EndeavourOS, Archlinux ou pas ?

Dans une vidéo « C’est Trolldi, c’est permis » – du moins au moment où je rédige cet article, le 5 juillet 2024 – je montrais comment on pouvait Archlinuxiser une EndeavourOS.

On m’a fait très gentiment fait la remarque – et c’est appréciable – que ce n’était pas une vraie Archlinux, à cause de l’utilisation de Dracut pour générer les images noyaux en lieu et place de mkinitcpio.

On pourrait rajouter le fait qu’il y a un dépôt tiers qui en dehors de paquets spécifiques propose une poignée de paquets en provenance d’AUR. Si mes souvenirs sont bons, on tourne dans les 3 ou 4 paquets, dont un critique, car c’est en relation avec Dracut.

Il y a aussi systemd-boot en lieu et place de Grub. Mais sauf erreur de ma part, archinstall, l’installateur officiel propose aussi systemd-boot par défaut. Vous me corrigerez en commentaire si je me trompe.

Pour moi, mis à part ces deux points, EndeavourOS propose une Archlinux personnalisée qu’il est ultra simple et rapide à archlinuxiser.

C’était pour cette raison que j’ai participé durant les premières années au projet avant de le quitter, n’ayant plus le temps ni le courage de m’y investir à nouveau.

Si dans le futur je dois réinstaller un e Archlinux, je pense que je pourrais envisager EndeavourOS, modulo le fait que j’utiliserai Grub et que je me débrouillerai pour remplacer Dracut par mkinitcpio.

J’espère simplement que ce sera le plus tard possible, car j’ai pas envie de réinstaller aussi rapidement. Mon installation actuelle n’a bien que 6 ans et demi 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Moyen en vrac’ en ce premier mercredi de juillet 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

J’suis d’humeur nostalgeek, ça vous dérange pas ?

Par moment, je regrette l’internet des années 1990 jusqu’à l’explosion de la bulle internet. Je ne regrette pas les connexions lentes ni les factures parfois astronomiques de téléphone. Je ne regrette pas le cri de la porteuse pour accrocher la connexion.

Ce que je regrette, c’est que n’était pas du pur business même si Amazon et eBay existaient déjà à l’époque.

Je regrette la grande période des sites avec les frames. L’époque où on lisait le code HTML pour savoir comment implémenter telle apparence.

Je regrette la période des Netscape Navigator / Communicator et d’Internet Explorer 3 et 4…

L’époque où les courriers électroniques étaient du simple texte, sans les moindres fioritures telles que les images.

L’époque des premiers virus envoyés par courrier électronique qui utilisaient du VBS (Virtual Basic Script) qui polluaient la vie des utilisateurs de MS Windows. Linux ? Les distributions de multipliaient comme des champignons dans un milieu de culture.

Oui, je regrette cette époque, mais je ne regrette pas les fenêtres pop-up, ancêtre de la pollution publicitaire que l’on subit actuellement.

Avez-vous connu cette époque ? Ou êtes-vous arrivé plus tard ?

Vieux geek, épisode 349 : ah, les easter eggs de MS-Office dans les années 1990.

Cet article est la suite de l’épisode 348, où j’avais montré les easter eggs principaux de MS-Windows 3.1, 95 et 98.

Il était logique qu’un article complémentaire soit rédigé et consacré aux MS-Office contemporains, à savoir MS-Office 4.3, 95 et 97.

Quelques détails croustillants : MS-Office 4.3 est composé de 40 disquettes qu’il faut introduire à tour de rôle. Cela me rappelle mon service militaire où j’ai dû plus d’une fois me taper l’installation de cette version en serrant les fesses durant l’opération. On craignait de tomber sur une disquette foirée dans le lot.

En machine virtuelle, le risque est de zéro, mais qu’est-ce que c’est barbant. Une capture d’écran de PCem montre le moment où je devais insérer la disquette n°25…

Pour Microsoft Office 97, j’ai dû installer DirectX 5, sinon les easter eggs ne s’affichaient pas ou de manière réduite. J’ai donc fait une vidéo pour montrer les easter eggs du duo principal Microsoft Word et Microsoft Excel de chaque génération.

Bon, mis à part PCem qui m’a causé quelques crasses – vive les aléas du direct – vu avez pu voir l’inventivité des développeurs, spécialement ceux de Microsoft Excel 🙂

Et non, il n’y aura pas de troisième épisode consacré aux easter eggs. Promis, juré, craché !

Les jeux d’aventure textuels, quand y en a plus, y en a encore !

J’ai déjà eu l’occasion de parler de mon amour pour les jeux d’aventure qu’ils soient textuels, semi-graphique voire en point’n’click.

Les jeux d’aventures sont parfois des clins d’oeil à des franchises célèbres, voire ils se positionnent dans une franchise donnée.

Dans le cas du dernier jeu de Richard Derocher – j’avais déjà parler de son titre précédent, « Castle Quest » dans un article vieux geek – du moins au 29 juin 2024, on se plonge dans un univers qui fait penser à celui d’Indiana Jones.

En effet, le jeu s’appelle « Iowa Jack and the Crystals of Chaos » que l’on peut traduire par « Iowa Jack et les cristaux du Chaos », on se retrouve dans un monde à la Indiana Jones. Même époque, les années 1930 et toujours les mêmes ennemis, les plus que classiques nazis.

Même si le jeu n’a qu’une palette limitée de commandes, cela est compensée par une introduction qui fait bien 8 pages, des graphismes monochromes d’une grande finesse et quelques musiques de temps en temps.

Le jeu est disponible pour le Commodore 64 et le Commodore 128 (en mode 80 colonnes).

Comme l’a précisé l’auteur, c’est un jeu qui peut servir d’initiation pour les personnes qui débutent dans le monde des aventures textuelles ou comme un petit jeu pour se détendre pour les personnes un peu plus aguerries.

En effet, je cite l’auteur :

This is an easy game overall, so it’s perfect for newcomers to the genre, or advanced players who want a quick adventure break.

Ce qui donne traduit :

Il s’agit d’un jeu facile dans l’ensemble, parfait pour les nouveaux venus dans le genre, ou pour les joueurs expérimentés qui souhaitent faire une petite aventure rapide.

Continuer la lecture de « Les jeux d’aventure textuels, quand y en a plus, y en a encore ! »

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Haiku, la réécriture libre du mythique BeOS s’approche petit à petit de sa version R1 bêta 5, dixit un journal de Linuxfr.org.
  • Wayland prend encore du galon ? Canonical a décidé de l’activer même avec des pilotes pour les cartes Nvidia, dixit Distrowatch.
  • Le jeu de plateformes « Tony – Montezuma’s Gold » sera bientôt disponible sur le ZX Spectrum, dixit IndieRetroNews.
  • Le jeu de réflexion « Shift » est désormais disponible pour l’Amiga avec 8 niveaux complémentaire par rapport aux version pour ordinosaures 8 bits.
  • Un petit jeu d’aventure textuel en anglais simple et costaud (spécialement le troisième chapitre) vient de sortir pour le Commodore 64 et le Commodore 128. Son nom, « Iowa Jack and the Crystals of Chaos ». Oui, c’est un hommage à Indiana Jones. Il faut compter une bonne heure et demi pour en voir la fin.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bon week-end

Vieux geek, épisode 348 : ah, les easter eggs de MS-Windows dans les années 1990.

Les easter egg en informatique, ce sont des fonctionnalités cachées qui la plupart du temps permet de connaitre qui est à l’origine de quel produit. Un site très fourni sur les easter eggs se trouve à l’adresse https://eeggs.com/

Dans les années 1990, les développeurs de Microsoft ont en mis partout, que ce soit dans MS-Windows ou dans les outils bureautiques, voire le navigateur internet. La pratique a été officiellement interdite chez Microsoft à compter de 2002. Dommage 🙁

Dans le cadre de ce court article, je vais parler des easter eggs concernant MS-Windows 3.1, MS-Windows 95 et 98.

Ce sont ceux que j’ai connu entre 1995 et 1999. Si l’easter egg de MS-Windows 3.1x est assez simple à trouver, celui de MS-Windows 95 est des plus capricieux. Celui de MS-Windows 98 est le plus avancé et aussi le plus multimédia des trois.

J’ai donc enregistrer une vidéo qui montre les easter eggs en action, même si celui de MS-Windows 95 m’a envoyé paître.

Vous l’avez vu – et merci youtube pour l’easter egg de MS-Windows 95 – c’était sûrement les parties les mieux codées de l’ensemble. Cela aurait été bête qu’un easter egg ne provoque un écran bleu de la mort.

Quant à l’easter egg bonus dans la vidéo, il ne faut pas oublier qu’à compter de MS-Windows 98, Internet Explorer faisait partie de l’OS, dixit Microsoft !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • OpenSuSE propose aux personnes utilisant CentOS 7 (qui arrive en fin de vie le 30 juin 2024) un support complémentaire… Qui ne commence qu’à 194€… Autant dire que des options moins chères comme AlmaLinux ou encore Rocky Linux vont récupérer pas mal de personnes.
  • Dans le petit monde des distributions basées sur Archlinux, je demande la SDesk 2024.06.02 dont une des nouveautés principales est l’arrivée du noyau Linux Zen en lieu et place du noyau classique. Plus d’informations sur les notes de publication.
  • Dans la série des ports incroyables, je demande celui de « Tenebra » et de « Tenebra 2 » pour la console Atari Jaguar. Si, c’est possible 🙂

Côté culture ?

Une découverte sympa de la part de Stéphane d’Erdorin.org. Un groupe qui mélange rock progressif et psychédélique, Sykofant dont le premier album éponyme vient de sortir.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 347 : Ubuntu 12.04 LTS ou quand Unity devenait enfin utilisable.

Unity, cela a été l’environnement de bureau pour les outils Gnome développé par Canonical pour les versions d’Ubuntu entre la 11.04 et la 17.04.

Je n’ai jamais été un grand fan d’Unity, son ergonomie ne me parlant pas outre mesure. Et un autre fait qui m’a fait rejeter Unity était sa non portabilité congénitale. En effet, en faisant une recherche sur mon blog avec les mots clés Archlinux et Unity, on tombe sur plusieurs tentatives faites au fil des années pour proposer l’environnement de Canonical sur autre chose qu’une Ubuntu.

C’était en partie peine perdue, car il suffisait de voir le nombre de rustines qu’il fallait appliquer pour faire fonctionner tant bien que mal l’environnement Unity. D’ailleurs en avril 2012, j’avais rédigé un article que je concluais ainsi :

[…]
Ce sera surement une bonne version de la Ubuntu, qui s’approche de plus en plus du « one size fits all », car l’interface est clairement pensée pour une utilisation tablette et / ou écran tactile.

Par contre, un point qui me semble étrange est le suivant : pourquoi proposer la plupart des outils de Gnome 3.4 (dont Unity est une surcouche), mais certains de la génération Gnome 3.0 donc vieux d’un an ?

Maintenant, est-ce que cette version LTS sera convaincre les réticents à Unity ? La question est dans le camp des utilisateurs.

Continuer la lecture de « Vieux geek, épisode 347 : Ubuntu 12.04 LTS ou quand Unity devenait enfin utilisable. »

« Huestack » pour le Commodore 64, encore un excellent jeu de réflexion.

En dehors des FPS historiques (de Wolfenstein 3D à Quake 4 inclus), il y a bien un genre de jeu qui me titille les neurones, ce sont les jeux de réflexion. Sur les smartphones, en dehors des classique « Candy Crush » ou encore « Angry Birds » (pour les personnes ayant connu les smartphones au tout début de leur existence), il y a pas mal de jeux où il faut remplir des éprouvettes avec des balles ou des liquides de couleurs différentes.

« Huestack » reprend ce principe pour le Commodore 64. Le jeu est téléchargeable sur le site csdb.dk. Dommage qu’il ne soit pas disponible sur itch.io car j’aurai bien donné un petit quelque chose pour remercier le créateur.

Dans « Huestack », le principe est simple : il faut remplir les éprouvettes avec 4 balles de même couleur, en sachant que l’on ne peut empiler que des billes de couleurs identiques. Ce qui rajoute un peu à la difficulté du jeu. Chaque tube a une lettre qui lui correspond. Il suffit alors de prendre le tube de départ et de saisir le tube d’arrivée en pressant les touches correspondantes.

Mais rien une vidéo pour montrer le jeu en action. Au moment où je rédige ce billet, je suis arrivé au 8e niveau pour un jeu qui en comporte 32 si mes informations sont bonnes. Le temps est illimité ce qui permet de prendre son temps. À chaque niveau terminé, la progression est enregistré, ce qui évite de se retaper tous les niveaux depuis le début.

« Huestack » est un jeu sympathique, qui ne paye pas de mine mais qui est néanmoins plaisant à jouer. Pas besoin de ray tracing ou je ne sais quelle autre technologie moderne pour faire un bon jeu 🙂