OBRevenge OS : une distribution entre la DGLFI et l’utilisable ?

Ajout au 29 novembre 2016 : Le dépot github est mort. Seule une page sourceforge existe desormais : https://sourceforge.net/projects/obrevenge/

En ce moment, la mode est aux distributions GNU/Linux non plus basées sur Ubuntu (c’est tellement « 2015 »), mais sur Archlinux et Manjaro Linux. DGLFI ? Distribution GNU/Linux Franchement Inutile.

Après la SwagArch Linux dont j’ai parlé fin octobre 2016, voici la OBRevenge OS, découverte grace à la liste d’attente de Distrowatch. Son crédo est la légèreté tout en restant fonctionnelle. Donc l’utilisation d’OpenBox. Vous imaginez une distribution qui se voudrait légère et qui dirait : « Je vais utiliser Plasma ? » 🙂

Bref, je l’ai récupéré via son site web, et j’ai fait chauffé mon ami VirtualBox. Si j’en crois le nom de l’image ISO, elle a dû être généré aux alentours du 26 octobre 2016. Il est vrai qu’avec le nom de « obrevenge-2016.10.26-x86_64.iso », les doutes sont limités 🙂

On peut surtout admirer le fond d’écran qui fait penser au dragon du projet Kali Linux.

Continuer la lecture de « OBRevenge OS : une distribution entre la DGLFI et l’utilisable ? »

Guide d’installation d’Archlinux, version de novembre 2016.

Voici la trente-septième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’octobre 2016.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er novembre vers 11 h 10 du matin, l’ISO de novembre 2016 n’est pas encore disponible.

Côté environnements : Gnome 3.22.1, Plasma 5.8.2, Xfce 4.12.0, Cinnamon 3.0.7 et Mate-Desktop 1.16.1 (en version gtk3 désormais). J’ai rajouté le Deepin Desktop Environment. Saluons aussi l’arrivée du noyau Linux 4.8.6.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Errata : une légère coquille pour la section concernant Deepin.

Au lieu de « il faut modifier le fichier : /etc/lightdm/lightdm.conf via sudo nano /etc/lightdm.conf » il faut lire « il faut modifier le fichier : /etc/lightdm/lightdm.conf via sudo nano /etc/lightdm/lightdm.conf »

Pan sur les doigts 😀

Errata 2 : il faut installer le paquet qt4 pour que VLC soit 100% fonctionnel. Deuxième coup sur les doigts !

SwagArch Linux, une Archlinux manjarisée ? Ou une Manjaro Linux « Canada Dry » ?

Si c’est la première fois sur le blog que je parle de cette distribution, je l’avais déjà abordée dans ma série des DGLFI (Distributions GNU/Linux Franchement Inutiles) de ma chaine youtube, fin août 2016.

Cependant, je suis toujours l’actualité de cette distribution qui m’est toujours apparue comme bizarre. La version 2016.10.2 alias alpha 8 dédiée à Halloween est sortie vers la mi-octobre 2016. Une bonne occasion de faire le point.

C’est une Archlinux avec Xfce, Plank, une interface qui rappelle les grands traits de MacOS. Elle utilise Calamares pour s’installer, Pamac pour gérer les paquets, entre autres choses.

J’ai donc récupéré l’ISO, je l’ai vérifiée, puis j’ai lancé mon ami VirtualBox.

Continuer la lecture de « SwagArch Linux, une Archlinux manjarisée ? Ou une Manjaro Linux « Canada Dry » ? »

Parabola GNU/Linux-libre : la route de l’Enfer est-elle encore pavée de bonnes intentions ?

Cela fait un peu moins de 6 mois que je n’ai plus parlé de la Archlinux libérée selon les canons de la Free Software Foundation.

Je concluais l’article précédent avec de l’amertume :

On est loin de la caricaturalement obsolète gNewSense, mais certains greffons comme LibreJS rende l’expérience de navigation… exécrable, même sur un réseau social libre comme un pod diaspora*. Bizarre aussi le bug avec Bandcamp et la lecture en html5 dans IceWeasel.

Du progrès donc, mais on est loin de voir le rêve de la FSF devenir réalité : utiliser un OS 100% libre sans se prendre la tronche à un moment ou à un autre !

J’ai récupéré via Bittorrent la dernière image ISO en date (celle de juillet 2016) de la distribution.

Comme pour l’article du mois de mai 2016, j’ai décidé d’utiliser toutes les possibilités offertes par la distributions. Outre le fait que les logiciels non libres sont chassés de la distribution, j’ai activé dès le départ le dépôt « NonPrism » qui propose des versions modifiées des logiciels connus pour lutter contre les programmes d’espionnage. Bref, l’idéal du logiciel libre en rajoutant le respect de la vie privée.

Continuer la lecture de « Parabola GNU/Linux-libre : la route de l’Enfer est-elle encore pavée de bonnes intentions ? »

VeltOS : ite missa est ?

Que faire un dimanche soir quand on s’ennuie sec ? Que l’on a pas envie de penser à son projet professionnel en cours ? Qu’on s’est mis du metal symphonique à chant clair féminin ? Voir ce que deviennent les projets plus ou moins inutile et / ou redondants comme seul le monde du logiciel est capable d’en produire, par exemple.

J’ai donc fouiller mes archives, et je suis retombé sur une horreur, la VeltOS. J’en avais parlé en octobre 2015. Pour résumer à l’époque, c’était une Archlinux avec un Budgie Desktop revampé. Même pas de quoi casser trois pattes à un palmipède.

Je concluais l’article ainsi :

Sans être méchant ni pessismiste, je donne moins d’un an avant que le projet ne soit abandonné. Surtout comme je l’ai précisé plus haut, il entre en collision frontale avec Solus Project. Mais si des personnes veulent gaspiller leur temps à pondre un projet qui n’aboutira jamais, c’est leur problème, pas le mien.

Entre temps, le projet VeltOS a sortie une deuxième image ISO – toujours non installable, en mars 2016. La grande nouveauté est de proposer une interface fortement pompée inspirée du Budgie Desktop, Graphene Desktop. Et oui, encore un environnement de bureau.

Étant donné qu’il n’y a pas d’ISO installable, mais qu’un guide existe, je suis parti d’une base Archlinux minimale, en rajoutant juste Network Manager (avec son applet) et un utilisateur avec des droits pour accéder au compte root. Juste au cas où 🙂

Ce que je n’ai pas vraiment apprécié, c’est qu’il faut utiliser un script et l’exécuter avec des droits root. Côté sécurité informatique, on a vu largement mieux. Bref. Heureusement, qu’ils conseillent de vérifier le sha1sum…

Continuer la lecture de « VeltOS : ite missa est ? »