Les jeux rétro-ludique, supérieurs sur bien des points aux jeux vidéo modernes ?

Je sais ici que certaines personnes vont froncer les sourcils en se demandant si je n’ai pas abusé de substances plus ou moins illicites. En quoi des jeux sortis dans les années 1980-1990 ou beaucoup plus récemment comme le port de « Sonic the Hedgehog » – version Sega Master System – sur Commodore 64 avec une extension mémoire de 256 Ko, ou encore l’excellent clone de Zelda (avec des combats à la Final Fantasy), j’ai nommé « Briley Witch Chronicles » (transférable sur le format Easy Flash 3) sont supérieurs à un jeu sorti sur les dernières consoles à la mode ou le dernier PC de la mort qui tue ?

Je pourrais aussi citer les scènes Atari 8 bits avec le port de « Prince Of Persia », Amstrad CPC avec un port réussi de Puzzle Bobble.

Il est vrai que je cite le haut du panier et que toutes les productions ne sont pas aussi avancées. Ce genre de jeux ont un avantage : fonctionner soit sur un émulateur, soit sur le vrai matériel modulo quelques extensions par moment. Pour les jeux tournant sous MS-DOS, rien ne vaut – si on a pas un vieux PC sous la main – l’excellent Dosbox-X dont la version 0.83.22 qui sera – ou aura été – celle de février 2022 apporte le support du Pentium 3 !

La preuve en image.

Continuer la lecture de « Les jeux rétro-ludique, supérieurs sur bien des points aux jeux vidéo modernes ? »

Si Twitter n’existait pas, faudrait-il l’inventer ?

Je suis sur le réseau à l’oiseau bleu depuis mars 2010. 11 ans et 9 mois donc. Je n’ai jamais été à la course aux personnes abonnées. D’ailleurs, il m’a fallu 10 ans pour arriver à la symbolique 1000e personne à suivre mes propos sur Twitter.

Au fil des années, j’ai vu à quel point le réseau est devenu un repaire à cybermilitants (désolé, je respecte la grammaire française) en carton-pâte qui se la pète – non, je ne parle pas des évacuations intestinale (qui sont parfois plus intelligente que certains propos tenus par les dites personne en question) – ou encore des jeunesses twitteriennes qui vérifie que l’évangile – au sens biblique du terme – des « progressistes » est respecté au pied de la lettre.

Continuer la lecture de « Si Twitter n’existait pas, faudrait-il l’inventer ? »

Ah, le « Desktop-hopping »… C’est moins long à mettre en place que le « distro-hopping » après tout…

Il y a deux semaines environ, je parlais en mots choisis du « distro-hopping » en 2021.

S’il est assez difficile de justifier désormais le changement de distribution au moindre gaz intestinal en travers, on peut toujours satisfaire son besoin de nouveautés en passant au niveau supérieur et en changeant d’environnement de bureau – desktop environment en bon anglais – en utilisant quelques arguments plus ou moins solides.
Sur mon installation actuelle d’Archlinux qui remonte à février 2018, j’avais à l’origine installé le Mate-Desktop de l’époque, soit une version 1.20, sorti trois semaines plut tôt.

Je suis retourné sur Gnome en juin 2020 ce qui fait presque un an et demi maintenant, après une période sous Mate-Desktop remontant à novembre 2015, après une tentative d’utilisation de Gnome 3.18 qui suivait une période sous Xfce commencée en mars 2015.

Donc, depuis mars 2015, soit 6 ans et 8 mois, j’ai changé 3 fois d’environnement de bureau, avec une utilisation continue de Mate Desktop durant 4 ans et demi environ. Côté stabilité, je pense qu’il est difficile de faire plus long. Depuis 2006 et le début de mon mono-démarrage linuxien, j’ai toujours été utilisateur de Gnome. Sauf une très courte période sous KDE… À l’époque de KDE 4.3 en août 2009 et qui dura quelques semaines. Je n’ai pas trouvé le billet où j’annonçais retourner sous Gnome dans mes archives.

Continuer la lecture de « Ah, le « Desktop-hopping »… C’est moins long à mettre en place que le « distro-hopping » après tout… »

Je sais que je vais me mettre à dos la blogosphère linuxienne francophone…

…Mais je m’en bats la bijouterie familiale à un point. Quand le plus méchant prof de maths français avait son blog, il crachait volontiers sur le logiciel libre sur le plan bureautique et il avait parfaitement raison.

Du peu que je peux lire de la blogosphère linuxienne francophone, en dehors des articles qui intéressent trois pelés et un tondu fondus de technique – avec du vent dans le dos – sur l’agrégateur qu’est le journal du Hacker, ou le zombiesque Planet-Libre (du moins quand il sera de nouveau en fonctionnement), c’est d’un ennui mortel.

On voit des articles qui sont des recyclages de textes qui auraient pu être écrits en 2015-2016. On ressort ad nauseam les mêmes arguments, les mêmes auto-congratulations dans les commentaires, etc…

Comme si le monde du libre bureautique n’avait pas changé d’un iota en 5 ans. Comme si entre temps des projets n’étaient pas morts, d’autre n’étaient pas nés.

Comme si rester dans des recettes qui font que le monde du libre bureautique restera dans les 2% de parts de marché jusqu’à la fin des temps en pensant qu’un jour cela fonctionnera, ça faisait avancer le schmilblick.

Comme si croire qu’on pourrait avoir la même interface avec des écrans de 6 pouces (téléphones portables), 15 à 24 (ordinateurs) voire 30 à 35 (télévisions connectées) alors que tous les acteurs qui l’ont tenté ont fait marche arrière…

J’ai jadis critiqué les libristes puristes qui ne voyaient l’informatique qu’avec des oeillères et en psalmodiant « liberté, liberté, liberté » et peu importe si la moitié du matériel n’était pas fonctionnel.

Continuer la lecture de « Je sais que je vais me mettre à dos la blogosphère linuxienne francophone… »

Le fantasme du « c’était mieux avant »…

J’ai sorti récemment le 318e épisode ma série de billets « vieux geek ». Oui, 318 en l’espace de 9 ans environ. Le premier billet a été publié en août 2012.

Même si j’ai dû accidentellement sauter un ou deux épisodes dans la série, cela fait plusieurs centaines de billets que je parle de l’informatique d’avant. Qui n’était pas meilleure – car les temps de chargements de logiciels depuis une cassette ou une disquette, c’était looooooooong ! – juste différente.

Je ne regrette pas l’époque des jeux sur disquettes pour mon Amstrad CPC qui valait environ 150 francs au début des années 1990. Ajustée pour l’inflation, cela donne environ 35,50€ trois décennies plus tard.

Bref, c’était pas donné à l’époque non plus. Je suis aussi désormais à environ 810 jours – au 18 novembre 2021 – de mon cinquantième anniversaire, le 10 février 2024. Autant dire que cela va arriver très vite.

De mon surnom « Tonton Fred », il va falloir que je le change par « Vieux Fred » à un moment ou à un autre. Cependant, même si je regarde avec un brin de nostalgie les années passées – même si s’en regrette certaines – je ne suis pas enfermé dans un « c’était mieux avant » fantasmé.

Je n’ai que peu de souvenirs des années 1970 et des années 1980 jusqu’en 1982. De la première diffusion d’un certain UFO Robot Grendizer (alias Goldorak), de Captain Future (alias Capitaine Flamme), de Uchūkaizoku Kyaputen Hārokku (alias Albator 78) ou de Kyandi Kyandi (Candy) et de Ie naki ko (alias Rémy sans Famille). Même si les deux dernières séries à la suite aurait donné des envies de suicide à la personne la plus résistante mentalement, je n’en ai gardé que des bribes de souvenirs, et c’est tant mieux.

J’en ai revu certaines en tant qu’adulte – merci les réseaux de pair à pair – et je dois dire que je ne pouvais que remercier ma mémoire d’avoir fait un tri sélectif.

Continuer la lecture de « Le fantasme du « c’était mieux avant »… »