Un trop plein d’environnements de bureau dans le monde du logiciel libre ?

J’ai souvent critiqué la divers…dispersion dans le monde des distributions GNU/Linux qui fait que n’importe qui, partant d’une base précise avec un fond d’écran différent et un navigateur autre que celui du projet d’origine devienne une distribution. C’est à cause de cela qu’il y a plusieurs années j’ai inventé l’acronyme « DGLFI » pour Distribution GNU/Linux Franchement Inutile.

Or, dans les commentaire sur l’article parlant de la version bêta du Cosmic Desktop Environment, certaines personnes m’ont fait remarquer qu’il y avait de plus en plus d’environnement, et que ça devient illisible. Voyons cela. Heureusement, je ne parle des gestionnaires de fenêtres dont un nouveau apparait chaque semaine ou presque !

Si on reste dans les environnements dont le développement est des plus actifs, on a par ordre alphabétique :

  • Cinnamon (qui n’est plus un fork de Gnome 3.x depuis la version 2.0 en 2013)
  • Gnome
  • KDE
  • LXQt
  • Xfce

La plupart ont un cycle de publication régulier, allant de 6 mois (Gnome et KDE principalement) à 2 ans (Xfce). Pas de Deepin ni de Budgie qui semblent ne bien fonctionner qu’avec leurs distributions attitrées. Pourquoi n’ai-je pas listé Mate Desktop ? Pour deux raisons :

  1. La première est que son développement s’est tellement ralenti qu’il y est passé d’une version annuelle à une au bout de deux ans et demi. Cf la page d’accueil du projet.
  2. La deuxième ? Sur son GitHub, sur la quarantaine de composants qui constituent l’environnement, seul trois ou quatre ont une version de développement disponible, du moins au 25 septembre 2025, moment où je rédige cet article.

Quant à l’idée de fusionner les codes de Mate Desktop et Xfce, cela doit tenir plus du cauchemar qu’autre chose. Quant à Cosmic Desktop Environment, il est encore trop jeune pour être listé dans les environnements de bureau majeurs.

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Cosmic Desktop Environment, enfin la version bêta !

Le Cosmic Desktop Environment, développé en langage Rust par l’équipe de System76 arrive à une grande étape, sa première version bêta. On entre enfin dans une période où le projet commence à être utilisable par les utilisateurs classiques, même s’il manque une catégorie dans le panneau de configuration ou encore que le Cosmic Store ne semble pas être complètement fini.

C’est l’aboutissement de 13 mois de raffinage. En effet, en août 2024, je parlais de la version alpha1 du Cosmic Desktop Environment.

Je disais à l’époque :

[…]Il reste encore beaucoup de travail, mais pour une première version alpha, on sent que les développeurs ont mis tout ce qu’ils avaient pour proposer un produit déjà un peu utilisable. Pas encore au quotidien, mais peut-être que dans un an, ce sera le cas.[…]

Comme quoi, sans le savoir, j’avais eu le nez creux ! J’ai donc utilisé une Archlinux avec son installateur Archinstall pour mettre en place une installation avec le Cosmic Desktop Environment. J’ai aussi rajouté Mozilla Firefox pour éviter un trou dans le dock de l’environnement. Et j’ai fait chauffer mon ami OSB Studio pour capturer l’environnement en action.

Avec cette version, on attaque le peaufinage qui va mener, petit à petit à une première version finale. Je pense que l’équipe de System76 vise la Ubuntu 26.04 LTS pour servir de base à leur Pop!_OS qui intègrera le Cosmic Desktop Environment. En tout cas, pour moi, ça prouve que sur certains plans Rust fait ses preuves. Affaire à suivre donc !

En vrac… Rétroludique :)

J’ai décidé de poster vers le 24/25 de chaque mois, un petit en vrac’ de jeux rétroludiques qui n’aurait pas proposé suffisamment de matières pour faire un article dédié.

On va commencer avec un casse-tête plutôt sympathique, sur le Commodore 64, du nom de « Four or More ». Le principe est simple : faire disparaître 36 billes en 9 coups maximum. On sélectionne une bille avec le bouton de tir du joystick, on la déplace où on veut et on relâche. Seule limite ? Il faut aligner horizontalement ou verticalement 4 billes ou plus pour les faire disparaître.

Le jeu se trouve sur itch.io et voici une vidéo qui montre le jeu en action… Bonne chance pour arriver aux 36 billes. Mon record ? 25 ou 26…

Tout autre domaine, un jeu d’aventure pour le MS-DOS, j’ai nommé « Maura and Ash », disponible sur itch.io. On se trouve dans un vaisseau en panne, que l’on doit réparer seul. Même s’il existe des versions pour Windows et Linux, c’est un jeu d’aventure sympa dont le seul défaut est de faire de la politique. Et je n’aime pas le mélange des deux.

À découvrir néanmoins. Dans la vidéo ci-dessous, je vous montre comment acquérir la première centaine de points dans le jeu, sachant que le score maximum est 555 points et que je perd toujours au même moment. Peut-être aurez-vous plus de chance 🙂

Dernier jeu, on retourne dans le monde du Commodore 64, un jeu de gestion et de stratégie qui vous fait gérer votre tribu en pleine période glaciaire. Son nom, « The Tribe », disponible sur itch.io. Plutôt difficile et survivre tient de la chance 🙂

C’est tout pour cette fois. Bon jeu !

Une fin d’expérience prématurée : j’arrête les frais avec la machine virtuelle Slackware Linux.

Fin août 2025, je me lançais dans une expérience avec la Slackware Linux en machine virtuelle, mais j’épiçais un peu l’affaire en allant jusqu’à mettre en place une Slackware Linux current, la version de développement de la distribution. Après 3 ans de développement, je voulais savoir où en était la future Slackware Linux 15.1 / 16.0.

Je m’attendais à avoir des bugs, mais ne pas les voir résolus en trois semaines, ça m’a vite gonflé. Entre l’impossibilité de faire démarrer lightdm avec une Slackware Linux current – un problème de lancements multiples et rapides en quelques secondes – la non détection du swap dans la machine virtuelle, les mises à jour parfois lourdes et le côté masochiste de l’utilisation qui font penser que mentalement la Slackware se croit encore dans les années 1990, cela a mis à mal ma patience.

Il reste cependant de très bons projets basés sur la Slackware Linux, comme la Slint de Didier Spaier qui reprend une Slackware Linux stable tout en la modernisant ne serait-ce qu’avec un noyau LTS récent si mes souvenirs de tests rapides sont bons. Mais même si je continue de garder Slackware Linux dans mon cœur, je ne la conseillerai pas au vue de certains points de sa conception qui la font passer pour un dinosaure.

Sans rancune, les slackwariens… Du moins, je l’espère 🙂

Vieux geek, épisode 394 : Le MacIntosh de 1984, le début d’une révolution informatique.

1984 a été comme l’année 1977 une grande année dans l’informatique personnelle. 1977, c’est l’année où sont sortis 3 ordinateurs qui marquèrent l’informatique personnelle : Le Commodore PET, l’Apple II et le TRS80 de Tandy Radio Shack. J’en ai parlé dans cette vidéo de la série « Dis Tonton Fred » de mars 2021.

C’est donc en janvier 1984, après le célèbre spot de publicité du Superball que sort le premier MacIntosh. Ce n’est pas le premier ordinateur à interface graphique, le LISA ayant été officialisé en 1983 pour un prix assez imposant, 9 995$, soit 32,511.45$ en 2025 ou si vous préférez 2 7679,76€. Ça pique quelque part !

Le premier MacIntosh est déjà plus abordable, même s’il serait inabordable aujourd’hui. En effet, il n’est vendu que 2 495$ avec son écran 9 pouces en noir et blanc intégré, avec la souris mono bouton et son clavier. Pour info, 2 495$ en 1984, ça donne 7 757,50$ en 2025. Soit 6 604,62€ au 21 septembre 2025.

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