Prédictions 2014, le bilan final ;)

Le lendemain de noël 2013, je faisais un billet pour esquisser mes prédictions pour l’année qui vient de s’écouler. Après un premier bilan fin mai 2014, voici donc le bilan qu’on peut esquisser en ce dernier mois de l’année 2014.

Voyons à quel point j’ai pu ou pas me planter. Ce ne pourras être pire que les prédictions économiques 🙂

La bulle 2.0 ? Cette sale bête ne s’est pas encore décidé à éclater. Diaspora* a repris un peu de forces, surtout avec le projet framasphere* qui n’est pas si mal que cela. On est un peu moins dans le réseau de barbus pour barbus.

Côté réseaux sociaux pour professionnels, j’ai viré mon compte sur Viadeo. Quant à mon compte sur linkedin, je ne pense pas qu’il verra Noël 2015. Pour le moment, je le conserve ouvert, mais un réseau social où il faut faire chauffer la carte bleue pour avoir la moindre option un peu intéressante, bof 🙁

Pour le panier de crabe libre, euh, les distributions GNU/Linux, je disais :

Sur les distributions qui auront du mal à voir vivante la fin de l’année 2014, je pense qu’OpenMandriva fera partie du lot. La sortie aux forceps de sa version 2013.0 n’est pas un très bon signe.

Bon, je me suis planté. La OpenMandriva est encore vivante, même si son actualité n’est pas des plus vivantes. La 2014.1 est sortie en septembre 2014, et depuis rien de bien palpitant sur le blog officiel de la distribution?

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Mes prédictions pour 2014.

Il y a un peu plus d’un an, je regardais dans ma boule de cristal informatique, pour donner mon point de vue sur ce que serait l’année 2013.

Et il y a une grosse quinzaine de jours, j’ai fait un bilan, qui n’était pas aussi mauvais que cela dans l’ensemble.

Voici donc le jeu habituel de fin d’années, qui est aussi fiable que les théories économiques actuelles le sont dans le domaine de la répartition des richesses produites.

Mes prédictions seront par ordre de pagaille, c’est encore le meilleur qui existe. Commençons par le côté économique de l’informatique.

Je pense que 2014 sera l’année qui verra la Bulle 2.0 se dégonfler. Les réseaux sociaux commencent à saturer. Surtout, il y a trop de réseaux sociaux. Ne parlons pas du fantomatique Diaspora*, ou de ce qui reste de MySpace, mais plutôt de l’éléphantesque Facebook, de Google Plus qui suit le même chemin.

Coté réseaux sociaux professionnels, il faut sortir la carte bleue pour la moindre option intéressante. Si je suis présent sur Linked In et Viadeo, c’est par pure exhaustivité, et rien d’autre au final.

Une purge va mécaniquement se produire. Surtout quand on voit les sommes folles dépensées pour racheter des boites qui ne font aucun bénéfice réel.

L’année 2014 risque d’être intéressante et de montrer que la valeur des données sur les réseaux est toute relative.

Passons maintenant à une partie plus intéressante, le panier de crabe…euh, je voulais dire les distributions GNU/Linux 😉

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L’échec du financement de l’Ubuntu Edge est une bonne nouvelle au final.

En effet, Canonical peut être content que son financement n’ait pas pu aller jusqu’au bout. Cela peut paraître étrange de dire cela, mais je pense qu’un des buts de Canonical était de ne pas atteindre la somme demandée.

La campagne a atteint un chiffre plus qu’honnête, surtout pour une période estivale : 12 812 776 $, soit 40,04% de la somme nécessaire. Nombre de projets voudraient bien arriver à un tel résultat, quelque soit le site de financement participatif concerné.

Fin campagne indiegogo ubuntu edge

Comme je l’avais précisé dans un de mes articles sur l’Ubuntu Edge, Canonical ne vendait pas quelque chose de physique, de manipulable, de concret. Juste un concept bien expliqué dont certains points étaient encore à finaliser.

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Ubuntu Edge : où comment être sûr d’écouler son OS à quelques milliers d’exemplaires :)

Je rédige cet article à chaud après l’annonce de l’Ubuntu Edge. En gros pour simplifier, c’est une téléphone assez grand (limite phablette) avec une diagonale de 4,5 pouces (11,52 centimètres), fonctionnant à la fois sous Ubuntu Phone et Android, financé par la communauté.

C’est un téléphone quand même assez haut de gamme : 4 Go de mémoire, 128 Go de stockage, double antenne pour se connecter en 4G (Europe et Amérique du Nord), écran en « cristal saphir » (comme sur l’iPhone 5), processeur multi-coeur.

Et l’engin est loin d’être petit. Imaginez un pavé de 6,4 cm de largeur, 12,4 cm de hauteur et 0,9 cm d’épaisseur. C’est quand même assez monstrueux 🙂

Pour donner un ordre d’idée, même hauteur et légèrement plus épais que l’iPhone 5… Mais 8 millimètres de plus en largeur.

L’Ubuntu Edge est surtout une manière pour Canonical de ne pas perdre trop de plumes dans l’histoire. En effet, l’Ubuntu Edge ne sera financé que par la communauté, avec au minimum 32 millions de dollars récoltés. La page Indiegogo est claire. Surtout sur les récompenses.

Si un personne vivant en dehors du Royaume Uni et des Etats-Unis veut un Ubuntu Edge, il lui en coûtera au minimum 600$ / 454 € (plus les frais de ports de 30$) pour les 5000 appareils mis en vente de manière promotionnelle.

Indie Gogo - Ubuntu Edge

Pour les personnes s’y prenant plus tard, c’est 830$ / 629 €, plus les frais de ports.

Et pour les afficionados, les 50 premiers modèles sont en vente à la bagatelle de 10 000$ / 7579 €.

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Ubuntu Edge, un projet très ambitieux ?

La toile geekesque bruite de l’annonce que doit faire Canonical le 22 juillet 2013. PC Inpact – comme d’autres médias comme FrAndroid – spéculent sur la possible arrivée d’un portable fonctionnant avec l’OS pour téléphone mobile, Ubuntu Phone OS.

Comme le précise l’article FrAndroid, pour le moment les seuls roms proposées à titre de tests concernent des modèles que l’on peut qualifier comme du bon milieu voire du haut de gamme : la série des Nexus 4, 7 et 10.

Donc au minimum des appareils à 299 €... Pas franchement le smartphone d’entrée de gamme coté prix 😉

Le projet très ambitieux, car il faut déjà avoir les moyens de mettre 300 € dans un téléphone portable nu, le modèle subventionné classique étant selon l’OCDE pas avantageux pour le consommateur final :

Dans un rapport d’une quarantaine de pages, bouclé en décembre mais qui vient seulement d’être « déclassifié » et publié, l’OCDE conclut que, d’une manière générale, « le prix d’un abonnement seul et l’achat d’un téléphone indépendamment revient 10 à 20$ moins cher par mois qu’une option couplée. » Elle appelle aussi à plus de transparence.

Donc, sur un abonnement de 2 ans, on imagine à quel point le modèle subventionné classique est un piège qui se referme sur le consommateur.

Donc déjà, à moins que Canonical ne propose un modèle dans les 250 € ou moins, il ne touchera qu’une frange précise des utilisateurs un peu geek : ceux qui sont un minimum friqué

A moins d’acheter son téléphone en 2 ou 3 fois sans frais pour récupérer la mise, mieux vaut se tourner vers des modèles moins coûteux, du genre de la gamme des Wiko Cink plus et compagnie, même si parfois le DAS est un peu costaud.

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Vers la fin du racket de Microsoft sur les portables et les appareils utilisant Androïd ?

Je sais, j’avais dit que je mettrais le blog en pause jusqu’à début décembre, mais je profite de ce week-end pour poster un article que je considère comme important. Et je pense que je posterais quelques articles durant les week-end, le reste du temps étant consacré à ma formation professionnelle entamée récemment 🙂

Dans un article d’OsNews, on apprend que Barnes & Noble a été attaqués par Microsoft pour viol de brevets logiciels, car utilisant Androïd pour faire fonctionner ses appareils à interfaces tactiles.

Décidé à ne pas cracher au bassinet, Barnes & Noble contre-attaque et publie la liste des brevets prétendument violés, en balançant au passage des preuves d’invalidités des dits brevets, pour cause de « prior art », qu’on peut traduire par « art antérieur », en clair, des fonctionnalités déjà connues et appliquées avant le dépot et l’acceptation du brevet.

Et pour 5 brevets cités, près de 40 pages de liens et de brevets antérieurs sont listés…

On peut aisément jeter un oeil à la liste des brevets sur l’USPTO. Et on tombe des nues, car c’est du grand n’importe quoi. Pour ne pas dire pire…

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