Glass Kites : du rock progressif planant…

En mars 2012, je faisais la découverte de ce groupe de rock progressif canadien, et j’en parlais rapidement dans un billet cumulatif.

Plus récemment, le groupe a proposé une galette physique sous forme de digipack que je me suis empressé d’acheter.

Mais parlons donc du contenu 🙂

Après une intro rapide, un long morceau « Terra » propose une ambiance qui fait penser à celle de l’album « Animals » des Pink Floyd. Très étherée, vaporeuse, avec une voix de tête en fond.

Continuer la lecture de « Glass Kites : du rock progressif planant… »

Dia del Mercado : « Seven years of dirt », un mélange détonnant.

Dia del Mercado vient de proposer son premier album, « Seven Years of Dirt ». Ce groupe néerlandais comme son nom l’indique nous propose un mélange intéressant et détonnant, dont voici la recette : prenez un peu de Pink Floyd, un peu d’Ennio Morricone, un peu de folk, un peu de country, mettez le tout dans un shaker et secouez bien.

Cet album de 12 pistes, mi instrumental, mi chanté, est un vrai plaisir. Le morceau d’introduction, qui s’appelle « Opening Scene » est un air que les Pink Floyd de l’époque Syd Barret n’aurait pas renié. Et j’avoue que l’oreille ne sait plus où se diriger tout au long de l’album.

Il n’y a pas grand chose à mettre de coté dans l’album. Le plus simple, c’est d’écouter et de vous faire votre propre opinion.

En tout cas, c’est un groupe que je suivrais de prêt pour les prochaines créations.

Oui, je suis un « tipiak », et pourtant j’achète de la culture. Etonnant, non ?

J’ai longuement réfléchi avant de me mettre à rédiger ce billet. Peut-on avouer publiquement que l’on a copié illicitement de la musique et des films ? Et que sans cette action de copie illicite, je n’aurais surement jamais découvert de nombreux albums ni de nombreux films ? Et que ma culture s’en serait appauvrie ? Oui, on peut le dire et on doit le dire.

Alors que la toute (im)puissante Hadopi (12 millions d’euros pour permettre à des rentes de situations de continuer à exister) menace à tout va sans aller plus loin pour le moment, qu’un site russe montre l’hypocrisie des arcanes du pouvoir et des industries culturelles dans ce domaine, je vais vous dresser la liste des oeuvres que j’ai pu écouter en utilisant l’offre illicite qui a au moins un mérite : être facilement utilisable, ne pas être castrée par les DRMs, bref de pouvoir propager la culture sans discrimination financière, ni technique.

Pour la musique, que j’ai acheté par la suite, donc le « un téléchargement = une vente perdue » est un mensonge grossier et éhonté des dinosaures. Et c’est une liste loin d’être exhaustive…

  • Les 6 premiers albums de Black Sabbath
  • Une partie de la discographie d’Ozzy Osbourne
  • Les albums studio de Pink Floyd de « The Pipper at the Gate of Dawn » jusqu’à « The Wall » inclus. Pour « Ummagumma » et « The Wall », ce sont les versions vinyls.
  • Mono, groupe japonais, inconnu du grand public mais qui pond de la musique de qualité
  • Barclay James Harvest, des débuts jusqu’aux années 1980-1982
  • Led Zeppelin, que je ne connaissais que grâce à « Starway to Heaven » et « Kashmir »
  • L’intégrale de Nine Inch Nails, n’ayant découvert le groupe qu’avec la sortie de Ghosts I-IV. J’ai payé un des albums, le « Halo 4 » quelque 25 € ! Pour le DVD de Broken et le double DVD « Closure », ils n’ont jamais été sorti officiellement, mais publié sur ThePirateBay par un certain seed0… Qui ne serait qu’un certain… Trent Reznor !
  • Dead Can Dance, l’intégrale bien qu’une amie m’a fait découvrir le groupe un jour, je crois me souvenir avec leur live « Toward The Within »
  • Portishead et le projet solo de Beth Gibbons

Continuer la lecture de « Oui, je suis un « tipiak », et pourtant j’achète de la culture. Etonnant, non ? »

Pour finir le week-end en douceur…

L’hommage des Pink Floyd à leur fondateur Syd Barret (1946-2006), tiré de l’album « Wish You Were Here » (1975), la superbe ballade « Shine On You Crazy Diamond ».

Ca change quand même un peu de la soupe froide qui monopolise les radios et les télévisions, non ?

Mon 35ième vinyl : « Everyone Is Everybody Else » des Barclay James Harvest.

Grace à PriceMinister, j’ai pu mettre la main sur une version vinyl du premier album à grand succès du groupe britannique Barclay James Harvest, sixième de leur discographie. Et c’est un de mes albums préférés (avec les classique « Child Of The Universe », « Negative Earth », « Crazy City », « For No One », etc…)

Barclay James Harvest "Everyone is everybody else" - face

Barclay James Harvest "Everyone is everybody else" - dos

Quand j’ai décidé de me racheter des vinyls, parmis mes groupes de musique anglaise (avec les Pink Floyd, Genesis, Beatles, Black Sabbath, Deep Purple et Rainbow), je pensais que ce groupe me donnerait le plus de mal à trouver.

Et pourtant, au moment où j’écris ce billet, voici le bilan :

  • The Beatles : la compilation « Hey Jude », pas si facile que cela à trouver.
  • Pink Floyd : 2, « Dark Side Of The Moon » et « Wish You Were Here »
  • Genesis (période Peter Gabriel) : rien pour le moment 🙁
  • Deep Purple : 3, « In Rock », « Fireball », « Machine Head »
  • Black Sabbath (période Ozzy Osbourne) : rien pour le moment 🙁
  • Barclay James Harvest : 5, « Baby James Harvest », « Everyone Is Everybody Else », « Time Honoured Ghost », « Octoberon », « XII »
  • Rainbow : « Long Live Rock’n’Roll »

Comme quoi, les groupes « moins connus » ne sont pas forcément les plus ennuyeux à retrouver. Et je pensais franchement avoir plus de difficulté pour trouver cet excellent album