Origins de « Bend The Sky » : une initiation au métal symphonique.

S’il est un genre musical qui connait les dérivées par dizaine, c’est bien le métal. Je connaissais le métal progressif, le heavy métal, le métal industriel, et j’ai récemment découvert ce qu’on appelle le métal symphonique.

Vous prenez du métal, et vous lui rajoutez des composantes de musique orchestrale classique (piano, violons) et voila le travail.

Recherchant donc du métal symphonique instrumental, j’ai fouillé Bandcamp et je suis tombé sur le premier album des australiens de « Bend The Sky »

Il s’intitule « Origins ». Composé de 12 pistes (de 4 à 6 minutes), il propose une initiation intéressante à cette composante du métal. Dès la première piste, « Reform » qui commence par une intro au piano classique, on est ensuite projeté dans des rythmiques métal, même si le piano revient, accompagnés de guitares puissantes et d’une batterie juste ce qu’il faut de puissance sans tomber dans le lourd.

Il faut noter que les morceaux sont inspirés des canons de la musique classique : comme des choeurs qui entame le morceau « Tempest », par exemple. Sans oublier la présence de passages acoustiques qui permettent une montée en puissance des titres, comme sur « Glaciers ».

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La Suède, l’autre pays du Métal ? L’exemple avec Astolat.

Hier, je cherchais de la musique que l’on peut qualifier de métal progressif, un peu à l’image de ce qu’à fait Opeth durant la plus grande partie de sa carrière.

Mélanger du bon gros métal, du growl, du chant clair et des mélodies de 10 minutes super travaillées. Je vous conseille des morceaux comme « Ghost of Perdition » ou encore « The Leper Affinity » pour savoir ce que veux dire métal progressif.

Donc comme je le disais, hier, en allant sur Bandcamp et en fouillant la catégorie Métal, je suis tombé sur Astolat, et leur premier EP, « The Faceless Mask » .

Il ne faut pas se laisser avoir par la première piste titrée en suédois (et désolé, mon suédois est rouillé, donc je ne me risquerais à aucune traduction) qui nous propose un morceau uniquement au piano, chargé d’une forte dose d’ambiance assez glauque.

Et c’est à partir de la deuxième piste qu’on se prend une claque monumentale. Le titre éponyme de l’EP contient des mélodies typique du métal, mais assez travaillée (on est dans le progressif ici), avec une voix féminine en chant clair qui donne un côté accrochant au titre.

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Serments : un nouvel album en plusieurs saveurs ;)

Il y a plus de deux ans, je parlais de ce groupe de metal francophone, à l’occasion de leur premier album. Le groupe a sorti récemment un nouvel opus, « Erotic Drive », en trois éditions avec la piste bonus qui diffère à chaque fois : la version « white » pour le côté « ambiant » du groupe, la version « black » pour le côté « sombre », et la version couleur qui reprend les deux.

L’album commence avec une très bonne piste, Pocket Gun qui reprend les fondamentaux de l’album précedent : des mélodies solides, la voix de la chanteuse qui se marie bien avec, parfois quelques guitares saturées mais qui ne surcharge pas l’ambiance.

Certaines pistes utilisant un chant un peu trop proche du « grunt » – qui est difficile à maîtriser, un des maîtres actuel de cette technique étant un certain Mikael Åkerfeldt – rend l’écoute moins agréable. Mais elles sont minoritaires sur l’album. En gros, deux ou trois sur les onzes officielles.

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Dernier billet pour 2011

Et comme certaines personnes nous disent que le 21 décembre 2012, c’est l’apocalypse, rien de tel qu’un titre de Rainbow de 1978 pour se mettre dans l’ambiance.

Nous sommes en 1978, et avec Ritchie Blackmore et le regretté Ronnie James Dio, sort le titre « Gates of Babylon »

Bon réveillon et rendez-vous en 2012 !

« Utopia » de Serments : du bon métal classique avec une pointe de cri primal ;)

Serments, c’est un groupe de métal francophone, que j’ai découvert via Noomiz. Après avoir écouter les 3 pistes tirés de leur premier album « Utopia », j’ai décidé d’acheter l’album complet de 13 pistes. Et je dois dire que je ne regrette pas le moins du monde l’achat.

C’est du bon métal, et bien que le groupe soit français, il chante en anglais. Les titres s’enchainent, et on se laisse porter dès le début par une batteur qui sait montrer la maitrise de son instrument, et la voix féminine – qui s’essaye parfois au cri primal – accompagne le reste des musiciens du groupe.

Après une première écoute, je dois dire que mes titres préférés sont :

  • Destroy My Head
  • I Just Want To Exist
  • Everytime I Fall
  • The Whole Process
  • Breaking
  • Sleep (superbe « ballade »)
  • It comes

Bref, encore une découverte musicale agréable que ce groupe de métal, si on sort les morceaux un peu trop cri primal qui semble un peu « incongru » par rapport au reste de l’album.

Mes deux futurs achats, hommage posthume à Ronnie James Dio.

Il y a environ un mois, la voix de (la meilleure période de) Rainbow s’éteignait. Depuis, je me suis plongé dans sa discographie, et voici les deux prochains albums qui rejoindront – d’ici quelques semaines – ma collection. Une connaissance m’a prêté – tant que cela reste légal – les deux albums (dont un double) que je vais me procurer.

Chronologiquement, il s’agit du live « Rainbow – On Stage » et du double CD live d’un des derniers concert de Ronnie James Dio avec son groupe, Heaven & Hell, à savoir : « Live Radio City Music Hall 2007 »

Le premier, tout simplement, car c’est un live du groupe monté en 1975 par Richie – j’ai un caractère de cochon – Blackmore, après la sortie de l’album « Stormbringer ».

Ce concert contient des versions magnifiques des classiques de Rainbow, comme « Kill The King », « Catch The Rainbow » ou une reprise du classique de Deep Purple « Mistreated » sublimé par la voix de Ronnie James Dio.

Le deuxième album, c’est l’ultime concert de Ronnie James Dio. C’est un superbe live pour les amoureux de Métal et de Hard Rock comme savait le produire des pionniers comme les Deep Purple ou les Black Sabbath.

Evidemment, l’ensemble des deux n’est pas donné, mais j’ai envie de me plonger dans la carrière de cette voix du rock et du métal qu’était Ronnie James Dio.