Un aperçu de la Fedora 12, une dizaine de jours avant sa sortie.

Enfin, une douzaine de jours, étant donné que la date officielle est le 17 novembre.

Pour réaliser cet aperçu, j’ai téléchargé l’image de la version béta que j’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox. La dite machine étant équipé d’un GiO de mémoire dédiée et de 32 GiO en disque virtuel.

Après l’installation, quelques 297 mises à jour sont annoncées. Ce qui demande une petite heure de patience. Au démarrage suivant, on nous annonce qu’on utilise une Fedora 12, du doux nom de code de Constantine.

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Et si le modèle d’une version tous les 6 mois était en voie d’essoufflement ?

Dans un article assez saignant, Cyrille Borne parle de manière peu élogieuse des distributions comme les ubuntu-like, je cite :

Conclusion Linuxienne. Après ma petite semaine de vagabondage en famille, un coup de yum update, yum upgrade et me voilà en firefox 3.5.4, je me dis que ce n’est pas si mal, lorsque l’on sait que Léonidas est une version qui sera dépassée d’ici une quinzaine de jours. Quand au mois de décembre, on rappellera aux ubunteros qu’il est possible d’installer openoffice par les paquets deb, ou qu’on donnera des méthodes de compilation pour installer de nouvelles versions, sous Fedora si on garde le cap qui a l’air d’être celui de cette distribution, on sera certainement à jour dans les logiciels sans effort. A méditer.

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Une archlinux au gout de Fedora ?

Depuis la Fedora Linux 10, sous réserve de compatibilité matérielle, on peut avoir un écran de démarrage animé qui change un peu des « bêtes » barres de progression.

J’avais jadis parlé de FBSplash, mais on peut très bien avoir Plymouth sur une Archlinux.

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Un aperçu rapide de la NuTyX 2009.1 rc1

NuTyX, c’est une distribution d’origine francophone, qui prend ses origines dans le projet Linux From Scratch et qui utilise le système de paquets de la Crux Linux.

Nutyx 2009.1 Xfce

La RC de la version 2009.1 étant disponible, j’ai décidé de jeter mon dévolu sur l’image ISO proposant Xfce. Pourquoi pas Gnome ? Car j’ai envie de changer de temps en temps 😉

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Un aperçu de Seamonkey 2.0.

A l’origine, en 1998, quand le projet Mozilla fut lancé, le code était celui de la suite internet complète : navigateur, courrier, forums, client irc et éditeur de pages html. En 2004, la suite est plus ou moins laissée à l’abandon, au profit du duo Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird. Le projet fut repris par la suite, et voici enfin la version 2.0 de SeaMonkey.

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Vers le bout du tunnel pour Mozilla Thunderbird 3.0 ?

Depuis la sortie de la version 2.0 de Mozilla Thunderbird (en avril 2007, deux ans et demi déjà), deux versions majeures de Mozilla Firefox (son pendant pour la navigation internet) sont sorties : les versions 3.0 et 3.5.

Même si 23 révisions mineures sont sorties depuis, la version 3.0 de Mozilla Thunderbird semblait repoussée aux calendes grecques. Cependant, en lisant ceci via le site Planet Mozilla, il semblerait que la première version RC soit assez proche. Et cela fait plaisir à lire.

D’ailleurs, voici ce que donne une compilation du code du tronc, qui donnera d’ici deux ans (soyons optimistes !) Mozilla Thunderbird 3.1 😉

Shredder 3.1-prealpha1

Chakra Linux « Fuzzy » : de la concurrence pour Kubuntu ?

En cette journée de sortie de Microsoft Windows Vista 2 alias Microsoft Windows 7, j’ai voulu parler de quelque chose de plus intéressant.

Lisant le flux RSS de Distrowatch, je suis tombé sur cette annonce :

Une version post-alpha3 de la distribution Chakra Linux (ArchLinux + KDE) est disponible. En dehors des inévitables évolution lié à une distribution qui utilise le modèle du « rolling release », certaines nouveautés ont attiré mon attention : l’arrivée de Chase, un module qui permet la détection des mises à jour et de leur mise en place.

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En vrac’

Quelques nouvelles en vrac’ :

Dis, cela prend combien de temps pour compiler un Mozilla Firefox ?

Adepte des versions de développement des logiciels de la Fondation Mozilla depuis Mozilla 0.8 (en gros depuis février 2001), j’ai toujours voulu connaître le temps nécessaire à la compilation d’une version « from scratch », en clair, en repartant de zéro.

Ayant récupéré le code source en utilisant les instructions disponibles à l’adresse https://developer.mozilla.org/En/Developer_Guide/Source_Code/Mercurial, en clair en entrant sur une ligne de commande :

hg clone http://hg.mozilla.org/mozilla-central/ src
cd src

Puis en actualisant le code source avec un petit :

hg --verbose pull -u

J’ai ensuite utilisé le fichier .mozconfig suivant :

#
# See http://www.mozilla.org/build/ for build instructions.
#

export AUTOCONF=autoconf-2.13

. $topsrcdir/browser/config/mozconfig

mk_add_options MOZ_OBJDIR=@TOPSRCDIR@/../objdir-fx

# Options for ‘configure’ (same as command-line options).
ac_add_options –enable-optimize
ac_add_options –disable-debug
ac_add_options –disable-tests

Pour des raisons techniques, il faut installer l’ancienne version d’autoconf, connue sous le nom d’autoconf-compat sur Archlinux.

J’ai divisé la compilation en deux temps : un pour les dépendances, l’autre pour la compilation proprement dite.

Pour les dépendances :

make -f client.mk depend

Pour la compilation :

make -f client.mk build

Et le temps nécessaire ? Il suffit d’ajouter la commande time devant les commandes make.

Pour les dépendances :

real    2m49.202s
user    1m30.977s
sys    0m44.534s

Pour la compilation :

real    43m33.043s
user    39m33.562s
sys    3m38.266s

Pour info, ma configuration :

Acer Aspire 5520, donc :

  • AMD Athlon X2 TK 55 (800 à 1800 Mhz)
  • 2 GiO de mémoire vive
  • 120 GiO de disque dur
  • Circuit vidéo GeForce7000M

Sur le plan logiciel :

  • Archlinux 2009.02 à jour avec le dépot testing activé
  • Gnome 2.28.0
  • gcc / g++ 4.4.1

45 minutes, sur un portable acheté en février 2008, ce n’est pas si mal que cela 😉

Incroyable, Ubuntu a un installateur texte :)

Dans un article environ vieux d’un mois, Cyrille Borne, blogueur dont j’apprécie la prose – et qui me soutient quand je me fais incendier par des fanboys – a lancé une pique que j’avais oublié entre temps :

« Pour les plus geeks d’entre vous, ceux qui ne sont pas intéressés par ces grandes distributions si user friendly comme on peut le lire ici Brakbabord qui sort la tête de ses nuages fait le test d’une Archlinux ce qui n’arrivera certainement ici que dans cinq ou dix ans quand la distribution aura changé son installateur. »

La mise en gras souligne le noeud du problème : l’installateur en mode texte…

On loue souvent les distributions modernes pour leur installateur en mode graphique…

Cependant, toutes – ou presque – ont deux faces, un peu comme la tomate qui est à la fois fruit et légume. Et donc aussi bien des installateurs graphiques que des installateurs en mode texte.

Je vais prendre l’exemple de la distribution moderne la plus connue actuellement, j’ai nommé la reine Ubuntu.

Si on fouille sur cdimage.ubuntu.com, on peut voir deux répertoire : daily-live et daily tout court.

Dans le répertoire daily, on a des images qui ont « alternate » dans leur nom. Ce sont des installateurs en mode texte.

L’installateur en mode texte de la Ubuntu Karmic Koala

La preuve en image. Il suffit de récupérer une image récente, et dans une machine virtuelle KVM :

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 ubu.img 32G
Formatting 'ubu.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -m 1024 -soundhw all -hda ubu.img -cdrom karmic-alternate-amd64.iso -boot d &

Et il est vraiment compliqué à utiliser.

Par exemple, la définition du pays : suffit d’appuyer sur entrée pour confirmer son choix…

D’autres captures d’écran on ne peut plus parlantes sont présentées. Le temps d’installation est en gros le même que cela de la version « user-friendly » tout en graphique.

Par exemple, le partitionnement du disque :

Ou encore l’ajout d’un utilisateur :

Et une fois l’installation finie, on demande à l’utilisateur de bien vouloir redémarrer la machine :

Et de quoi être rassuré :

L’installateur texte est surement moins « sexy » que l’installateur graphique, mais il n’en est pas moins simple à l’utilisation…

Mais est-ce si grave ? Etant donné que c’est le genre de logiciel qu’on ne voit en moyenne qu’une fois par an 🙂