PaleMoon, le fork de Mozilla Firefox, est-il à la hauteur de son parent « connu » ?

Suite aux derniers scandales sur Mozilla Firefox, certains zélotes – à côté de qui Richard Matthew Stallman serait un affreux promoteur du logiciel non libre – après avoir préparé le bûcher sacrificiel font la promotion d’une version dérivée du nom de PaleMoon, en parallèle GNU IceCat ou Debian IceWeasel.

Je concède que la politique de Mozilla Firefox est sujette à caution, mais il faut noter que certaines personnes tombent facilement dans le triptyque « On lèche, on lâche, on lynche » profitant d’une amnésie bien opportune.

À l’origine ce fork se résumait à une recompilation du code source de Mozilla Firefox avec des options d’optimisation agressives (j’ai toujours été dubitatif sur l’apport réel en vitesse). Palemoon est désormais plus développé : outre le fait qu’il exclut l’interface Australis (introduite pour Mozilla Firefox 29), il choisit le code à intégrer, dixit la page d’information dédiée du site :

Pale Moon will be released independent of Mozilla Firefox, as it uses a different source code and release plan, and is not affiliated with or subject to either code releases or publication plans of the Mozilla Corporation; the Mozilla rapid release schedule is not followed. Pale Moon is an independently developed product based on Firefox, but will most certainly not follow Firefox to the letter.

Ce qu’on peut traduire par :

Pale Moon sera publié indépendamment de Mozilla Firefox, car il utilise un code source et un suivi de publications différents, et n’est ni affilié ni soumise aux publications et au code source de la Mozilla Corporation ; le calendrier de publication rapide de Mozilla ne sera pas suivi. Pale Moon est un produit développé indépendamment basée sur Firefox, mais ne suivant absolument pas Firefox à la lettre.

J’ai donc voulu compiler le dernier code source disponible en ce 27 mai 2015, la version 25.4.1, version rendue disponible le 10 mai 2015.

Pour compiler cette version de Palemoon, j’ai simplement suivi, dans un premier temps, les instructions de compilation en prenant les conseils du wiki de Mozilla pour mon ArchLinux.

De plus, j’ai pu apprendre via cette page quel était le fichier .mozconfig à utiliser.

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La Parabola GNU/Linux devient-elle trop libre pour une utilisation quotidienne ?

S’il y a une distribution GNU/Linux reconnue comme libre par la Free Software Foundation que j’aime vraiment, c’est bien la Parabola GNU/Linux, qui est une Archlinux pour les personnes voulant une distribution respectant les canons du logiciel libre.

Pour voir où en est la Parabola GNU/Linux, j’ai récupéré la dernière ISO d’installation stable en date, qui semble désormais vouloir suivre désormais le rythme de publication mensuel de sa « mère ». Le dernier article que je lui avais consacré datant du mois d’octobre 2014, j’ai voulu voir l’évolution de la distribution.

Je concluais l’article ainsi :

Mis à part le bug de community-testing (qui empêche les fondus de mon engeance et les testeurs) de pouvoir passer à la vitesse supérieure, la Parabola GNU/Linux est une des plus utilisables des distributions 100% libre.

Cependant, elle n’a pas la facilité d’installation d’une Blag Linux ou d’une Trisquel GNU/Linux (dont la version 7 commence à prendre du temps à arriver, surtout que rien ne semble bouger depuis l’article que je lui ai consacré en août 2014 ) qui pourrait attirer des utilisateurs qui ne voient pas le logiciel libre comme uniquement gratuit, mais aussi sous la forme d’une éthique à suivre.

L’installation est identique – ou presque – à celle d’une ArchLinux classique. J’ai donc pris mon manuel du mois de mai 2015, et j’ai installé la Parabola GNU/Linux avec Gnome 3.16.x dans une machine VirtualBox avec 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque virtuel et 2 CPUs virtualisés. Cependant, pour suivre au maximum les canons du logiciel libre, j’ai été obligé de faire quelques modifications.

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Solus beta 2 : où en est le projet jadis connu sous le nom d’EvolveOS ?

Le projet actuel d’Ikey Doherty pour développer une distribution GNU/Linux, après une période connue sous le nom d’EvolveOS – j’en avais parlé de son alpha 2 en juillet 2014 – a dû changer de nom pour des raisons de marque déposée, et est devenu le projet Solus. Un clin d’oeil à son ancien projet dont la vie a été plus que mouvementée.

Distrowatch, le site que les barbus aiment à détester autant que les développeurs de la Devuan haïssent systemd, a publié l’annonce de la béta 2 de Solus Operating System.

En lisant les notes de publication, on apprend que le projet propose un noyau Linux 4.0.3, une base gnome 3.16.3 avec le Budgie Desktop 8.2 au dessus, Mozilla Firefox 38.0.1, le support de l’UEFI, et que pour des raisons en gourmandise côté ressource au niveau de l’accélération 3D, l’utilisation dans une machine virtuelle présente un fonctionnement au ralenti. De plus, il est précisé que le partitionneur de disque n’a pas été incorporé au niveau de l’installateur. Ce qui n’est pas grave, vu que ce n’est qu’une béta au final 😉

Côté ressource, il est conseillé d’avoir au minimum 4 Go d’espace disque (le système pouvant monter jusqu’à 10 Go), et un petit Go de mémoire vive au minimum.

Piqué par ma curiosité, et en gardant en mémoire les limitations précisées dans l’annonce de publication, j’ai récupéré la lourde ISO avec wget.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ikeydoherty.com/Solus-Beta2.iso
–2015-05-18 08:42:26– http://ikeydoherty.com/Solus-Beta2.iso
Résolution de ikeydoherty.com (ikeydoherty.com)… 217.78.5.167
Connexion à ikeydoherty.com (ikeydoherty.com)|217.78.5.167|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 746586112 (712M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Solus-Beta2.iso »

Solus-Beta2.iso 100%[=====================>] 712,00M 1,75MB/s ds 5m 10s

2015-05-18 08:47:36 (2,30 MB/s) — « Solus-Beta2.iso » sauvegardé [746586112/746586112]

J’ai ensuite respecté les recommandations de l’annonce de publication : 2 Go de mémoire vive virtuelle, 128 Go de disque, 2 CPUs virtuel, le tout en mode Bios. Même si cela ne permettra pas d’avoir la souplesse idéale, j’ai quand même activé l’accélération 3D dans VirtualBox.

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Archlinux sur un Asus eeePC : bilan au bout de 3 mois et demi d’utilisation.

Dans une série de billets, fin janvier 2015, j’explorais les différentes options pour équiper le vieil eeePC que j’ai reçu et qui se trainait sous MS-Windows XP. Dans l’ultime article de la série, j’avais décidé de me tourner vers une Archlinux et Xfce, la version 4.10 à l’époque.

Trois mois et demi sont passés. L’eeePC est toujours sous Archlinux et Xfce. C’est d’ailleurs celui-ci qui m’a décidé de migrer vers Xfce 4.12 dès sa disponibilité sur mon PC fixe (AMD Athlon X2-215, 4 Go de mémoire vive, 1 To de disque dur, carte graphique GeForce GT 210), et mon Toshiba Satellite L300-2CZ.

Depuis l’installation d’origine, la machine est passé au noyau linux 4.0 (le 4.0.3 au moment où j’écris ces lignes) et Xfce 4.12. J’ai aussi craqué et j’ai installé des versions précompilées de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird (celle du tronc, code le plus « explosif) en provenance du serveur FTP de la Fondation Mozilla.

Compiler le code source sur cette mini-machine ? Non, merci sans façon. Déjà qu’il me faut 35 à 40 minutes sur mon ordinateur fixe…

L’autonomie ? Je tourne dans les 6 heures 30 à 7 heures environ avec une pleine charge. Il est vrai que l’ajout des outils TLP aide vraiment à économiser les ressources.

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HandyLinux 2.0, la distribution pour grands débutants basée sur la Debian GNU/Linux Jessie.

En ce 16 mai 2015, la HandyLinux 2.0 pointe le bout de son nez. Basée sur la Debian GNU/linux Jessie, j’avais déjà abordé rapidement la HandyLinux 2.0 à l’époque de sa version béta, en février 2015.

Avec l’annonce de la sortie de la version 2.0 de la HandyLinux, j’en ai profité pour récupérer l’ISO via bittorrent.

Ensuite, j’ai créé ma machine virtuelle habituelle, pour une fois en 32 bits en activant le support du PAE, sous VirtualBox pour installer cette distribution basée sur la Debian GNU/Linux Jessie.

L’installation est automatisée et est très simple d’accès. Les seules interventions ? Au moment de définir le nom de l’installation, la création du compte utilisateur, le choix du partitionnement ou encore au niveau de la mise en place de grub.

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