Je reviens dans le monde des distributions GNU/Linux pour un billet plutôt rapide qui va parler de la pire distribution GNU/Linux que j’ai pu croiser au fil des années. Loin des clones ratés de MacOS (Souvenez-vous de PearOS il y a une bonne demi-douzaine d’années ou encore du merdique Micro-R OS en 2014).

Pour les personnes qui me suivent depuis des années, ça doit rappeler quelques souvenirs… D’une époque que je croyais révolue. Mais est arrivé AcreetionOS dont j’ai parlé dans la vidéo DGLFI ci-dessous.

Si on devait faire un résumé des erreurs, il y aurait, liste non exhaustive :

  1. Une base soi-disant Archlinux alors que les dépôts utilisés n’ont aucun lien direct
  2. Des dépôts injoignables la moitié du temps, ce qui peut faire planter l’installation ou la prise en compte des mises à jour !
  3. L’utilisation d’archive.org pour y laisser une copie de l’image ISO principale. Pas franchement le but du site à l’origine…
  4. Le lien forum qui pointe sur ceux d’Archlinux… Et quand on sait comment les distributions autre qu’Archlinux pure et dure ne sont pas supportées, imaginez la gueule des mainteneurs d’Archlinux avec ce projet médiocre (pour rester gentil)…
  5. Quand le site qui héberge les dépôts est fonctionnel, on peut accéder à pas mal d’informations des développeurs, auquel ne manque que les mots de passe en clair ! Et encore, je n’en suis pas complètement certain sur ce plan !

Et j’ai dû oublier encore un ou deux problèmes au passage. Mais c’est le genre de projets qu’il faut fuir comme la peste… Mais si vous essayez cette distribution, laissez-la dans une machine virtuelle. Ce n’est pas utile de torturer du matériel avec cette… chose !

Maintenant, je considère que vous êtes suffisamment grands pour faire vos propres choix, mais ne venez pas vous plaindre en cas de problèmes.

Allez, bonne fin de journée !

Vieux geek, épisode 387 : « Shadow of the Beast »… Jeu ou démo technique jouable ?

Nous sommes en 1989. L’amiga 500 de Commodore vient juste de souffler sa deuxième bougie. Déjà considéré comme l’ordinateur 16 bits de référence, il est chouchouté par les éditeurs. Cependant, un qui est connu pour toujours pousser les limites techniques de l’ordinateur cible d’un jeu, se décide de frapper un grand coup.

Un studio du nom de Reflections développe un jeu qui mettra la barre haute pour la suite. « Beast » aussi connu sous le nom de « Shadow of the Beast ». L’histoire est celle d’un enfant, Aarbron enlevé à ses parents. Séquestré dans le temple de Necropolis, il subira des expériences qui le transforme en créature étrange qui a tout oublié de son passé. Un jour, en regardant dans un globe magique, il apprend toute la vérité et décide de se venger de ses anciens maitres.

Une histoire assez bateau, mais qui s’intéresse à l’histoire dans un jeu vidéo ? Hein, qui ? Mais sur le plan technique, on a droit à du lourd. Des sprites nombreux et énormes, un scrolling à plusieurs vitesses et plusieurs niveaux, une bande son de toute beauté composée par David Whittaker, un grand nom du domaine à l’époque.

J’ai donc fait chauffé mon ami WinUAE et j’ai demandé à avoir un Amiga 500 de 1987 avec son Kickstart 1.3.

Vous l’avez vu, l’envie d’en mettre plein la vue est une caractéristique du jeu. On se demande alors si on est en face d’un jeu ou d’une démo technique rendue ludique. 1990 verra le port du jeu sur l’Atari ST, le Commodore 64, l’Amstrad CPC, le ZX Spectrum. Sans oublier les consoles Sega Master System et Mega Drive, ou encore la SuperNintendo.

Deux suites suivront en 1990 et 1992, qui n’existeront que sur Amiga par contre. Je n’avais jamais touché au jeu avant de faire cet article, et je dois dire qu’en 1989, si j’avais eu ça, j’aurai été muet de surprise.

« UfoTofU », un casse-tête rétroludique minimaliste mais prenant.

Je sais, vous allez me dire encore un article sur un jeu vidéo proposé pour des ordinosaures. C’est le cas, mais ici, je dois dire que c’est pour parler d’un jeu plutôt sympa, le port pour les Commodore 64 et Plus/4 d’un jeu proposé à l’origine sur le Pico-8.

Le jeu se pilote au joystick et le principe est simple. Il faut éliminer des suites de symboles qui ont une particularité : former un palindrome.

Le palindrome est une figure de style qui fait que l’on peut lire un mot dans les deux sens tout en conservant le sens. Le terme radar est un palindrome.

Plus la suite est longue, meilleure est la récompense. On peut jouer des parties de 20 ou 50 tours. On a droit à trois « warps » qui permettent de revenir au centre de la grille si on est coincé.

J’ai donc fait chauffer mon ami Vice pour enregistrer une double partie de « UfoTofU », une partie courte et une longue. Maintenant, reste à savoir si vous pourrez battre – capture d’écran à l’appui mes scores qui ne sont pas si mauvais que ça.

Bonne découverte !