Sdaw : un de premiers jeux que j’ai acheté… 22 ans déjà :D

Entre 1989 et 1993, j’ai utilisé une machine qui ferait se pisser de rire le premier djeunz venu, à savoir l’Amstrad CPC 6128. Je n’ai acheté en tout et pour tout que 5 ou 6 jeux (dont une compilation contenant Fugitif et La Secte Noire). Il faut dire que les jeux sur disquettes coutaient 149 F (soit 22,71 €), oui seulement, mais pour un budget d’adolescent boutonneux, c’était pas une petite dépense. Il faut dire aussi que j’achetais tous les magazines qui proposaient des listings pour avoir des jeux, même s’ils n’étaient pas toujours extraordinaires 🙁

En 1990, après avoir lu un article dans un des meilleurs magazines de l’époque consacré à l’Amstrad CPC, j’avais cassé ma tirelire et acheté le jeu « SDAW » édité par Lankhor.

C’est un mélange de jeu d’aventure avec Dungeon Master pour le coté labyrinthe à explorer. Quelques subtilités avaient été ajoutées : pas plus de 3 objets à la fois, limitation énergétique (5 * 50 déplacements au maximum), et au moins un passage à réponse aléatoire à chaque partie.

L’introduction était quand même bien faîte pour l’époque, avec un départ flippant à souhait, surtout quand on a uniquement 16 ans. Quelques voix numérisées, et une musique faisant penser à un rythme de rap à la sauce électronique.

Cependant, vu la difficulté du jeu, cette séquence était très pour ne pas dire trop fréquente.

Oui, les graphismes sont pourris, les sons idem, mais il faut se souvenir que le jeu est sorti il y a… 22 ans 😉

Les distributions GNU/Linux en voie de « fedorisation » ?

Par Fedorisation, je parle l’adoption de technologies employées par Red Hat pour sa distribution GNU/Linux communautaire (comme la série des Fedora Linux dont la 17 sort officiellement ce 29 mai) et sa version entreprise, la RHEL.

Et les technologies développées dans les laboratoires de RedHat sont plus communes qu’on pourrait le penser. La plus célèbre d’entre elles est systemd, le remplaçant du gestionnaires de services qui permet à chaque distribution GNU/Linux au démarrage de lancer tel ou tel composant : que ce soit un parefeu, les connexions réseaux, l’impression, la reconnaissance du matériel, ou charger les composants permettant la gestion à chaud des clés USB, disque dur externe ou autre support optique.

Et le tout étant géré en parallèle ce qui donne une grande rapidité au démarrage d’une distribution GNU/Linux.

Et très récemment est intervenu un changement qui montre la prise en main croissante de Red Hat sur les distributions GNU/Linux et spécialement sur des technologies que l’utilisateur lambda voit en action : udev, qui permet de gérer les matériels d’un ordinateur (fixe ou amovible) vient d’être intégré dans une autre technologie proche, pour ne pas la nommer, systemd.

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Fedora Linux 17… Ubuntu peut commencer à se faire des cheveux blancs ?

La Fedora Linux 17 sortant à la fin du mois de mai, j’ai récupéré une des derniers versions de test qui, sauf contre-indication de dernière minute, sera identique à la version finale. Pour des raisons pratique, j’ai pris l’image du DVD, ce qui me permet d’avoir une installation aussi complète que possible dès le démarrage :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/17.RC4/Fedora/x86_64/iso/Fedora-17-x86_64-DVD.iso
–2012-05-25 18:08:21– http://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/17.RC4/Fedora/x86_64/iso/Fedora-17-x86_64-DVD.iso
Résolution de dl.fedoraproject.org… 209.132.181.23, 209.132.181.27, 209.132.181.26, …
Connexion vers dl.fedoraproject.org|209.132.181.23|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 3834642432 (3,6G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «Fedora-17-x86_64-DVD.iso»

100%[====================================>] 3 834 642 432 1,46M/s ds 47m 29s

2012-05-25 18:55:50 (1,28 MB/s) – «Fedora-17-x86_64-DVD.iso» sauvegardé [3834642432/3834642432]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox, équipée de 2 Go de mémoire vive et de 128 Go de disque dur. Pour pouvoir utiliser au maximum les capacités de ma machine hôte, j’ai rajouté le support de ma webcam en USB.

L’installateur Anaconda fait son oeuvre habituelle, inutile de s’apesantir sur ses capacités. En grand adorateur de Gnome, j’ai demandé son installation par défaut.

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En vrac’ rapide et libre…

Cette fin de mois de mai voit fleurir les nouvelles versions de distributions. Mais pas uniquement 😉

Bonne journée !

BrowserQuest, quand le Html5 montre sa puissance.

En écoutant l’émission 11 du site EnFluxLibre, j’ai entendu parler d’un petit jeu de rôle en ligne multijoueur proposé par la Fondation Mozilla, BrowserQuest.

Reprenant des graphismes à la Zelda de l’époque NES, on se balade dans un petit monde sympa, où 20 quêtes de difficulté variées (dont deux cachées) sont proposés. Il faut compter une grosse demi-heure pour avoir les 20 quêtes accomplies. Il y a pas mal de clins d’oeil, dont un franchement geek… J’ai nommé le « Nyan Cat ! »

BrowserQuest, le Nyan Cat :)

J’ai mis une grosse demi-heure à débloquer les 20 quêtes, dont les deux assez spéciales.

BrowserQuest : 20 quêtes ;)

Comme quoi, il n’y a pas besoin de Flash pour s’amuser sur la toile !

Siduction 2012.1 : la communauté prend le pouvoir, mais un peu tard ?

Si je vous dis distribution qui utilise les dépots Debian GNU/Linux Unstable comme point de départ, vous me répondrez surement : Ubuntu et sa galaxie de dérivée. Mais ce n’est pas la seule. Historiquement, il y a eu Sidux devenu Aptosid (qui semble ne rien avoir sorti cette année), et une scission effectuée l’année dernière, du nom de Siduction.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version Xfce pour montrer la distribution en action. Il existe des versions avec KDE SC et Lxde.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 287,832 s, 119 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom siduction-12.1-desperado-xfce-amd64-201205212227.iso -no-frame -boot order=cd &

Après le démarrage, j’ai lancé l’installateur de Siduction qui est étrangement une application internet qui utilise le navigateur pour fonctionner.

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Il est venu le temps des dérivés… Enfin presque :)

La distribution reine étant sortie pour sa nouvelle version LTS il y a environ 3 semaines, les versions dérivées commencent à fleurir, même s’il n’y en pas eu autant que d’habitude…

Commençons par sa plus grande concurrente, la Linux Mint. Du nom de code « Maya », elle propose des versions Mate (pourquoi ?!) et Cinnamon. Inutile de parler outre mesure de cette version. Mise à part une base plus lourde, c’est la même chose que la version Debian Edition dont j’ai parlé dans un article en début de mois.

Dans le genre distribution dérivée d’une inventivité monstrueuse coté interface graphique, PearOS 5 est en cours de préparation… Après, on est libre de faire un OS aussi lourd qu’une éléphante enceinte, non ? 😉

Clapico a parlé d’une méta-distribution, non pas au sens Gentoo du terme, mais dans le sens exhaustivité du terme, la Hybride Linux 12.04 v1. Je vous conseille la lecture de son article qui est intéressant au passage.

Mais des dérivées des versions communautaires officielles existent aussi : pour n’en citer que deux, la Voyager 12.04, présentée sur le blog de Clapico, dérivée de Xubuntu et la NetRunner, dont la version DryLand SE (alias 4.2) se base sur la Kubuntu 12.04.

Bien que sorti de 3 semaines, il n’y a pas tant de versions dérivées que cela, moins qu’à l’habitude aurais-je tendance à dire. A moins que j’ai manqué les annonces de publications ? Où que le « marché des versions dérivées » soit en train de murir et que les distributions qui n’avaient pour seule différence qu’un fond d’écran et un thème n’existent plus ?

Si cela pouvait faire prendre conscience qu’il n’y a pas besoin de 15 trillions de dérivées pour une distribution donnée, ce serait bien 🙂

En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui 🙂

Ah, mon premier Microsoft Windows… 20 ans déjà qu’il est sorti !

Quand j’ai eu mon premier PC, c’était en 1995, un peu avant la sortie en fanfare de Microsoft Windows 95. Oui, cela ne rajeunit personne. Sorti en 1992 (donc 20 ans cette année), Microsoft Windows 3.1 était la première version à peu près utilisable de l’environnement concocté par Microsoft.

Alors que dans le courant de l’année doit sortir le controversé Microsoft Windows 8 (surtout avec l’interface Metro qui ne fait pas que des heureux), j’ai retrouvé sur un vieux DVD de sauvegarde mes copies de disquettes de Microsoft Dos 6.22 et de Microsoft Windows 3.1. J’ai donc créé une machine virtuelle Qemu doté d’un énorme disque de 100 Mo, et après avoir installé Microsoft Dos 6.22, j’ai installé Microsoft Windows 3.1.

Il faut dire que cette version était très gourmande en espace disque (surtout pour 1992) : 286 ou plus puissant, 1 Mo de mémoire vive. En 1992, la machine courante était un 386, 80 mo de disque, 1 mo de mémoire avec lecteur de disquette (3,5 pouces)… Pour info, mon premier PC (en 1995) était quand même pas trop mal équipé : 486, 4 Mo de mémoire vive, 400 Mo de disque dur… Pour la bagatelle de 3500 ou 4000 francs à l’époque…

Pour mémoire, le clic droit n’était pas utilisé, et les noms de fichiers était limité à 8 caractères et l’extension… entre autres joyeusetés 😉

Et j’ai fait une petite vidéo pour les moins de 20 ans qui n’ont pas connu cette… ce système d’exploitation.

J’ai eu la souris qui a été un peu folle durant la capture de la vidéo. Bref, pour les moins de 20 ans, voyez ce que les vieux de la vieille ont du supporter… 😀

Où en est la Slackware Linux un an après la sortie de la version 13.37 ?

Il y a environ un an, j’avais rédigé un article sur la Slackware Linux 13.37 à l’époque en version RC2.

J’ai voulu voir où en était cette vénérable distribution qui fêtera ses 19 ans en juillet prochain. J’ai récupéré l’image ISO de la version 64 bits de la Slackware Linux, puis, j’ai créé une machine Qemu-kvm.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 289,161 s, 119 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom slackware64-13.37-install-dvd.iso -boot order=cd &

kvm64 étant un alias pour :

qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 2048 -k fr -soundhw all -vga std -usb

L’installateur étant toujours le même, inutile de s’étendre dessus. Une fois installée, j’ai modifié le fichier /etc/slackpkg/mirrors pour choisir un miroir de la Slackware Linux current.

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