En vrac’ culturel de fin de semaine

Comme je ne compte pas poster de nouveaux billets avant lundi voire mardi prochain, un « en vrac’ culturel » de fin de semaine.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui ! Bon week-end.

Mercredi culturel, le retour ;)

Le dernier billet mercredi culturel date d’environ… un mois. Pour ce billet, qui sera assez court, deux albums. Un de 1975, l’autre de 2014.

Commençons par le premier album d’un groupe fondé par Ritchie Blackmore, peu après qu’il ait claqué (pour la première fois) la porte de Deep Purple. Je parle bien sûr de Rainbow, et de son album éponyme « Ritchie Blackmore’s Rainbow ».

Dans ce premier album où officie aussi Ronnie James Dio, on trouve certains classiques du groupe, par ordre d’écoute : « Man On The Silver Mountain », « Self Portrait », « Catch The Rainbow », « Sixteenth Century Greensleeves » ou encore une version instrumentale de « Still I’m Sad ».

Je vais être un peu vachard, mais on sent dans cet album que le groupe se cherche encore. Les mélodies sont un lointain aperçu de ce que fera Ritchie Blackmore, 22 ans plus tard, avec Candice Night qui fait une superbe reprise de « Self Portrait » dans l’album « Under A Violett Moon ».

Le groupe ne trouvera sa vitesse de croisière qu’avec le deuxième opus, le sublime « Rising » sorti un an plus tard. Mais ce n’est pas une raison pour rejeter le premier opus du groupe.

Pour parler du deuxième album, nous allons revenir en France. Même si j’avoue ne pas être un grand fan de la chanson française depuis la mort de certains grands (comme Gainsbourg ou Bashung), j’avoue que le premier opus solo de Yome, bassiste, guitariste et batteur du groupe In-Limbo est à écouter.


Son projet s’appelle Dédales
, et le premier opus « Arythmies » est le fruit d’une longue maturation. En effet, il a mis 10 ans pour produire son album. Mieux vaut prendre son temps pour faire des bonnes choses.

Les mélodies sont travaillés, les textes vraiment bien écrits. Je tenais à en parler, car Yome m’a presque réconcilié avec les artistes francophones actuels, ce qui n’est pas une mince affaire. L’album est disponible sous licence Creative Commons Zero.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

Myrrh : un petit album relaxant, ça fait du bien.

Je suis un grand amoureux de musique. Mes goûts vont de Dead Can Dance à John Coltrane, de Simon et Garfunkel à Vangelis, sans oublier les groupes anglais de rock des années 1960 ou encore la folk-renaissance de Blackmore’s Night.

Bref, avec plus de 600 CDs dans ma collection, je balaye tous les genres musicaux. Fouillant récemment les meilleures ventes hebdomadaires de Bandcamp, je suis tombé sur ce petit album d’une trentaine de minutes, Myrrh.

En effet, je suis un grand admirateur de la chanteuse Lisa Gerrard que j’ai eu le bonheur de voir sur scène à Nimes fin juin 2013. Je cherchais un album qui me donne les mêmes sensations mais uniquement par l’instrumental.

Et je pense que j’ai trouvé mon bonheur avec cette création d’une compositrice originaire de Kansas City, Krista Hope.

L’album ne fait que 6 pistes, mais ce sont des pistes assez longue, travaillée, un peu à l’image des tendances progressives qui ont baigné la musique du début des années 1970.

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Les enfants de Dana, tome 2 : « D’ombre et de Lumière », une bonne suite.

Je parlais hier dans un billet « en vrac' » du deuxième tome du cycle des Enfants de Dana d’Isabelle Rozenn-Mari.

J’ai fini hier soir de le lire, et je dois dire que j’ai été agréablement surpris par la suite des aventures de Maël, Quentin, Laurine, Chloée, Loara, Merzhin, Vivianna et des autres personnages de la saga celte d’héroïc fantasy. J’avais parlé du tome 1 en février dernier.

Alors que le tome 1, « L’Anneau de mémoire » mettait du temps à commencer, ce qui est normal, il faut bien poser les personnages et l’environnement, le tome 2 nous plonge très vite dans l’action, et nous apporte des questions posées à la fin du tome 1.

D’ailleurs le livre porte bien son nom, car dès le deuxième chapitre, on s’aperçoit rapidement que ce tome sera franchement plus lourd et plus sanguinolant que le premier. Outre Maël qui collectionne les déconvenues avec la belle Bleuenn, ses efforts pour recouvrer la mémoire de sa vie précédente, les manigances d’Argaïl, et la vie scolaire d’un collégien de quatrième, rien n’est simple.

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En vrac’ rapide et culturel.

Un petit billet en vrac’ tandis que je suis en train de poser les premières pierres d’un billet plus « consistant » pour ce soir voir demain 🙂

Bonne journée !

« The Downward Spiral » : P’tain, 20 ans déjà.

Enfin, 20 ans et un jour quand j’écris ce billet. Le 8 mars 1994, sort un album qui fait date dans le petit monde du metal, et dans sa variante dite « industrielle ».  Nine Inch Nails sort, ce qui est à mes yeux, un de leur chef d’oeuvre, avec « The Fragile« , « Year Zero » et « Ghosts I-IV », j’ai nommé le cultissime « The Downward Spiral« .

La pochette de l’album « The Downward Spiral »

Entre son titre d’introduction qui reprend un son du mythique film de Georges Lucas, « THX 1138 », le lascif « Piggy », le musclé « March Of The Pigs », le lourdingue et mécanique « Reptile » et la sublime ballade « Hurt » reprise par Johnny Cash, que rajouter de plus ?

Qu’il n’y a pas de titres à jeter pour peu qu’on aime les mélodies un peu sombre, rageuse, loin des productions des artistes savonnettes et des rappeurs qui sont pleins aux as tout en critiquant le système qui leur permet de s’en mettre plein les poches.

C’est pour moi un des albums marquants de l’année 1994. Même si j’ai découvert Nine Inch Nails très tard (lors de la sortie de « Ghosts I-IV » en 2008), « The Downward Spiral » a rapidement fait partie de ma collection.

Cet album est bourré d’anecdote, comme son enregistrement fait en partie dans la villa où en 1969 fut assassinée Sharon Tate par Charles Manson et ses complices, avec la sombre référence au mot  « Pig » était écrit en lettres de sang sur la porte d’entrée.

Trent Reznor y vivait à l’époque, et a déménagé après la fin de l’enregistrement de l’album.

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Le billet culturel du mercredi.

Un petit billet culturel en ce milieu de semaine. Au menu, deux albums qui bougent pas mal et un film qui est sympa sans casser trois pattes à un canard.

Allons-y chronologiquement 🙂

En 1975, après avoir être parti à grand bruit du groupe dont il a été l’un des fondateurs, Richie « Je suis un guitariste de génie avec un caractère porcin affirmé » Blackmore fonde Rainbow avec le regretté Ronnie James Dio. Après deux albums studio « Rainbow » et « Rising », le groupe sort ce qui sera l’album live du groupe « On stage ».

J’ai acquis récemment la version Deluxe, qui contient des pistes bonus enregistrée à Osaka, le 9 décembre 1976. Que dire qui n’a pas déjà été dit sur cet album ? Que le « Kill The King » (qui sera repris sur « Long Live Rock’n’Roll ») est un bijou ? Que le medley basé sur « Man On The Silver Mountain » est excellent ? Où que la reprise de Mistreated est à tomber à genoux ?

Si vous ne connaissez pas Rainbow, écoutez cet album, vous saurez ce que hard-rock des années 1970 veut dire.

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« Chasing Sunshine » de That That Revolves… Un premier EP excellent.

That That Revolves est un projet musical porté par Amy Whitaker et par Warren Harrison du feu groupe Hungry Lucy. Au fil des mois, l’évolution s’est faite, et Warren Harrison est devenu le technicien de l’album laissant la lumière à la chanteuse de Diet Audio.

Après plusieurs mois d’attente, That That Revolves propose son premier EP, « Chasing Sunshine ».

J’ai déjà eu l’occasion de parler des deux premiers extraits sur le blog. Mais je vais en reparler par la suite. Pour faire simple et rapide, l’album est un EP de 5 pistes, qui durent une vingtaine de minutes.

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« A la découverte du Raspberry Pi », le guide pour bien débuter avec sa framboise.

Je suis possesseur d’un Raspberry Pi de première génération, et j’avoue que j’ai du tester la plupart des OS disponible pour ce nano-ordinateur : Raspbian, Pidora ou encore Archlinux-Arm.

J’ai eu la possibilité de recevoir, et j’en remercie Elsa Azis de l’éditeur Eyrolles de m’avoir envoyer, un exemplaire du livre « A la découverte du Raspberry Pi » que j’ai dévoré après mon retour de vacances en famille.

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Le guide d’environ 230 pages permet à l’acquéreur de faire les premiers pas avec ce nano-ordinateur. J’avoue que cela m’a fait plaisir de réviser mes bases d’unix (le deuxième chapitre est consacré à tout ce qui est droits utilisateurs), d’une manière conviviale et ludique.

Je dois avouer aussi que pour le moment, j’ai survolé les parties plus techniques, surtout la programmation en python. Même si j’ai quelques bases avec le langage de Guido van Rossum, j’ai été surtout impressionné par le chapitre sur Scratch et sa programmation entièrement visuelle.

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« Il faut marier Bertrand » de Philippe Saimbert : mission impossible ? :)

J’ai été contacté il y a environ un mois par Philippe Saimbert qui m’a proposé de découvrir son deuxième roman, « Il faut marier Bertrand« .

J’ai donc lu ce livre avec un peu de retard, toutes mes excuses à l’auteur mais ma liste d’attente sur ma Kindle (oui, je sais, la Kindle ça pue, c’est pas libre… Allez donc vous raser, messieurs les barbus, vous allez marcher sur vos poils faciaux) était longue.

Je dois dire qu’en trois jours, la lecture était finie. C’est une comédie à l’humour parfois potache, mais qui dépeint bien l’ambiance d’un cercle de quadras, plus ou moins célibataires, plus ou moins fêtard, plus ou moins déjantés, dirigé par le grand chef du groupe, Philippe. Le tout se passant dans le Béarn, connu pour sa gastronomie généreuse…

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