Guide d’installation d’Archlinux, version de décembre 2018.

Voici la soixantième-et-unième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de novembre 2018.

Note : des versions plus dynamiques sont disponibles sur mes espaces github et framagit.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso. Au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er décembre vers 10 h 00 du matin, l’ISO de décembre 2018 n’est pas encore disponible.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Côté environnements : Gnome 3.30.2, Plasma 5.14.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.20.3 en gtk3, Cinnamon 4.0.2 et Deepin 15.8.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Ajout au 3 décembre 2018 : une modification est intervenue dans grub 2:2.02-8. Il faut d’abord installer grub puis générer son fichier de configuration. Une version à jour du tutoriel sera disponible rapidement avec une vidéo explicative.

En vrac’ de milieu de semaine…

Pour varier un peu les plaisirs, un en vrac’ de milieu de semaine.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bonne fin de semaine ! 🙂

Le monde du libre, capable du meilleur comme du pire ? L’exemple du gestionnaire de logiciels.

S’il y a un applicatif au niveau du système que toute personne utilisant l’informatique manipule au minimum une fois, c’est le gestionnaire graphique de logiciels : l’un des outils les plus importants.

Sans lui, point d’ajout ou de suppression de logiciels, d’annonces de la présence de mises à jour plus ou moins graves. Bref, c’est l’outil qui se doit être simple et attractif pour cacher la complexité des tâches qui lui sont dédiées.

C’est souvent une surcouche à un outil en ligne de commande dans le monde du libre. Car il faut le dire, 99,9% des OS libres peuvent être gérés en ligne de commande pour des tâches aussi critiques. Mais avec la démocratisation croissante du monde libre – vient-on de perdre une poignée de barbus voulant conserver leur joujou pour geeks ? Bon débarras ! – il est appréciable d’avoir des outils qui permet de passer par une interface qui ne soit pas digne des années 1970… Et je dis cela en étant un natif des années 1970.

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Après l’abandon partiel de Youtube, au tour de Twitter ?

Il y a deux semaines, au moment où je rédige cet article, le 27 novembre 2018, j’annonçais l’arrêt de ma chaîne Youtube suite à plusieurs événements qui m’avait fait comprendre qu’il était temps pour moi au bout de 10 ans de présence en tant que créateur de mettre la clé sous la porte.

J’ai bien eu quelques personnes qui ont sabré le champagne et m’ont dit qu’ils étaient content que le parasite / cas social / emmerdeur (rayez la mention inutile) se tire enfin pour laisser la place aux autres vidéastes du domaine…

Je dois dire que j’ai gagné en calme et en sérénité, n’étant plus à la course à l’audience – bien que n’ayant jamais monétisé quoi que ce soit – ni à me dire : « Putain de bordel de pompe à merde, qu’est-ce que je pourrai sortir comme vidéo dans 48 heures ? »

Heureusement, il reste encore des chaines sérieuses francophones qui parlent de Linux sur Youtube. Ce sont les chaines suivantes, dont certaines sont encore minuscules et ne demandent qu’à grandir :

Il y en a peut-être d’autres, mais ce sont les seules que je considère apporter un tant soit peu de contenu sans tomber dans le blabla inutile ni dans la volonté de vous vendre quelque chose à tout prix.

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Un trop plein de distributions GNU/Linux tue-t-il le port d’applications tierces ?

Outre le fait que certaines personnes vont hurler au titre franchement « putassier », il faut dire que le bilan des distributions GNU/Linux indexées sur Distrowatch depuis 2002 est tout sauf des plus réjouissants.

En dehors du classement de curiosité de distrowatch qui n’a aucune valeur statistiques – étant donné qu’aucune distribution ou presque ne téléphone à la maison et qu’une page vue ne veut pas dire un téléchargement ou une installation – la seule statistique vraiment fiable, c’est celui d’indexation de distrowatch qui ne compte que les distributions ayant été prise en compte par l’équipe du site.

C’est sans compter les dizaines voire les centaines de distributions qui sont restées sur la liste d’attentes et mortes entre temps…

Prenons donc la première gazette de chaque année depuis 2004. Même si le site existe depuis 2002, les gazettes n’ont commencé que courant 2003. Voici donc le nombre de distributions indéxées, abandonnées, dans le coma (rajouté courant 2009) au début de chaque année depuis 2004 :

Si on regarde la dernière gazette au moment où j’écris cet article, celle du 19 novembre 2018, on a droit à en se basant sur le trio total, mortes, coma : 895, 536, 56.

Soit déjà 13 distributions de plus qui sont mortes en l’espace de 11 mois et demi. On peut penser qu’une ou deux de plus nous quitterons d’ici début janvier 2019.

J’ai donc compilé les données dans une feuille de tableur LibreOffice Calc et voici donc le résultat en mode graphique.

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