Devant l’aveuglement et la volonté d’imposer une « dictature » culturelle dominée par les majors du disque, la Sacem ou encore le SNEP.
Sur le site de propagande DemainLaMusique, le directeur du SNEP nous sort sans la moindre mauvaise foi (hum), que je cite :
Le fait que des artistes aient publié dans le JDD du 22 juin un texte pour soutenir le projet de loi « Création et internet » a déclenché chez des internautes des messages inacceptables qu’on a pu lire sur le Monde.fr ou sur Libération.fr
Quel est ce débat dans lequel certains internautes tellement courageux qu’ils sont anonymes appellent à boycotter les artistes qui ont osé manifester une position favorable au texte ?
Il est vrai qu’il est interdit sur l’Internet d’exprimer un point de vue divergent, qui explique que des lois inapplicables ne changeront rien à un fait de base : le pouvoir d’achat s’érode à grande vitesse.
Ni à un autre fait : les albums sont remplis de titres de merde – appellons un chat un chat – à hauteur de 80% en moyenne. Où sont passés des bijous du style « Led Zeppelin II / III / IV », les « Sergent’s Pepper », « Transformer » (Lou Reed avec le sublime « Walk on the wild side »), etc…
Que les artistes listés dans la pétition – qui est sûrement télécommandé par les lobbys de vendeurs de galettes plastifiées – sont tous assez friqués, et dont certains se sont planqués dans des paradis fiscaux comme la Suisse, la Belgique ou encore Monaco pour éviter de payer des impôts.
Bref, comme jadis avec des sites de propagande comme lestelechargements.com, on ne changera pas la réalité que les directeurs aveugles ou autistes – et encore on insulte les victimes de cette maladie en employant ce terme – ne veulent pas admettre :
- Pouvoir d’achat rogné par l’explosion du prix des matières premières
- CDs illisibles car rendu foireux par d’inutiles protections, cf le célèbrissime X&Y d’un groupe du nom de Coldplay
- La loi DADVSI n’a rien changé à la donne, comme ses détracteurs l’affirmaient, car les ventes de galettes sont sur une pente descendante.
- Les vrais talents ne passent plus que rarement par les requins… majors du disque.
- Si j’ai 20 € à dépenser par semaine, je préfère les dépenser en nourriture que dans une galette que j’écouterais une ou deux fois dans le meilleur des cas.
- Que les artistes qui hurlent contre « les méchants pirates » sont celles qui touchent des revenus énormes chaque année.
- Que l’industrie du disque est née après l’arrivée de la musique, et que la musique survivra à la disparition de ces dinosaures.
- Qu’à force de taper sur les internautes en les considérant comme coupable par défaut, ils finiront de scier la branche sur laquelles ils sont assis.
A force de tirer sur la corde, elle finit par casser. Sur la liste des artistes pro-hadopi, je n’ai quasiment aucun album d’eux. Et cela me ferait mal au postérieur de donner de l’argent à ce genre d’artistes.
Bref, qu’ils soient boycottés leur fera le plus grand bien. D’ailleurs, je dois avouer que mes goûts musicaux ne comptent presque aucun d’eux dans ma liste. Je suis resté à une musique de qualité, le rock anglais des années 1960 à 1985. Bref, pas la soupe que les dits artistes nous proposent à intervalles réguliers.
Vous voulez découvrir des artistes sans passer par le racket des majors ? Des sites – liste non exhaustive – comme Jamendo, Airtist vous feront découvrir de nouvelles voix. Et ce n’est pas un mal !