Ah, les dépots tiers pour Archlinux et sa famille…

Un petit article sur un problème qui touche les distributions dans leur entiereté, même si je prends le prisme Archlinuxien, et que je pourrai en prendre un autre. Comme je l’ai dit dans un article du 16 novembre 2018, la guerre des distributions, c’est de la… Bref !

Je l’ai déjà exprimé plus d’une fois, il faut éviter comme la peste les dépôts tiers. Si c’est souvent essentiel pour contourner les limites de certaines distributions fixed release, c’est parfois inutile voire contre-productif pour les distributions en rolling-release comme Archlinux ou sa fille Manjaro Linux.

J’ai déjà critiqué par ailleurs les installateurs simplificateurs pour Archlinux qui ont tendance à utiliser des dépôts tiers. Je parlais d’une forme de malédiction les touchant, et même si Anarchy Linux semblait avoir repris du poil de la bête, c’est reparti dans les choux actuellement avec un github de nouveau au ralenti. Mais j’y reviendrais plus loin.

Le problème est que parfois le dépôt tiers s’impose sur les dépôts officiels avec les risques de conflits de paquets que cela peut entrainer. Un dépôt tiers, c’est à mettre en oeuvre après les dépôts officiels. Point final !

Oui, je parle ici de la célèbre Antergos jadis connue sous le nom de CinnArch qui n’a toujours pas stabilisé son installateur qui existe depuis le début du projet en 2012, et qui laisse penser que ce sera le GNU/Hurd dans ce domaine 🙂

S’il n’y avait que cela et l’émétique thème numix ainsi qu’un LightDM pas franchement léger, ce serait bien. Mais c’est après avoir vu le bug suivant sur le dépôt gitlab de Pamac que j’ai décidé d’alerter l’équipe d’Antergos. En effet, et ce n’est pas un trucage, le dépôt tiers imposé propose… Pamac 6.4.0 alors que la version 7.3.0 est sortie la veille de la date de rédaction de l’article que vous lisez.

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Plus d’un an sur Mastodon, le « twitter du libre », un premier bilan.

Ce billet est en quelque sorte la suite d’un billet écrit en novembre 2017 qui parlait de mes 3 ans de présence sur pod diaspora* de Framasoft.

Mon compte y existe toujours, et j’avoue que je m’y sens bien, surtout après l’annonce programmée de la fermeture à terme de Google Plus en octobre 2018.

D’ailleurs mon abandon du concurrent malheureux de Facebook créé par Google a été presque indolore. Mon compte sur framapiaf frôle en ce 17 novembre 2018 près de 4000 pouets (l’équivalent des tweets), et un demi-millier de personnes me suivent. Soit 10 fois moins de publications que sur mon compte tweeter (ouvert en 2010) qui n’a que 200 abonnés de plus.

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La « guerre des distributions », c’est fini !

Je l’ai précisé dans un autre article, cela fait plusieurs années que toutes les distributions se ressemblent. Mis à part les montées en versions pour les différents logiciels et environnements de bureau, il n’y a plus grand chose qui différencie les acteurs du domaine.

Si on sort le rythme de publication, les outils d’empaquetages ou les chartes graphiques, où se trouvent réellement les différences ? Voici donc une vidéo bilan qui montre bien que les différences au niveau esthétique sont minimes et qu’en dehors des outils de gestions de logiciels, les différences sont presque inexistantes au final.

J’ai pris dans cette vidéo les principaux formats de paquets que sont deb et rpm (nés en 1993-1994), les paquets de la slackware (1992 ou 1993) et les paquets archlinux (nés en 2002).

Même si je préfère largement l’empaquetage proposé par Archlinux que je considère comme plus abordable car ayant tiré les leçons des formats de paquets nés avant lui, il faut dire que si l’on se base d’abord sur l’esthétique – et c’est souvent le premier contact que l’on a avec une distribution – on peut difficilement savoir quelle base est utilisée en dessous. Qu’on arrive à un « bonnet blanc et blanc bonnet » des plus classiques.

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Que sont-elles devenues les distributions GNU/Linux de 2013 ? Septième partie.

Nous voici donc arrivé à l’avant-dernier billet de cette série bilan. Après un mois d’octobre assez calme, que nous donne le mois de novembre pour cette plongée dans les archives du blog ?

8 billets, 8 distributions citées. Un seul décès, celui de la 0Linux… Autant dire que le mois de novembre a été des plus cléments.

L’ultime billet permettra de tirer un bilan de cette année 2013 qui a été mouvementée, spécialement en septembre…

Merci Youtube et encore merci pour le poisson.

Il faut savoir ne pas aller trop loin. Je ne pense pas y avoir réussi sur Youtube, et il m’aura fallu l’arrivée d’un deuxième strike pour m’en faire prendre conscience.

On est vite dévoré par l’ogre au logo rouge et blanc. On se laisse parfois entrainer à son corps défendant dans les polémiques et on y perd énormément d’énergie. Ayant pu récupérer l’accès à l’envoi de vidéos, j’ai juste envoyé celle que vous avez ci-après.

Mais il est nécessaire que j’approfondisse certains points évoqués rapidement pour des raisons pratiques.

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Ai-je ouvert une boite de Pandore avec mon guide d’installation pour Archlinux ?

Depuis plusieurs années – je crois me souvenir que la première version remonte à mai 2013 – je propose à des intervalles réguliers un tutoriel pour montrer comment installer dans une machine virtuelle une Archlinux avec les principaux environnements.

Oui, cela fait déjà plus de 5 ans et demi au moment où j’écris cet article. En 2013, Archlinux n’avait pas atteint son aura de célébrité qui fait qu’installer cette distribution est devenu un des Graals à décrocher dans la vie d’une personne utilisant Linux entendu dans le sens distribution GNU/Linux.

En effet, au fil des années, outre le fait que j’ai reçu des remerciements pour le guide, je me suis aperçu que cela pouvait attirer des personnes qui après avoir suivi pas à pas le guide se retrouvaient aux commandes d’un système qu’elles étaient loin de pouvoir maitriser en toute tranquillité.

Les installateurs automatisés sont aussi responsables pour l’arrivée de personnes pas suffisament matures pour le monde Archlinux aussi.

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Revenons une ultime fois sur l’utilisation de machines virtuelles pour les présentations et tests de distributions GNU/Linux.

Durant des années, j’ai présenté et testé des distributions GNU/Linux dans le cadre de machines virtuelles, avec toujours la même rengaine : « Tu ne testes pas en dur, ça vaut rien. »

Ouvrons un logiciel de carte heuristique – aussi connue sous le nom de carte mentale – qui permet d’organiser les idées en partant d’un point et en tirant chaque pensée au maximum. Pour cet exercice, j’ai pris freeplane.

Combien faudrait-il d’ordinateurs différents pour couvrir un minimum de points communs, au minimum le trio suivant :

  1. le CPU
  2. le circuit ou la carte graphique
  3. le type de la carte mère, à savoir Bios ou UEFI

Pour le premier point, on a déjà deux options : soit du Intel, soit de l’AMD.

Pour le deuxième point, on a trois options : soit du Intel, soit de l’AMD, soit du Nvidia. Ce qu’on peut décomposer en :

  1. CPU Intel, graphique Intel
  2. CPU Intel, graphique AMD Radeon
  3. CPU Intel, graphique Nvidia
  4. CPU AMD, graphique AMD Radeon
  5. CPU AMD, graphique Nvidia

Soit cinq possibilités ne serait-ce qu’au niveau du duo CPU et graphique. Qu’on multiplie par deux pour les cartes mères à base de Bios et d’UEFI. Ce qui fait déjà dix possibilités. Et encore, je n’ai pas parlé de l’utilisation du support de stockage : disque dur, SSD classique / M2.

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Guide d’installation d’Archlinux, version de novembre 2018.

Voici la soixantième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’octobre 2018.

Note : des versions plus dynamiques sont disponibles sur mes espaces github et framagit.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Côté environnements : Gnome 3.30.2, Plasma 5.14.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.20.3 en gtk3, Cinnamon 4.0.0 et Deepin 15.8.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

L’avenir du libre passe-t-il en partie par des services comme Mastodon, Diaspora* ou peertube ?

Je suis utilisateur de logiciels libre depuis 1996, et grâce à Ubuntu en 2006, j’ai pu basculer vers une distribution GNU/Linux pour de bon. Mais il faut le dire, depuis une demi-douzaine d’années les distributions GNU/Linux ronronnent. Mis à part les montées de versions des environnements de bureau, des logiciels bureautiques, des outils de graphisme, des navigateurs internet, rien de bien nouveau n’est arrivé pour pimenter la petite vie du monde du libre.

Si on sort les guerres intestines au niveau des systèmes d’initialisation, les innombrables projets parasites et autres DGLFI, les volontés de fusionner les mondes GNU et BSD qui sont techniquement vouées à l’échec, je prends de moins en moins de plaisir à enregistrer des vidéos de présentation de distributions.

Il suffit de voir les dernières annonces sur Distrowatch pour s’apercevoir qu’en dehors du blabla habituel des notes de publication, il n’y a franchement rien de bien nouveau.

Les distributions GNU/Linux installées depuis des années comme les Debian, Fedora, Archlinux, Manjaro, OpenSuSE ou encore Ubuntu n’ont plus rien à prouver. Elles auront toujours leurs communautés pour les soutenir quoi qu’il arrive.

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Une raison de plus de détester l’open-source actuel ?

Vous le savez, j’ai exprimé de nombreuses fois mon dégoût du monde libre et open-source actuel.

Après le plagiat à peine dissimulé de l’outil AMAR (en partant d’un vieux code du dit outil), les dénégations mal ficelées d’une personne qui veut le pouvoir sur le youtube linux francophone et une micro-vidéo du soit-disant développeur qui ne fait que prouver le vol du code, on pouvait se dire qu’on pouvait tomber difficilement tomber plus bas.

Petite parenthèse : il est vrai qu’à 16 ans, on a l’expérience d’un développeur sénior qui a connu les débuts de python. Surtout qu’à 16 ans, j’étais plus occupé par les galanteries et apprendre à écrire ma langue maternelle sans faire 15 fautes  qu’apprendre à coder. Fermons la parenthèse.

Je me suis trompé car on tombe dans les propos franchement crasseux digne des années 1930 : prenez une dose d’anarchisme mal digérée, une autre de nationalisme, une troisième de xénophobie envers les peuples autochtones, une quatrième d’ultra-libéralisme poussé à l’absurde…

Secouez le tout et vous obtiendrez une personne qui vous donnerait envie de sortir la Gatling.

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