Et la version 1.5pre2 de la Frugalware, alors ? ;)

Frugalware Linux, ma petite distribution chouchoute avec Archlinux. J’avais parlé de la version 1.5pre1 dans cet article.

Après la sortie de la version pre2 il y a une quinzaine de jours, j’ai eu le temps (et le courage !) cet après-midi de l’installer comme pour la pre1, en partant d’une image ISO d’installation réseau en 64 bits. Les détails d’installation sont les mêmes. J’ai donc récupéré l’ISO et utiliser ma machine virtuelle habituelle.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom frugalware-1.4-x86_64-net.iso -boot cd &

J’ai suivi le même protocole que pour le billet précédent. Une des différences, c’est que la version de Xorg fourni semble maintenant être 100% fonctionnelle avec Qemu. Plus besoin de trifouiller dans les options de Xorg pour avoir un affichage correct.

En suivant le wiki post-installation, j’ai passé le système en UTF-8, installé LibreOffice, Mozilla Firefox, Midori et Xfce 4.8.

Cependant, pour gérer le réseau, j’ai préféré installer Wicd. Le seul hic, c’est sa prise en charge par systemd au démarrage. Il suffit dans une console root de taper :

systemctl enable wicd.service

Et Wicd est pris en compte au démarrage suivant.

Que dire ? Que l’ensemble est rapide, souple, Xfce répond au doigt et à l’oeil. Les logiciels sont très frais, Mozilla Firefox 5.0, LibreOffice 3.4.1, noyau Linux 2.6.39.

Systemd m’étonne toujours par sa vitesse de chargement. On se croirait devant un ordinateur dopé comme un coureur de la Festina au tour de France 1998. Oups, peut-être pas la meilleure référence à prendre… Quoiqu’avec le départ du Tour de France cycliste, c’est permis, non ? 😉

Autant dire qu’à la mi-août, Frugalware 1.5 sera une distribution sur laquelle il faudra compter 🙂

Assiste-t-on à un murissement du marché des distributions GNU/Linux ?

Quand j’ai commencé à ce blog, il y a 5 ans et 9 mois environ, le nombre de distributions GNU/Linux vraiment différentes étaient intéressantes ; En septembre 2005, j’avais des distributions à base de paquets .deb (avant l’offensive *buntu), d’autres à bases de rpms, des distributions avec des formats de paquets exotiques, comme la feu nasgaïa, des distributions en meta-sources, d’autres copiant la hiérarchie windowsienne (GoboLinux), etc…

Cependant, depuis quelques mois, pour ne pas dire une grosse année, le choix s’est appauvri. On ne compte plus le nombre de ubuntu-like qui souvent n’ont changé qu’un ou deux logiciels / thèmes, les dérivées de la Fedora qui souvent rajoute des logiciels non libre par défaut.

Si on prend le top 10 actuel de distrowatch en cette fin juin 2010 :

  1. Ubuntu
  2. Linux Mint (ubuntu like)
  3. Fedora
  4. Debian, la mère d’Ubuntu sur certains plans
  5. OpenSuSE
  6. ArchLinux
  7. PCLinuxOS (mélange de Mandriva, Fedora et OpenSuSE)
  8. Puppy (basée sur Ubuntu, et largement dégraissée)
  9. CentOS (version libre de la RedHat Linux Entreprise)
  10. Sabayon (une gentoo pour humain)

Donc, 50% basé sur des paquets deb, 30% sur des paquets rpm, et les deux dernières sur des paquets tiers ou meta source.

Certains détracteurs disent qu’il y a des milliers de distributions linux… Mais combien de vraiment originale ? Pas grand monde…A noté l’absence dans le top 10 de grand noms, comme Gentoo, Mandriva, Slackware

Comme quoi le marché des distributions commence à murir, et même si un certain nombre de distributions dérivées d’Ubuntu sorte à chaque fois, rare sont celles qui arrivent à se démarquer vraiment…

Les distributions GNU/Linux doivent-elles se « dégeekiser » et devenir des « clones » de Microsoft Windows ?

Derrière ce titre un peu « violent » se cache une réflexion entamée suite à l’annonce de l’éjection de Synaptic de la future version de ce que les médias rendent synonyme de distributions GNU/Linux, j’ai nommé Ubuntu.

En effet, pour la version 11.10, Canonical a décidé de mettre de coté Synaptic au profit de son magasin d’applications.

Même s’il reste 4 mois, il sera difficile au magasin d’applications de proposer autant de puissance que l’outil synaptic, ne serait-ce qu’au niveau du choix de version, de la possibilité de revenir en arrière en cas de problème.

On sent l’envie de tenir l’utilisateur dans un rôle passif, celui d’un consommateur au lieu d’acteur de sa vie informatique.

Je sais que les distributions GNU/Linux ne représentent qu’un gros pourcent de la population des utilisateurs de machines de bureau, soit quelques dizaines de millions de personnes.

Que 99% des personnes qui utilisent l’informatique se contrefichent de l’OS qu’elles utilisent, ignorant même l’existence de cette notion, j’en ai conscience. Déjà que pour nombre de personnes, internet se résume à Google désormais, au lieu du bête e bleu sur leur écran…

Mais ce qui me fait peur, c’est de voir la tendance à trop simplifier les outils, et donc leur enlever ce qui fait leur force : être utilisable et non être de simple gadgets.

Mais à vouloir faire des outils trop simplifiés, on tombe automatiquement dans une complexité qui fragilise l’ensemble, ce qui est contraire à l’esprit des unix : un outil pour chaque tache, donc une simplification réelle de l’ensemble, même si on doit enchainer l’utilisation de trois ou quatre outils pour une action un peu complexe.

Si pour s’imposer un minimum, les distributions GNU/Linux doivent devenir des copies conformes de Microsoft Windows, alors, pourquoi utiliser une copie alors que l’original est vendu – illégalement (cf l’article L-122-1 du Code de la Consommation)  avec chaque machine ?

C’est vrai, pourquoi s’ennuyer à partitionner son disque – il faut donc aborder la notion de partition – et installer un chargeur de démarrage, alors que tout est déjà prêt à l’utilisation dès le premier branchement, sans oublier l’artillerie lourde qui mange plusieurs Go de disque…

C’est peut-être l’avis d’un c*****d de passionné d’informatique ici, mais si cette tendance se poursuit, ce sera l’effet inverse à celui escompté qui arrivera : une désertion d’utilisateurs potentiels qui continueront leurs courses à l’armement informatique pour envoyer des oiseaux percuter des cochons avec des machines dont la Nasa ne pouvait que rêver à l’époque de la conquête de la Lune.

 

Sabayon Linux 6.0 Gnome Edition : puissante, mais encore un peu lourde à l’utilisation…

La dernière fois que j’avais parlé de Sabayon, c’était en janvier dernier, lors de la sortie de la version 5.5. J’avais noté que d’énormes progrès avait été faits, ne serait-ce que pour la taille de l’installation, et surtout sa légèreté.

La sortie de la version 6.0 m’a donné envie de la tester à nouveau.

J’ai donc utilisé mon wget adoré et j’ai récupéré l’ISO de la version Gnome 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp.nluug.nl/pub/os/Linux/distr/sabayonlinux/iso/Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso
–2011-06-23 19:44:14– ftp://ftp.nluug.nl/pub/os/Linux/distr/sabayonlinux/iso/Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso
=> «Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso»
Résolution de ftp.nluug.nl… 192.87.102.43, 192.87.102.42, 2001:610:1:80aa:192:87:102:42, …
Connexion vers ftp.nluug.nl|192.87.102.43|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/os/Linux/distr/sabayonlinux/iso … complété.
==> SIZE Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso … 1863262208
==> PASV … complété. ==> RETR Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso … complété.
Longueur: 1863262208 (1,7G) (non certifiée)

100%[====================================>] 1 863 262 208 2,31M/s ds 12m 55s

2011-06-23 19:57:09 (2,29 MB/s) – «Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso» sauvegardé [1863262208]

J’ai ensuite lancé une machine virtuelle qemu-kvm, avec l’équipement habituel : 32 Go de disque virtuel (mais pour une fois, une image prédimensionnée), 2 Go de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img bs=1G count=32
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 308,381 s, 111 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso -boot cd &

J’ai choisi l’option d’installation graphique directement. Anaconda, l’outil d’installation de la Fedora Linux est utilisé. Pour des raisons de rapidité (et de peu de gourmandise en mémoire), l’installation graphique utilise Fluxbox.

Le seul moment où un accès est internet est demandé, c’est lors de la récupération des pages manuel en français.

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L’extinction facile avec Gnome 3 et son Gnome-Shell

Le Gnome-Shell fournit avec Gnome 3 souffre d’un défaut. Par défaut, il ne propose que la mise en veille. Il faut enfoncer la touche alt, tout en cliquant sur le nom d’utilisateur pour avoir l’option d’extinction.

Pour corriger ce problème de jeunesse du gnome-shell, il existe une extension, du nom de « gnome-shell-extension-alternative-status-menu ».

Pour l’installer sur ArchLinux, il suffit de taper :

yaourt -S gnome-shell-extension-alternative-status-menu

Il faut alors redémarrer gnome-shell. Un moyen rapide est d’utiliser le raccourci clavier ALT+F2, de rentrer la commande « r » (dans les guillemets) et de valider…. Et on peut enfin accéder à une option bien intéressante…

extinction directe dans Gnome 3 et son gnome-shell

Merci à Andre Ani pour m’avoir indiqué l’existence de l’extension dont il est – au final – difficile de se passer.

En vrac’ rapide et libre :)

La semaine a été très calme sur le blog, vraie vie oblige 😉

C’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end 😀

Que le grand cric me croque : Gwibber 3.1 fonctionne désormais avec Gnome 3 !!!

J’ai déjà eu l’occasion  de critiquer Gwibber 3.0 et son incompatibilité avec Gnome 3. C’est en discutant avec Devil505 sur le canal irc #frugalware.fr que j’ai appris l’existence d’une version 3.1 du logiciel.

J’ai donc repris le PKGBUILD que m’avait proposé weedfast, et je l’ai mis à jour pour la  version 3.1.

Une capture d’écran est suffisamment parlante.

gwibber 3.1.0 fonctionnel sous Gnome 3... A quand les poules dentées ?

Enfin, on peut s’attendre de nouveau à une version qui explose en vol avec la version 3.2, vu qu’une version sur deux est fonctionnelle sur autre chose qu’Ubuntu : gwibber 2.30 / 3.0 inutilisables, gwibber 2.32 / 3.1 fonctionnel…

NuTyX Pakxe : j’ai presque réussi à la faire fonctionner en 64 bits ;)

En septembre 2010, j’avais été très critique envers la NuTyX, ce qui m’avait valu d’être étrillé par son auteur. C’est avec la sortie de la version Pakxe qui m’a donné l’envie de la tester à nouveau.

J’ai donc récupéré la mini-ISO en 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://nutyx.meticul.eu/NuTyX_x86_64-pakxe.iso
–2011-06-05 14:05:02– http://nutyx.meticul.eu/NuTyX_x86_64-pakxe.iso
Résolution de nutyx.meticul.eu… 88.191.55.84
Connexion vers nutyx.meticul.eu|88.191.55.84|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 16777216 (16M) [text/plain]
Sauvegarde en : «NuTyX_x86_64-pakxe.iso»

100%[======================================>] 16 777 216 932K/s ds 27s

2011-06-05 14:05:29 (602 KB/s) – «NuTyX_x86_64-pakxe.iso» sauvegardé [16777216/16777216]

J’ai ensuite lancer la machine virtuelle habituelle :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom NuTyX_x86_64-pakxe.iso -boot cd &

L’installation est assez didactique, il suffit de créer deux partitions – j’avoue que l’argumentaire sur la non création d’une partition /home ne semble pas des plus justifiée, mais je n’ai pas envie de me lancer dans un débat sans fin – une principale et une de swap.

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Mageia 1 : power to the people ? :D

Après avoir lu l’annonce de la publication de la première version officielle de la Mageia, j’ai eu envie de la tester.

J’ai donc récupérer le torrent de la version DVD 64 bits, puis j’ai lancé mon environnement de test habituel.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom mageia-dvd-1-x86_64.iso -boot cd &

Après un démarrage assez rapide, on a un installateur assez classique, c’est celui de la Mandriva, retouché, avec des couleurs pastels du meilleur effet. Les réglages classique sont présent (langue, clavier, partitionnement du disque dur). Par défaut, on peut choisir soit d’installer KDE, soit Gnome, soit un environnement personnalisé.

Continuer la lecture de « Mageia 1 : power to the people ? 😀 »

Ah, les bons vieux courriers de phishing…

Le vrai danger en informatique, ce ne sont plus les virus qui sont depuis bien longtemps inoffensif, et le bon vieux temps des virus destructeurs comme le CIH est derrière nous.

La nouvelle mode, c’est l’ingéniérie sociale, la tromperie toute bête, qui existe depuis que l’homme est sur la planète. D’ailleurs, un exemple historique connus sous le nom de « Lettres de Jérusalem » a été démontée par un certain… Vidocq 😀

J’ai eu il y a une douzaine d’années un compte free, à l’époque où l’accès libre est apparu en France. Je l’ai toujours conservé, et quotidiennement, j’ai droit à l’arnaque à la « nigériane » classique pour me voler mon identifiant et mon mot de passe.

Mais aujourd’hui, j’y ai eu droit en triple exemplaire…

scam

Outre le fait que je n’ai pas d’accès internet chez ce fournisseur, la lecture des adresses présentées dans le « from » ne laisse aucun doute… Et les trois adresses en question ont été signalés à divers services de luttes contre le phishing…

Bah, si sur 100 courriers, une seule personne se fait avoir, ce doit être suffisamment rentable, non ?