Parfois des extensions cassent avec Gnome…

…Et les mainteneurs en question ne font rien ou presque pour corriger le bug. On doit alors compter sur des forks – pour une fois qu’ils servent à autre chose que polir l’ego du forkeur / de la forkeuse ! – pour retrouver les fonctionnalités qui vont bien.

L’exemple que j’ai eu récemment, c’est celui de l’extension Openweather qui permet d’afficher dans la barre supérieure la météo en direct. On n’a pas tous accès à une fenêtre pour voir le temps qu’il fait dehors.

L’extension OpenWeather d’origine n’a plus bougé depuis fin 2023, dixit son gitlab au 31 mars 2024.

Il y a eu un premier fork proposé par Toppk qui lui aussi est à l’abandon depuis 5 mois, dixit le github dédié. C’est celui que j’ai utilisé avec Gnome 45.

Plus récemment, un nouveau fork basé sur le code proposé par Toppk a été publié, mais lui compatible avec Gnome 46. C’est celui de Penguin-Teal qui porte le nom de OpenWeather Refined et qu’on peut trouver ici pour la famille des distributions basée sur Archlinux.On peut parler d’un fork au carré… En espérant que l’on ne passe pas au fork au cube avec Gnome 47 qui sortira fin septembre 2024.

J’ai fait une petite vidéo pour montrer l’extension en action.

J’avoue que c’est une des premières fois que je vois autant de forks se succéder en si peu de temps…

Ce sont les plaisirs de l’informatique libre 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois de mars 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Vous aimez le jazz expérimental ? Alors l’album « Commons » de Gerigk·Ianes·Mellan sera pour vous.

Pour finir, une vidéo des 16 premiers niveaux – soit les premiers 20% du jeu – du casse-tête « Gridlock » dont la difficulté devient rapidement punitive. Je m’y suis repris à 30 fois pour finir le niveau 35, et je ne souviens plus ce que j’ai fait pour résoudre le niveau.

Pour le moment, j’en suis au niveau 41, ayant fini le quatrième jour dit « challenging »… La preuve en image.

Sur ce, bon week-end

« Gridlock » pour le Commodore 64, un jeu simple donc addictif ?

Les jeux vidéos au début de leur histoire, ce sont des jeux simples. La première décennie – en gros de 1975 à 1985 – voit arriver les pionniers avec une liste tout sauf exhaustive :

  1. Le premier jeu de raquettes avec « Pong »
  2. Le premier jeu de course-poursuite avec « PacMan »
  3. Le premier shoot’em’up avec « Space Invaders »
  4. Le premier jeu de plateformes avec « Donkey Kong »
  5. Ou encore le premier Tetris publié en juin 1984 dont j’ai parlé dans cet article de 2021

La décennie suivante a connu ses titres fondateurs de genre, comme le Survival Horror avec le premier « Alone in the Dark » ou encore les FPS avec le mythique « Doom » en 1993. Tous les jeux cités en ont commun d’être simple à appréhender… Mais difficiles à maîtriser et hautement addictifs.

Bien entendu, il y aura toujours des personnes qui apprécieront des jeux plus complexes dans leur approche, et c’est tout aussi bien. Personnellement, je suis devenu en vieillissant un amateur des jeux de puzzle et de casse-tête comme « Tenebra » dont j’ai parlé à plusieurs reprises sur le blog.

Hier en lisant IndieRetroNews, je suis tombé sur un article pour un jeu du nom de « Gridlock » qui reprend le principe « simple à approcher, mais difficile à maitriser » qui a le don de me plaire… Tant que la difficulté n’est pas punitive, du genre de celle des jeux espagnols pour Amstrad CPC à la fin des années 1980. Les personnes ayant connu cette époque comprendront de quoi je parle.

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Confession rétroludique : la scène Amiga me laisse froid.

Mon parcours informatique, en gros, c’est ça :

  1. Amstrad CPC durant 5 années (1988-1993)
  2. Commodore Amiga 1200 durant 18 mois à 2 ans (1993-1995)
  3. PC depuis 1995, avec une parenthèse Apple en 2004-2005 avec le premier Mac Mini

Ce doit être le parcours de nombreuses personnes ayant commencé l’informatique personnelle dans les années 1980. Cela fait maintenant 36 ans que j’ai touché à mon premier clavier en informatique, le temps passe plutôt vite.

Et cependant, contrairement à certaines personnes, je ne prends aucun plaisir ou presque à lancer UAE via FS-UAE pour émuler un des ordinateurs 16/32 bits de Commodore.

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Gnome 46, une évolution presque sans casse :)

Comme tous les six mois, Gnome propose la nouvelle version de son environnement de bureau. Pour pouvoir tester un peu en avance Gnome avant qu’il n’atterisse sur les dépôts de test d’Archlinux, j’ai utilisé Qemu avec VirtualMachineManager pour me créer une machine virtuelle.

Machine virtuelle Archlinux créée avec l’installateur Archinstall. J’ai activé dans un premier temps les dépôts de test, puis le dépôt dédié à savoir Gnome-unstable. La mise à jour de l’environnement Gnome m’a annoncé l’installation de 79 paquets.

Après un redémarrage, Gnome s’est lancé sans problème. Par sécurité, je n’avais pas installé l’extension arch-update (qui est en cours de port pour Gnome 46) ni celle utilisant OpenWeather (et qui semble explosée au maximum au moment où je rédige cet article).

Comme pour Gnome 45, les nouveautés sont souvent sous le capot. Même si l’article de OMGUbuntu sur Gnome 46 liste des nouveautés, elles passeront souvent sous le radar.

Voici donc une petite vidéo de Gnome 46.

Bon courage pour trouver les différences flagrantes avec Gnome 45 😀