Tiens, les rolling releases sont revenues à la mode ?!

Cela fait longtemps que je ne commente plus l’actualité des distributions, mis à part en parlant dans les billets « en vrac' » de la dernière éja… mentale, euh la dernière production inutile qui tiendra 6 mois avant d’être abandonnée en rase campagne.

La mode est cyclique et le meilleur moyen d’être à la mode est d’aller en contre sens de celle-ci. Dans l’univers des distributions GNU/Linux, il y a deux mondes : celui des fixed releases et celui des rolling releases.

Dans le premier, des versions qui se veulent stables sortent à intervalles réguliers, avec un cycle allant de 3 mois à 2 ans. Dans le second, on installe la distribution et elle se met à jour au fil du temps. C’est ainsi que mon installation d’Archlinux mise en place avec feu Anarchy Linux approche doucement de ses 5 ans.

Le monde des rolling est déjà assez chargé. On trouve, liste non exhaustive :

Le monde Archlinux

Le monde Gentoo

Le monde OpenSuSE

Le fourre-tout

Soit un total de 15 projets. Rien que cela. Mais une annonce récente sur Distrowatch va permettre de faire gonfler ce total. C’est l’arrivée de la OpenMandriva ROME, pour Rolling OpenMandriva Edition ?

Encore une rolling release me direz-vous… Mais elle est différente, car elle utilise des paquets au format RPM – comme le duo OpenSuSE Tumbleweed et Gecko Linux Rolling – mais elle emploie aussi le compilateur Clang au lieu de gcc pour compiler tous les logiciels, noyau compris.

Est-ce que cela justifie une nouvelle rolling release ? Est-ce que les mainteneurs de la distributions préfère ce modèle pour ne plus s’encombrer d’une publication en fixed release qui est assez chronophage ?

Je dois dire que je n’ai pas installé le projet dans une machine virtuelle, n’étant pas fan d’OpenMandriva à la base. Mais pour les quelques dizaines de personnes – avec du vent dans le dos ? – qui seront intéressées, ce projet en vaut la peine.

Décidément, l’espoir de ne plus voir les projets de distributions se multiplier comme des bactéries dans un milieu de culture est et restera vain… Dommage.

26 réflexions sur « Tiens, les rolling releases sont revenues à la mode ?! »

  1. bonjour ,

    justement tu devrai car il y a de plus une version spécifique znver ,
    par contre c’est KDE avec dracut , et jusqu’à présent difficile en rolling release car il y a de la casse au niveau des builds

    c’est assez récent que clang peut compiler en standard le noyau, il y a tout le reste derriere ….

    1. Je considère que les optimisations au niveau du processeur, c’est une vaste blague pour geeks célibataires et boutonneux.

      Quant à clang, c’est – sauf erreur de ma part – le compilateur par défaut depuis les débuts d’OpenMandriva.

  2. Dans les rolling il y a la Siduction (base Debian), certes c’est une Sid pur jus dessous, mais ils temporisent les mises à jour (à la façon de Manjaro) pour éviter les éventuelles casses.

    Perso je considère Sid comme une vraie rolling, elle a très peu de logiciels en bêta (Libreoffice étant le + connu), le reste c’est les dernières versions connues, et malgré tout ce qui est dit à son sujet, les packages n’arrivent pas tout pétés/bogués, à la différence de Testing qui ne sert à rien, et est bien + plantée !

    Je n’ai jamais eu de casse à cause d’une mise à jour foireuse.
    Mais faut dire que j’ai une base ultra minimale, un XFCE tout nu, le kernel de Stable, et j’ai bloqué APT pour pas qu’il m’installe les dépendances recommandées/suggérées, ce qui aide à avoir un système avec le minimal syndical, et donc une grosse réduction de risques de bugs/crashs.

    J’avais + de soucis sous Arch avec Cinnamon, ou Fedora avec Gnome, et même Mint avec XFCE, comme quoi, parfois le nom d’une branche n’est pas révélateur; pour moi Sid met une claque aux concurrentes niveau stabilité/solidité, et je suis loin d’être une douée 😉

  3. Bonjour,
    Pour les projets en rolling release sérieux, j’aurais rajouté Solus et, dans un autre registre, NixOS « unstable » dans ta liste Fred.

    A+

  4. Content de voir que je ne suis pas le seul à considérer que Sid est une rolling release !
    D’ailleurs j’ai plus souvent des mises à jour sous Sid qu’avec Manjaro.

  5. savez-vous pourquoi l’installation d’anarchy-linux ne fonctionne pas. Il termine la procédure, demande le redemarrage puis m’ouvre une console tty? je n’ai pas mon xfce qui demarre? est-il encore viable l’installateur?

          1. je me suis tourné vers archcraft xfce car j’ai testé openbox : j’ai pas du tout apprécié, il n’aime pas pamac-aur (problème d’affichage dans les préferences). Je repars de zéro mais le design est sympa mis à part que je n’aime pas les dépôts autres que ceux d’archlinux. voili voilà les nouvelles du jour!

  6. Dans le fourre-tout, tu as aussi PClinuxOS qui mérite sa place. Surtout sur une actu openmandriva. 🙂

    Pour openmandriva, je ne sais pas trop quoi en penser… déjà qu’en stable, c’était truffé de bugs… alors en rolling…

    Aujourd’hui une bonne rolling, a vue de nez c’est Arch et Tumbleweed.
    Le projet debian ne juge pas sid en tant que « distribution du quotidien », c’est vraiment une version debug avant d’arrivée dans testing puis dans stable.

    A bientôt

      1. Bjr Fred,
        Pourrais-tu préciser pourquoi tu n’aime pas le projet OpenSuse?
        Est-ce juste cette distro ou aussi ses dérivées?
        Ca m’intéresserait d’avoir ton avis car j’envisageais justemment de quitter Debian pour une distribution plus agréable en utilisation « daily desktop »…
        J’ai bien essayé la Calculate… mais la MAJ dure des heures!!
        Vivement une VOID desktop/newbie ready 😉
        Au plaisir!

        1. Bonjour.

          Je n’aime pas le projet OpenSuSE à cause de Yast qui en fait trop, l’installation qui semble prendre une éternité même en utilisant le support DVD, l’obligation d’avoir un dépôt tiers pour certaines fonctionnalités trouvées ailleurs sans rajout de dépôts.

          Calculate utilise portage avec des paquets précompilés, ce qui n’est pas optimal.

        2. «Vivement une VOID desktop/newbie ready 😉»
          Il y a des images avec les desktop.
          Bien qu il sagisse d une rr qui, de base, est plutot minimaliste, elle reste tres facile à maintenir pour quelqu’un qui s interesse un peu au truc.

  7. coucou fred.

    est-ce que Windows fait partie maintenant des rolling releases ?
    vu qu’avec win 10 on peut passer à win 11 avec une simple mise à jour.
    Probablement que win 11 va suivre le même principe avec un éventuel win 12.

      1. Bonjour,

        Windows n’est pas rolling release. On peut migrer d’une version à une autre mais tout le système ne se met pas à jour en continu.
        C’est comme Debian, il fut possible de migrer de Debian 10 à 11 sans réinstaller et il sera possible de passer à Debian 12 également mais Debian reste une fixed release. Dans chaque version, des « composants restent fixes » (pas dans une rolling).
        (PS: C’est pareil pour Fedora, au cas où des red hat lovers viendraient à se sentir oubliés :-).

        A +

    1. Non aucun rapport avec le système des rolling release, ou même fixed release de chez Linux
      Et d’ailleurs le passage de W10 vers W11 par une mise à jour n’est pas si simple. Il existe des grosses contraintes matérielles ( TPM version 2.0 par exemple ) qui fait que de nombreux PC qui pourraient faire tourner W11 ne le peuvent pas. Chez moi par exemple aucun de mes 3 PC avec une licence W10 n’est compatible W11. Et je n’ai pas que des antiquités à la maison. Mais je m’en fout, ils sont sous Linux lol

      On peut aussi se rappeler que Windows ne s’occupent pas de la mise à jour de tous les logiciels tierce partie. Alors que sous Linux en général tout peut être géré par la mise à jour de l’OS la plupart du temps, sauf volonté délibéré de l’utilisateur d’installer un logiciel non géré par ces updates.

      Bref c’est un autre monde qui n’a rien à voir.

      1. Bonjour,

        On est d’accord Mudochon ! Je tentais d’être pédagogique concernant la différence entre fixed et rolling. Il s’agissait ici de dire que le simple fait de pouvoir migrer d’une version à une autre n’est pas synonyme de rolling release.
        Pour rajouter de l’huile sur le feu (LoL), les contraintes matérielles ont également joué sur Linux (Notamment après l’abandon du 32 bit par la majorité des distributions !).
        Mais bon, la durée d’utilisabilité du matériel sur Linux reste quand même incomparable avec ses concurrents payants!!!
        Et c’est notre porte-monnaie qui se porte mieux (ou moins mal, c’est selon) !

        A +

        1. Salut,

          pour l’abandon des vielles architectures, c’est normal linus et les autres mainteneurs ne vont pas maintenir les architectures de moins en moins présentes. et imagine la taille du noyau si on gardait tout. bon apres je te l’accorde le x86-32 c’est encore dans notre vision proche car on la connu et il y en a encore qui traine.
          sauf si je me trompe du coté intel le full 64bits pour toutes les gammes est arrivé avec le core 2 duo/quad. il y avait deja quelque pentium avant mais pas du coté processeur mobile.
          le core 2 à unifier les architectures.
          du coté amd c’est simple, ils ont été les premiers avec l’atlhon 64.
          je ne compte pas l’architecture itanium d’intel qui est toujours resté dans un monde particulier.
          meme si il y avait quelque petite chose interresante avec cette architecture, c’est rester de la niche.

        2. Salut,
          « allô docteur ChatGPT, la gratuité existe-elle  » ?
          Réponse du doc :
          – » Il existe plusieurs interprétations de la gratuité, mais généralement on entend par là quelque chose qui est offert sans contrepartie financière. Dans le cas du logiciel libre, les utilisateurs peuvent utiliser, étudier, partager et modifier le logiciel sans avoir à payer de licence. Cependant, il est important de noter que la gratuité d’un logiciel ne signifie pas nécessairement qu’il n’y a pas de coûts associés. Par exemple, le développement d’un logiciel libre peut nécessiter des ressources financières pour les développeurs, les serveurs et autres dépenses. D’autre part, il est important de noter que la gratuité peut également être subjective, c’est-à-dire qu’une chose qui est gratuite pour une personne peut ne pas l’être pour une autre. »

          « Donc est-ce à dire que ce qui est gratuit pour les uns devient payant pour les autres ?  »

          ChatGPT: Il est possible que certaines personnes ou entreprises trouvent un moyen de monétiser l’utilisation d’un logiciel libre, mais cela ne signifie pas que le logiciel lui-même est devenu payant. Par exemple, une entreprise peut offrir des services de support ou de formation pour un logiciel libre, ou utiliser le logiciel pour des fins commerciales et reverser une partie de ses revenus au projet de logiciel libre. De cette manière, l’entreprise peut se faire de l’argent tout en soutenant le développement du logiciel libre, mais cela ne change rien au fait que le logiciel lui-même reste gratuit pour les utilisateurs finaux. »

          -« Quand c’est gratuit, c’est nous le produit « ?
          ChatGPT :
          – » Il est vrai que certaines entreprises utilisent des modèles économiques où les utilisateurs sont considérés comme les produits, car leur comportement et leurs données sont utilisés pour générer des revenus. Cependant, cela ne s’applique pas nécessairement au logiciel libre. Dans le cas du logiciel libre, les utilisateurs ont le droit de l’utiliser, de l’étudier, de le partager et de le modifier sans avoir à payer de licence, et ils ne sont pas considérés comme des produits. Cependant, il est important de noter que les utilisateurs peuvent être invités à partager des données pour améliorer le logiciel ou pour des raisons de sécurité. Il est également important de noter que lorsqu’on utilise un service gratuit, il est important de lire les termes et conditions de service pour comprendre comment les données sont utilisées et protégées. »

          – « P’tain t’es carrément plus intelligente que mon voisin de pallier ! »
          ChatGPT :
          -« Je suis flatté que vous me considérez comme intelligent, mais je suis avant tout un programme informatique conçu pour répondre aux questions et accomplir des tâches spécifiques. Mon intelligence est limitée à ce que je sais et ce pour quoi je suis programmé. Mon but est de vous aider à trouver des informations et des réponses de manière efficace. Cependant, il est important de noter que je ne peux pas remplacer les connaissances et les compétences d’un expert ou d’un individu formé dans un domaine spécifique. »

          On n’est pas encore totalement foutu, l’ironie glisse sur cette IA comme le fait la goutte d’eau sur les plumes d’un canard ! Pour combien de temps…

    1. Venom ? Inconnue au bataillon. Quant à NuTyX, cela fait pas mal de temps que je n’ai plus testé en virtuel le projet en question. Il est devenu une rolling release ? Grand bien lui fasse !

        1. Salut,
          Il est impressionnant de voir que des mecs sont capables de créer une distribution, tout en étant d’une nullité absolue dans le domaine de la communication ! Leur site est d’un sinistre, pas une image, pas un truc un peu interactif.
          Il faudrait qu’ils prennent conscience qu’un site est une vitrine et se doit donc d’être alléchant, susciter l’envie.
          « … Pour utilisateurs Linux avancés » disent-ils !
          Traduction : … pour barbus intégristes patentés. Alléchant…

          1. Le créateur de la distribution, Emmett, ne prétend pas en faire un OS grand public, c’est plus un projet personnel une espèce de proof-of-concept. Cependant, ils sont maintenant 4 ou 5 à maintenir Venom et ils sont ouverts aux débats et aux améliorations/ajouts proposés par les 41 utilisateurs de Venom.

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