Siduction 17.1.0 : que devient la fille de l’Aptosid ?

Il y a des distributions GNU/Linux qui font peu parler d’elles, que ce soit en bien ou en mal. La Siduction est dans ce cas. La Siduction fait partie de la famille des rolling release, qui est au final assez peu peuplée.

En dehors de la famille des Archlinux et Manjaro Linux (et leurs cousines Chakra et KaOS), des Gentoo Linux, Funtoo Linux et Calculate Linux (pour les distributions sources), de la PCLinuxOS (pour une base en RPM), de la Void Linux et des semi-rolling comme la très bonne Frugalware Linux, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la souris.

Sauf erreur de ma part – et vous me corrigerez dans les commentaires – rien dans le monde Debian GNU/Linux mis à part la Siduction. Je n’ai que rarement parlé de cette distribution. La dernière fois, c’était en décembre 2012 🙂

Oui, je sais, plus de quatre années, c’est énorme pour le logiciel libre, j’ai donc voulu savoir ce que devenait la Siduction. L’annonce de la sortie de la version 17.1.0 de la distribution a été un occasion en or. Il faut noter que la distribution a décidé elle aussi de débrancher la prise pour le support du 32 bits.

On apprend que l’équipe a profité de l’arrivée du gel de la Debian GNU/Linux Stretch qui sortira – ou sera sorti – vers août ou septembre 2017 pour proposer sa nouvelle image ISO. Car vous l’aurez compris, comme la plus que célèbre Ubuntu, la Siduction se base sur sid, la branche de développement de Debian GNU/Linux.

J’ai donc récupéré la saveur avec Mate-Desktop, et j’ai lancé mon ami VirtualBox en lui proposant une machine virtuelle avec 2 CPU virtuels, 2 Go de mémoire vive dédiée et 128G de disque pour voir ce que nous propose la Siduction.

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Ça donne quoi TrueOS, le successeur de PC-BSD ? Un premier coup d’oeil.

C’est en lisant un journal sur LinuxFr que j’ai pu apprendre la naissance officielle de TrueOS.

Sur le site officiel d’anciennement PC-BSD, on apprend en plus du journal sur LinuxFr que pour le moment, les ISO disponibles sont de niveau béta. Parmi les fonctionnalités ?

Outre le fait de promouvoir le principe du rolling release « rationalisé » – ça vaut mieux quand on utilise la branche de développement de FreeBSD ! – la simplification est à l’ordre du jour : un seul dépôt logiciel, l’utilisation unique de ZFS pour gérer les disques, l’utilisation de LibreSSL en lieu et place d’OpenSSL, une couche de compatibilité linux assez récente pour les circuits graphiques. Bref, que du bon 🙂

J’ai donc récupéré la dernière image ISO de développement en date, datée du 20 septembre 2016. Le 64 bits est à l’honneur, ce qui est somme toute logique. Les premiers PC 64 bits, ça date de fin 2003, non ? D’ailleurs, j’ignore si le ZFS fonctionne avec FreeBSD en 32 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://download.trueos.org/master/amd64/TrueOS-Desktop-2016-09-20-x64-DVD.iso
–2016-09-22 10:09:32– http://download.trueos.org/master/amd64/TrueOS-Desktop-2016-09-20-x64-DVD.iso
Résolution de download.trueos.org (download.trueos.org)… 2a00:7b80:3005:7::1:81, 89.233.107.230
Connexion à download.trueos.org (download.trueos.org)|2a00:7b80:3005:7::1:81|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1837922304 (1,7G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « TrueOS-Desktop-2016-09-20-x64-DVD.iso »

TrueOS-Desktop-2016 100%[===================>] 1,71G 3,01MB/s in 10m 0s

2016-09-22 10:19:32 (2,92 MB/s) — « TrueOS-Desktop-2016-09-20-x64-DVD.iso » sauvegardé [1837922304/1837922304]

J’ai ensuite lancé VirtualBox en partant d’un modèle FreeBSD 64 bits que j’ai gonflé au maximum : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque virtuel, l’horloge en UTC. Je n’ai pas poussé le vice à activer l’UEFI cependant.

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Les distributions semi-rolling release : un format « casse-gueule » ?

Il y a deux grands types de distributions GNU/Linux. Les distributions à publication en flux constant (alias rolling release) qui proposent régulièrement des images ISOs d’installation (généralement sur un rythme mensuel) et les distributions à dates déterminées, qui partent du principe du développement qui est gelé à une date donnée, puis stabilisé pour donner une version publique.

Dans la catégorie des rollings, on peut citer principalement : Archlinux et sa soeur jumelle libre Parabola GNU/linux, la NumixOS Antergos, la Manjaro Linux (qui est une rolling avec une période de temporisation), le duo Gentoo Linux / Funtoo Linux, la KaOS ou encore la Chakra.

Dans la catégorie des « dates déterminées », principalement : Debian GNU/Linux (et sa floppée toujours croissante de descendantes, dont la famille basée sur Ubuntu), Fedora Linux, Slackware Linux, Mageia ou encore OpenSuSE.

Il existe une catégorie qui a le cul entre deux chaises, ce sont les semi-rolling. Elle propose souvent une base définie, n’évoluant qu’au strict minimum (correctif de sécurité notamment), et propose une couche supérieure (environnement et logiciels finaux) en évolution lente mais constante, souvent via le biais de pack cumulatifs de mise à jour.

Ici, on trouve des distributions comme la LMDE, ou encore la SolydXK. Une variante est d’avoir une version rolling pure et dure en version de développement et une ISO stable de chez stable à intervalle plus ou moins régulier. C’est par exemple le cas d’une distribution qui n’a jamais su se vendre malgré son potentiel et ses qualités, j’ai nommé la Frugalware Linux.

Ce modèle atypique est cependant en équilibre instable. On ne peut pas garder éternellement la même base, même en corrigeant les inévitables failles de sécurité sans mettre à mal à terme la fiabilité de l’ensemble.

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OpenMamba : 4 ans après le dernier article, elle est toujours en vie ?

OpenMamba est une distribution d’origine italienne à destination du grand public. J’en avais parlé en novembre 2010. À l’époque, je n’avais pas mâché mes mots. Dans la conclusion (en novembre 2010), je résumais les points noirs ainsi :

* L’utilisation apt-rpm qui semble au point mort depuis pas mal de temps
* Trop complète, mais c’est le principe de la plupart des distributions « out-of-the-box »
* L’utilisation de Smart en duo avec KpackageKit… Autant dire que les risques de conflit ne sont pas nuls.
* Ne pas automatiser certaines tâches, comme le partitionnement du disque qui est délicat pour une personne débutante, qui risque donc de laisser tomber rapidement
* D’arriver sur un créneau saturé

Quatre années sont passées (déjà !), et j’ai voulu voir si cette distribution était encore vivante. C’est le cas. Elle propose par défaut 3 interfaces graphiques : KDE SC, Lxde et Gnome.

Elle semble exister en deux versions principales. Une classique version « stable » (dont seul la Milestone 2 est disponible depuis août 2013, la Milestone 3 est en développement) à l’image des distributions GNU/Linux qui propose régulièrement des publications et une version rolling release. Cette dernière semble servir de base de développement à la version stable. Du moins, à ce que j’ai cru comprendre sur le site !

Dans le cadre de cet article, pour avoir un aperçu aussi frais que possible de ce que propose la distribution, j’ai récupéré la dernière ISO du liveDVD en rolling release.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://openmamba.org/media/devel/livedvd/en/openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso
–2015-01-06 19:33:17– http://openmamba.org/media/devel/livedvd/en/openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso
Résolution de openmamba.org (openmamba.org)… 194.116.82.19
Connexion à openmamba.org (openmamba.org)|194.116.82.19|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 3560048640 (3,3G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso »

openmamba-livedvd-e 100%[=====================>] 3,32G 1,25MB/s ds 36m 18ss

2015-01-06 20:09:35 (1,56 MB/s) — « openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso » sauvegardé [3560048640/3560048640]

J’ai donc ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour installer la distribution et voir ce qu’elle a dans le ventre. A noter qu’on peut démarrer en français, ce qui est agréable de ne pas avoir à se farcir une version une interface en anglais dès le départ 🙂

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Les distributions GNU/Linux en rolling release, nouvel effet de mode ?

Avec l’annonce de l’arrivée d’une version de la distribution au caméléon en mode rolling release, du moins la transformation de sa branche de développement en version rolling release, on peut se poser la question : les rolling releases, nouvel effet de mode pour les distributions GNU/Linux ?

L’annonce d’OpenSuSE indique que l’introduction d’une version en rolling release permettra de raccourcir la durée nécessaire à la stabilisation des versions classiques et l’abandon des versions intermédiaires. Il est vrai que le cycle atypique de 8 mois n’étaient pas en faveur de la distribution au caméléon, ne serait que quand la version 12.2 était sortie avec 2 mois de retard.

Mais il est vrai que je n’ai jamais eu de chance avec la distribution saurienne, comme à l’époque de la sortie de sa précédente incarnation, la 13.1.

Après cette rapide parenthèse pour justifier l’arrivée d’une version en rolling release, je me demande s’il n’y a pas un effet de mode en ce moment pour populariser ce mode de publication, qu’on peut résumer ainsi : Installer une fois, mettre à jour en continu, ne réinstaller qu’en cas de pépin grave ou de changement d’ordinateur.

Cependant, il convient de faire une classification dans les distributions en rolling release. Il y a les pures et dures, avec mise à jour quotidienne.

Celles qui ont un tampon de stabilisation assez court. Celles qui sont des semi-rolling release et celles qui étaient en rolling et qui sont devenus adeptes des « update packs » avec mise à jour trimestrielles. Je suis resté avec les principales distributions GNU/Linux, en m’excusant pour les éventuels oublis des listes qui suivront.

Dans le premier cas : ArchLinux (et son pendant libre, Parabola GNU/Linux), Gentoo Linux et sa cousine Funtoo Linux, sans oublier Sabayon Linux. Mais on peut aussi rajouter le branche « unstable » de la Debian GNU/Linux, qui ont donné Aptosid et Siduction.

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Void Linux : de la bonne rolling release en vue ?

Dans un article du 24 juillet 2013, je parlais de mes mésaventures avec la distribution GNU/Linux Void Linux. Et je rajoutais en fin d’article :

Ajout à 20h00, le 24 juillet : après avoir rapporté les bugs au développeur, le problème des paquets était lié à un changement de version du gestionnaire de paquets : https://github.com/voidlinux/documentation/wiki/News#wiki-xbps-0.25-repository-format.

Dommage qu’une ISO avec la nouvelle version de Xbps n’a pas été générée. Par conséquent, je ferais un test complémentaire d’ici quelques jours.

Chose promise, chose due, je repars donc sur l’idée d’origine : une Void Linux avec Xfce et LibreOffice. Je passe en vitesse sur l’installation, déjà abordée dans le précédent article, et j’arrive au point crucial : les premières mises à jour. Le bug que j’avais rencontré avec le clavier français n’est corrigé qu’une fois les mises à jour effectuées. Donc, il faudrait faire attention au niveau du choix de mot de passe.

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Void Linux : puisque le rolling-release est à la mode…

…cédons à la mode. Je tiens à remercier Fanch du forum Terre-des-tux pour avoir parlé de cette distribution gnu/linux construite à partir d’une feuille blanche (from scratch comme disent nos amis anglophones).

En dehors du nom qui est un peu spécial, la Void Linux propose plusieurs choses :

  1. Une distribution en rolling release
  2. Un gestionnaire de paquet maison xbps, qui permet la récupération de paquets précompilés ou de les compiler directement sur la machine hôte
  3. Systemd
  4. Une installation minimale, et ensuite, le mécano habituel qu’on peut trouver avec ArchLinux, Funtoo Linux/Gentoo Linux, Frugalware Linux ou encore NuTyX
  5. Disponible en 32 et 64 bits, et pour les fans de la Raspberry PI, elle est supportée.

Le billet de Fanch ayant piqué ma curiosité, j’ai décidé de récupérer la dernière ISO minimaliste. Je l’utiliserais dans VirtualBox pour installer en plus de la base Xorg, Xfce 4.10 et LibreOffice. Bref, de quoi faire une station bureautique de base.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://xbps.nopcode.org/live/void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso
–2013-07-24 14:36:04– http://xbps.nopcode.org/live/void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso
Résolution de xbps.nopcode.org (xbps.nopcode.org)… 173.236.173.125
Connexion vers xbps.nopcode.org (xbps.nopcode.org)|173.236.173.125|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 243269632 (232M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso»

100%[======================================>] 243 269 632 1,66MB/s ds 2m 15s

2013-07-24 14:38:19 (1,72 MB/s) – «void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso» sauvegardé [243269632/243269632]

Après avoir récupéré l’ISO qui ne pèse que 230 Mo environ, j’ai donc fait chauffé mon VirtualBox, en prenant comme modèle une Archlinux, car c’est d’elle que la distribution est la plus proche dans l’esprit et le fonctionnement 😉

J’ai utilisé le partitionnement habituel de mes machines virtuelles, à savoir :

  • /dev/sda1 ; /boot ; 512 Mo ; ext2
  • /dev/sda2 ; swap de 4 Go
  • /dev/sda3 ; / ; 20 Go ; ext4
  • /dev/sda4 ; /home ; le reste du disque de 128 Go ; ext4

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PC-BSD 9.1 version rolling release : c’est encore bien vert, et c’est normal !

Les premières images ISO de la version rolling-release du FreeBSD pour êtres humains glabres, j’ai nommé PC-BSD ont montré récemment le bout de leurs octets.

J’avais parlé de la version RC1 de PC-BSD 9.1 en août 2012
.

Dans une annonce de début février, l’équipe derrière ce BSD libre déclarait vouloir passer étape par étape d’un système de publication à dates fixes à un système de publication en continu, rolling release en bon anglais. La première étape étant les outils et le gestionnaire de paquets, puis dans un deuxième temps au niveau du système lui-même.

Bref, reprendre le modèle des distributions GNU/Linux comme ArchLinux (et ses dérivées), Gentoo Linux (et ses dérivées) ou encore Frugalware Linux.

J’ai donc récupéré la première ISO dont la sortie a été annoncée fin février. Et le miroir utilisé n’était pas des plus rapides 🙁

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://mirrors.isc.org/pub/pcbsd/9.1-RELEASE/amd64/PCBSD9.1-RELEASE-02-20-2013-x64-DVD.iso
–2013-03-05 20:50:17– http://mirrors.isc.org/pub/pcbsd/9.1-RELEASE/amd64/PCBSD9.1-RELEASE-02-20-2013-x64-DVD.iso
Résolution de mirrors.isc.org (mirrors.isc.org)… 2001:4f8:0:2::1e, 204.152.184.134
Connexion vers mirrors.isc.org (mirrors.isc.org)|2001:4f8:0:2::1e|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 4108111872 (3,8G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «PCBSD9.1-RELEASE-02-20-2013-x64-DVD.iso»

100%[====================================>] 4 108 111 872 711KB/s ds 2h 28m

2013-03-05 23:18:46 (450 KB/s) – «PCBSD9.1-RELEASE-02-20-2013-x64-DVD.iso» sauvegardé [4108111872/4108111872]

Puis, j’ai lancé mon qemu-git compilé maison pour voir ce que donne cette version en publication continue de ce BSD libre pour êtres humains glabres.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting ‘disk.img’, fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom PCBSD9.1-RELEASE-02-20-2013-x64-DVD.iso -boot order=cd &

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En vrac’ rapide et libre de fin de semaine.

Un petit en vrac’ pour finir la semaine.

Voila, c’est tout ! Bon week-end 🙂

Encore une fois, j’ai vu juste un peu trop tôt ?

Plusieur fois sur ce blog, j’ai déclaré que selon moi, un avenir possible des distributions linux était le rolling release (bien que ce ne soit viable qu’avec des connexions assez grosses, style ADSL minimum).

Premier article en novembre 2009, deuxième article en janvier 2010. Et chaque fois, on m’a opposé des réponses identiques : rolling release pas adapté à la machine de travail, trop d’instabilité liée à une constante mise à jour, etc…

Autant pour un serveur, je conçois qu’il faille utiliser des logiciels éprouvés et fiabilisés (donc pas franchement les dernières versions), autant sur le bureau, c’est pas plus mal… Spécialement dans le cas des navigateurs internet / client courrier où le cycle de 6 mois est souvent malmené… Cf Google Chrome et ses versions majeures toutes les 6 semaines 😉

Le nombre de distributions rolling-release – et de projets en relation avec ce concept – augmente. En plus des distributions historiques (ArchLinux, Frugalware Linux, Gentoo Linux et leur dérivés), on trouve des projets comme Debian Cut, ou encore Linux Mint Debian Edition.

Et voila que Mark Shuttleworth lance un pavé dans la mare…  Il semblerait que la version bureau d’Ubuntu tendrait vers un modèle Rolling Release… Au moins pour la distribution version bureau. Dixit ces articles de OStatic et de The Register.

En gros, cela voudrait dire que le modèle d’une version tous les 6 mois serait chamboulé, et la distribution serait mise à jour en temps réel… Autant dire que ce serait une sacrée révolution dans le petit monde des distributions GNU/linux 😉