Adieu Rhythmbox, bonjour Quodlibet.

Sur les conseils de Devil505, j’ai jeté un oeil à Quodlibet, et j’avoue, que j’ai abandonné Rhythmbox pour Quodlibet.

Quodlibet, c’est un logiciel écrit en python avec une interface GTK, autant modulaire, qui est très rapide, et après un rapide temps d’adaptation, est aussi puissant que Rhythmbox. Le seul point ennuyeux, c’est le non-import automatique des jaquettes des albums. Il faut faire la récupération de chaque jaquette à la main. Ce qui peut devenir un peu long 🙂

Très léger, il ne pèse un peu moins de 4 MiO.

fred ~ $ yaourt -Qi quodlibet
Nom : quodlibet
Version : 2.2-1
URL : http://code.google.com/p/quodlibet/
Licences : GPL2
Groupes : —
Fournit : —
Dépend de : gstreamer0.10-python>=0.10.13-2
gstreamer0.10-base-plugins gstreamer0.10-good-plugins
gstreamer0.10-ugly-plugins mutagen pygtk>=2.13.0-2
Dépendances opt. : gstreamer0.10-ffmpeg: for ffmpeg (ASF/WMA) support
gstreamer0.10-bad-plugins: for MPEG-4 (AAC) and Musepack
support
dbus-python: for dbus support
libgpod: for ipod support
python-feedparser: for audio feeds (podcast) support
hal: for media devices support
Requis par : quodlibet-plugins
Est en conflit avec : —
Remplace : —
Taille (installé) : 3636,00 K
Paqueteur : Eric Belanger
Architecture : x86_64
Compilé le : mer. 03 févr. 2010 23:57:49 CET
Installé le : ven. 12 févr. 2010 20:09:53 CET
Motif d’installation : Installé comme dépendance d’un autre paquet
Script d’installation : Non
Description : An audio player written in pygtk

Rhythmbox ? Environ 16 MiO…

fred ~ $ yaourt -Si rhythmbox
Dépôt : extra
Nom : rhythmbox
Version : 0.12.6-1
URL : http://www.rhythmbox.org
Licences : GPL
Groupes : —
Fournit : —
Dépend de : libgpod>=0.7.2 libsoup-gnome>=2.28.1
gnome-media>=2.28.0 totem-plparser>=2.28.1
musicbrainz>=2.1.5 libmtp>=0.3.7 libnotify>=0.4.5
lirc-utils desktop-file-utils
gstreamer0.10-python>=0.10.16
gstreamer0.10-base-plugins gstreamer0.10-good-plugins
pygtk>=2.16.0 gvfs>=1.4.1 hicolor-icon-theme
Dépendances opt. : gstreamer0.10-ugly-plugins: Extra media codecs
gstreamer0.10-bad-plugins: Extra media codecs
gstreamer0.10-ffmpeg: Extra media codecs
brasero: cd burning
gnome-python: various plugins
Est en conflit avec : —
Remplace : —
A télécharger : 5574,38 K
Taille (installé) : 16612,00 K
Paqueteur : Biru Ionut
Architecture : x86_64
Compilé le : lun. 23 nov. 2009 12:01:42 CET
somme MD5 : 4a238c4add3b976057c07c4ed3f201dd
Description : An iTunes-like music player/libary

Autant dire que désormais, Quodlibet sera mon lecteur audio qui est très rapide, très souple.

On trouve de nombreux greffons, et la présentation des albums est légère.

Le seul point noir : obligé d’utiliser SoundJuicer pour ripper mes nouveaux CDs. Bah, ce n’est pas si grave que cela au final 😉

Coup de gueule : Ubuntu devient-il vraiment le Microsoft du logiciel libre ?

Je voudrais pousser un coup de gueule contre Ubuntu et les technologies qu’elles developpent pour forcer à l’utilisation de sa distribution au détriment des autres distributions.

L’exemple parfait est la technologie desktopcouch, surcouche de couchdb. Conçue pour fonctionner plus ou moins uniquement sur ubuntu, même si on peut trouver des références sur le site freedesktop, elle est une des composantes essentielles de la future version de Gwibber, la 2.30 (?).

On appelle ceci d’une manière très claire : la méthode du cheval de Troie.

J’ai relaté dans un billet précédent mes doutes concernant l’intérêt des développeurs de gwibber pour les autres distributions qu’Ubuntu.

A la suite de commentaires où l’on m’a fait comprendre que j’étais paranoiaque, une partie d’un commentaire a levé le lièvre dont j’attendais la confirmation :

Ce n’est pas la faute des développeurs Ubuntu si DesktopCouch est cassé sur Arch mais bien la faute des mainteneurs Archlinux.

C’est toi qui te fous de la gueule du monde a réclamer de la stabilité et un fichier INSTALL sur une version trunk. C’est comme si j’espérais que tout soit parfait sur Lucid Lynx 3 mois avant sa sortie

Et surtout :

Maintenant je ne peux que t’encourager a lire cette page : http://doc.ubuntu-fr.org/desktopcouch et quand tu aura compris que DesktopCouch ne fonctionne pas sur ta machine alors peut être que tu reverra ton jugement.

Le plus con pour la personne qui a balancé ce commentaire, c’est que j’ai pu utiliser des versions de Gwibber utilisant desktopcouch et qui était fonctionnelle, comme pour l’article où je parlais justement de cette nouvelle version revampée de Gwibber.

En ce qui me concerne, je ne toucherais plus à Gwibber et je resterais à la version 2.0 du logiciel, en attendant que Pino ou un autre client pour twitter et identi.ca vraiment léger sorte.

J’ai adoré utiliser les versions d’Ubuntu entre la Dapper et la Jaunty, soit deux ans et demi, mais trop c’est trop.

Y en a marre de cette équation Ubuntu = GNU / Linux qui pourrit la vie des utilisateurs qui sont passés par Ubuntu puis à une autre distribution.

PS : merci à Stricore pour sa dernière réflexion : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=3401&cpage=1#comment-11995

« gros boulet »….

Je n’en attendais pas moins.

Pour les codeurs de gwibber, ubuntu n’est que la seule distribution à gérer ?

Je parlais il y a quelque jours de la nouvelle version de Gwibber, qui paraissait bien alléchante, malgré l’ajout d’une couche supplémentaire de dépendance, répondant au nom de Desktopcouch qui installe une bonne dizaine de paquets supplémentaires.

Il y a 5 jours, arrive la révision 503, qui part d’une bonne idée. Comme desktopcouch est indispensable au fonctionnement de cette version de gwibber, autant vérifier qu’elle démarre avant gwibber… Et patatras… Gwibber se viande en beauté au démarrage, balançant une erreur qui met clairement en cause desktopcouch :

Traceback (most recent call last):
File « /usr/bin/gwibber », line 45, in
obj = dbus.SessionBus().get_object(« org.desktopcouch.CouchDB », « / »)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 244, in get_object
follow_name_owner_changes=follow_name_owner_changes)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/proxies.py », line 241, in __init__
self._named_service = conn.activate_name_owner(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 183, in activate_name_owner
self.start_service_by_name(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 281, in start_service_by_name
‘su’, (bus_name, flags)))
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/connection.py », line 622, in call_blocking
message, timeout)
dbus.exceptions.DBusException: org.freedesktop.DBus.Error.Spawn.ChildExited: Launch helper exited with unknown return code 1

[1]+ Exit 1 gwibber

Un bug dédié est ouvert, mais impossible de faire comprendre la culpabilité de la révision citée au-dessus. Tant que cela fonctionne avec Ubuntu, les autres distributions, vous savez où vous pouvez aller ?

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai adopté le paquet qui permettait à une époque de compiler Gwibber 2.0 sur Archlinux. Ayant corrigé le PKGBUILD en question, désormais – même si la branche 2.0 de Gwibber n’aura plus de mise à jour, au moins, il y aura un gwibber fonctionnel sur Archlinux !

C’est quand même assez écoeurant de voir un tel manque de respect envers les non-utilisateurs d’ubuntu… Je sens que je vais me faire traiter de tous les noms, mais comme les infos sont disponibles…

Le futur Gthumb 2.12 sera-t-il l’outil qui fera oublier f-spot ?

F-spot est un excellent outil de gestion de photos, mais il a un énorme défaut : il utilise mono pour fonctionner. Un de ses avantages est l’export vers des galeries en ligne comme PicasaWeb ou encore Flickr.

L’un des outils gnome principaux pour la gestion des photos, GThumb, actuellement en version stable 2.10, ne supporte pas l’export vers les dites galeries. Cependant, depuis aujourd’hui, les versions de développement, alias les 2.11.x le permettent. Au moins pour le moment, vers picasaweb.

Le seul moyen d’obtenir une version qui permet cela, c’est de la compiler. La page de développement explique comme compiler depuis la reine des distributions, et même pour Fedora (joie !).

Pour Archlinux, il suffit d’entrer un petit :

yaourt -S gthumb-git

Et d’attendre que le code soit compilé pour installer le logiciel.

Ensuite, il faut activer l’extension, puis redémarrer le logiciel pour permettre l’envoi vers PicasaWeb.

Ensuite, en utilisant le menu File / Export to… on peut envoyer les photos en ligne. Les captures d’écrans qui suivent sont suffisamment parlantes.

On crée l’accès au compte en ligne.

Ensuite, on crée l’album.

Et enfin, on envoie les données.

Je suis heureux de voir cette fonctionnalité rajoutée. Cela me fera gagner pas mal de temps quand j’aurais besoin d’envoyer plus de 5 images sur mon espace PicasaWeb 😉

Un aperçu de lxde 0.5

Je me suis basé sur la machine virtuelle du précédent article pour tester lxde 0.5, le « lightweight X Desktop Environment ».

L’installation est simplissime ; il suffit de taper dans une console :

yaourt -S lxde

Le coeur de cet environnement de bureau qui repose sur openbox se charge. J’ai ensuite rajouté midori et les paquets lxde-input et lxnm pour compléter l’environnement.

Pour lancer l’environnement, j’ai simplement rajouter la ligne suivante au fichier .xinitrc disponible à la racine du compte utilisateur :

exec startlxde

Ensuite, lxde se lance avec un petit :

startx

NB : à cause d’un bogue d’openbox, il faut réduire la profondeur d’affichage à 16 bits dans le fichier /etc/X11/xorg.conf au lieu du 24 bits proposé par défaut.

J’ai enregistré une petite vidéo (saccadée, et contrairement à ce que j’avais affirmé dans l’article précédent), ce n’est pas du à la gourmandise de l’environnement de bureau, mais à un mauvais réglage du logiciel de capture vidéo 🙁

Néanmoins, cela permet de voir à quoi ressemble lxde 0.5 brut de fonderie.

Encore jeune, car certains outils sont franchement rudimentaires, mais il a du potentiel face à des environnements de bureau plus gourmand comme xfce, gnome ou encore kde.

KDE SC 4.4rc2 : premier aperçu :)

Comme jadis pour KDE 4.3 rc1, j’ai décidé de faire un petit test rapide de la future nouvelle version stable majeure de KDE. Du moins de cette 2ième candidate à la publication.

La feuille de route pour KDE SC 4.4 est disponible à cette adresse : http://techbase.kde.org/Schedules/KDE4/4.4_Release_Schedule

J’ai donc installé une machine virtuelle avec une archlinux 64 bits dedans. Ben ouais, pourquoi ne pas employer une distribution linux qui est des plus proches du code original pour les logiciels ?

Donc, les habituelles lignes de commandes :


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 kde44rc2.img 32G
Formatting 'kde44rc2.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ kvm -hda kde44rc2.img -cdrom archlinux-2009.08-netinstall-x86_64.iso -boot d &

Je laisse de coté les méandres de l’installation sur archlinux qui sont par ailleurs d’une simplicité enfantine si on lit le wiki francophone.

Après l’installation, j’ai installé yaourt, hal, alsa, et enfin configuré Xorg pour pouvoir accueillir tranquillement la release candidate de KDE SC 4.4, en utilisant le dépot kde-unstable.

NB : pour installer KDE depuis le dépot kde-unstable, il faut d’abord activer le dépot testing.

Continuer la lecture de « KDE SC 4.4rc2 : premier aperçu 🙂 »

Bretelle et ceinture : de l’intérêt d’avoir à la fois networkmanager et wicd installés.

Le dépot testing d’Archlinux est très rarement « explosif ». Sauf que récemment, une version de développement de NetworkManager est venue mettre une mouise pas possible dans les connexions. J’ai rapporté un bug (qui s’est révelé être le doublon d’un autre) dans lequel le dernier NetworkManager en date (0.7.998) bloquait entièrement Gnome 🙁

Heureusement, j’avais conservé sur mon disque l’outil Wicd dont je n’avais désactivé que l’applet d’affichage et de gestion de réseau. J’ai donc utilisé la séquence ctrl + alt + F2 pour ouvrir une console en mode texte. J’ai ensuite désactivé NetworkManager, réactivé Wicd, fermé la session. Les commandes ?

sudo /etc/rc.d/networkmanager stop
sudo /etc/rc.d/wicd start

La combinaison ctrl + alt + F7 m’ayant permis de me retrouver à nouveau en mode graphique.

Pour que la modification soit prise en compte à chaque démarrage, j’ai désactivé le daemon networkmanager en lui rajoutant un ! avant son son nom dans la ligne DAEMONS de mon /etc/rc.conf :

DAEMONS=(syslog-ng !network netfs crond hal @alsa wicd !networkmanager cpufreq @iptables avahi-daemon avahi-dnsconfd pulseaudio @cups @openntpd sensors gdm)

Bref, une manipulation qui a pris, quoi, 5 minutes 🙂

Compiler Minefield sur les distributions linux « moins grand publics » – Partie 3 – ArchLinux.

Après la Frugalware Linux et la Slackware Linux, voici le dernier volet : La ArchLinux. J’ai installé et mis à jour une ArchLinux 64 bits. J’ai installé dessus un Xfce 4.6.1 à la place d’un Gnome. Pourquoi ? Simplement que je voulais utiliser un environnement basé sur gtk2 assez léger 😉

Sur Archlinux, le problème lié au bug 104642 sur le bugzilla de Mozilla se résout facilement.

Avec une installation par défaut d’Archlinux avec Xfce (ou encore Gnome), on a la quasi-totalité des dépendances de compilation. Seul manque autoconf 2.13, mercurial et zip. En utilisant l’excellent yaourt, le problème se résout en… 2 minutes :

yaourt -S autoconf-compat mercurial zip

Installation d'autoconf 2.13 sur Archlinux

Pour gagner du temps, j’ai utilisé le paquet du code source que j’utilise dans ma machine réelle. Il faut dire que le code source pèse quelque chose comme 600 MiO décompressé.

Sinon, pour récupérer le code source en entier :

hg clone http://hg.mozilla.org/mozilla-central/ src

Le code source est localisé dans ~/fox/src

Le fichier de configuration .mozconfig utilisé est le suivant :

#
# See http://www.mozilla.org/build/ for build instructions.
#

export AUTOCONF=autoconf-2.13

. $topsrcdir/browser/config/mozconfig

mk_add_options MOZ_OBJDIR=@TOPSRCDIR@/../objdir-fx

# Options for ‘configure’ (same as command-line options).
ac_add_options –enable-optimize
ac_add_options –disable-debug
ac_add_options –disable-tests

Ensuite on verifie que le code source est bien à jour :

hg --verbose pull -u

Et la compilation proprement dite :

make -f client.mk build

La compilation dure environ 90 minutes. Sur ma machine réelle, la compilation prend 25 minutes de moins, environ.

Le résultat est disponible dans le répertoire objdir-fx/dist/firefox/

Il suffit d’entrer un ./firefox & pour avoir le résultat.

Minefield sur Archlinux

Maintenant à vous d’adapter les instructions pour votre propre distribution, tant qu’elle est assez peu « grand public » 😉

Test de la KahelOS, version de noël 2009.

J’avais déjà parlé de KahelOS qui est le pendant « Gnome » de la Chakra Linux fin septembre 2009. J’ai donc récupéré la nouvelle iso officielle depuis le site de la distribution, puis je l’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox avec l’équipement classique : 1,5 GiO de mémoire vive et 32 GiO de disque dur.

KahelOS – version de noël

L’installateur se lance après le démarrage, et permet de définir l’heure, puis le partitionnement du disque, en proposant certaines options assez « sauvage », comme le système de fichier btrfs qui est encore dans les couches-culottes

L’installation de base demande environ 3 GiO d’espace disque… Mais c’est une installation qui semble assez complète, ne serait-ce qu’au niveau des serveurs de Xorg

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Que devient ArchLive-iso ?

En juin 2009, j’avais rapidement testé le liveCD « ArchLive ». J’ai voulu voir comment se portait le projet 6 mois plus tard.

ArchLive – décembre 2009

Donc, après avoir récupéré la dernière image ISO en date sur le site officiel, à savoir http://godane.wordpress.com/, j’ai préparé mon environnement de test habituel :

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 arch.img 32G
Formatting 'arch.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred ~/download $ qemu-kvm -hda arch.img -cdrom archiso-live-2009-12-08.iso -boot d &

Pour mémoire, l’alias qemu-kvm résume la commande suivante :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm --soundhw all -localtime -k fr -m 1024

Après un lancement assez rapide, j’ai ouvert une session en utilisateur classique, Xfce 4.6.1 nous accueille, puis j’ai lancé l’installateur qui se trouve dans le menu système / installer archlive.

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