Vieux Geek, épisode 298 : OpenSolaris, l’essai pour faire un Solaris ouvert.

S’il y a bien un OS basé sur Unix SystemV Release 4 qui existe depuis longtemps, c’est Solaris. En septembre 1991, Sun qui avait son propre Unix, SunOS décide de partir sur une nouvelle base. C’est ainsi que Solaris voit le jour, alors qu’en toute logique il aurait s’appeler SunOS 5.x.

Sa première version sera Solaris 2.x, les versions précédentes du SunOS étant nommé rétroactivement Solaris 1.x. D’ailleurs, pour encore compliquer la numérotation, après Solaris 2.6, le 2 saute et donc Solaris 2.7 sera Solaris 7.x en 1998.

Cependant, l’OS en question est limité aux processeurs développés par SUN, les Sparc. À partir de Solaris 7.x, le support des processeurs Intel arrive et l’ensemble est tellement lent qu’on le surnomme Slowlaris 🙂

En 2000, Solaris 8 est proposé, puis Solaris 9 en 2002, et le 10 en 2005. Durant le développement de Solaris 10, SUN envisage d’ouvrir le code source de la version suivante, la 11. En 2007, SUN annonce qu’il a embauché Ian Murdock, fondateur de Debian pour mener à bien le projet « Indiana ».

Ce qui donne en mai 2008, la première version notée 2005.08. En novembre 2008, c’est au tour de la 2008.11, puis enfin en juin 2009 de la version 2009.06.

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Prenez une pincée de Debian GNU/Linux, une pincée d’Illumos, vous obtiendrez Dyson.

Dyson est un projet hybride intéressant. En partant de la Debian GNU/Linux (qui propose aussi des noyaux autres que linux avec des projets comme Debian GNU/kFreeBSD ou pour les plus que barbus, la Debian GNU/Hurd), le projet Dyson a une approche différente : celle de proposer le noyau illumos.

Illumos ? C’est le descendant du projet OpenSolaris mis à mort par Oracle après le rachat de Sun Microsystems en janvier 2010. J’ai parlé rapidement plusieurs fois du projet OpenSolaris sur mon blog, dans les années 2008 et 2009.

Comme pour le monde linuxien, Illumos propose le noyau, et il existe plusieurs distributions. Dans le domaine des version grands publics, il n’y a pas énormément de choix en dehors de la Dyson : OpenIndiana, OpenSXCE et XStreamOS.

J’ai décidé de parler de la Dyson, car c’est un projet qui est sur la liste d’attente de distrowatch depuis pas mal de temps. Depuis juin 2009 pour être plus précis : « Dyson (submitted on 2009-06-05) »

La dernière ISO installable date d’octobre 2014, et j’ai donc récupéré l’énorme ISO (100 Mo environ) depuis le répertoire http://ftp.osdyson.org/iso/2014-10-08/.

Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle en utilisant le modèle « OpenSolaris 11.x » de VirtualBox.

Une fois la version « lacaille » lancée, on arrive sur l’installateur qui est en anglais du début à la fin.

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Quelques fouilles archéologiques et geekesque… :)

A l’approche des 6 mois de la mise à mort de la PearOS (dont on ignore toujours le nom du repreneur), j’ai eu envie de me plonger dans les archives de mon blog pour voir combien de distributions qui ont quitté entre temps j’ai pu présenter et tester rapidement. Pour mémoire, souvenons-nous de la volée de bois vert envers moi de la part du papa de PearOS, quelques semaines avant la mise à mort de sa distribution.

Mais revenons aux fouilles archéologiques du blog, le premier test ou plutôt présentation rapide d’une distribution remonte à juillet 2006 avec un article au format pdf (toujours disponible) sur un certain PC-BSD 1.2 🙂

En utilisant la liste des distributions indexées sur Distrowatch et déclarée comme abandonnées, voici celle que j’ai pu trouver sur mon blog. Vu la longueur de la liste, j’ai mis une petite césure en place dans l’article.

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En vrac rapide plus ou moins libre ;)

Fin de semaine, un « en vrac' » s’impose.

Bon week-end.

OpenSolaris 2009.06 preview… Qu’il est lent !

Etant dans ma période de tests de BSDs plus ou moins libre, j’ai voulu voir ce que donne une préversion d’OpenSolaris 2009.06 qui doit sortir – roulement de tambour – en juin 2009 🙂

Passant par le site genunix et en utilisant l’outil wget, j’ai récupéré l’image iso de la préversion utilisant le noyau révision 111a :

fred ~/download $ wget -c http://genunix.org/distributions/indiana/osol-0906-111a-x86.iso
--2009-05-15 08:50:11-- http://genunix.org/distributions/indiana/osol-0906-111a-x86.iso
Résolution de genunix.org... 204.152.191.104
Connexion vers genunix.org|204.152.191.104|:80...connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse...200 OK
Longueur: 709509120 (677M) [application/octet-stream]
Saving to: `osol-0906-111a-x86.iso'

100%[======================================>] 709 509 120 105K/s in 45m 49s

2009-05-15 09:36:00 (252 KB/s) – « osol-0906-111a-x86.iso » sauvegardé [709509120/709509120]

Une fois tout cela téléchargé, j’ai utilisé qemu 0.10.4 (qui émule KVM), un disque virtuel de 32 GiO, un GiO de mémoire vive, l’émulation de tous les circuits sons disponibles, ce qui donne en ligne de commande :

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 osol0906.img 32G
Formatting 'osol0906.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred ~/download $ qemu -enable-kvm -k fr -localtime -soundhw all -m 1024 -hda osol0906.img -cdrom osol-0906-111a-x86.iso -boot d &

OpenSolaris – KVM

Les seules interventions requises lors du démarrage sont la configuration du clavier et de la langue utilisée. Ensuite, le gnome 2.24.2 fourni avec OpenSolaris démarre.

Notons que le son n’est pas activé. Et que le fuseau horaire est incorrect. Il semble décalé de 7 heures par rapport à l’heure de mon PC.

Mozilla Firefox 3.1 béta 3 est fourni avec OpenSolaris. Et que le circuit réseau est aussi inconnu…



Donc, aucun test vraiment pratique possible. Essayons donc avec Virtualbox 2.2.2, une machine virtuelle configurée pour OpenSolaris, avec 768 MiO de mémoire vive, 32 GiO de disque.

OpenSolaris – Virtualbox

La seule différence à première abord, c’est le support du circuit réseau. Ce qui est déjà pas si mal que cela 😉

On peut donc lancer l’installation « en dur » dans la machine virtuelle, histoire de gagner un peu de souplesse à l’utilisation. La durée de l’installation est d’environ 30 minutes. Le premier démarrage est d’une lenteur monstrueuse : 10 minutes avant d’arriver à l’écran de connexion !

J’ai rajouté le dépot de développement d’opensolaris, histoire de voir si des mises à jour étaient disponibles.

De OpenSolaris – Virtualbox

Aucune nouveauté, étrange pour une version d’un OS encore en développement !

J’avoue être resté sur ma faim avec OpenSolaris. Il est intéressant, mais sa lenteur au démarrage est insupportable :/