Test rapide de GnoBSD, l’un des premier liveCD basé sur OpenBSD.

GnoBSD, c’est un live-CD qui utilise Gnome avec OpenBSD comme système d’exploitation à la base. Plus connue pour sa version serveur et le coté limite paranoïaque de la sécurité du fondateur du projet Theo – linux c’est de la *bip* – de Raadt, c’est un projet intéressant.

Mais si on en croit distrowatch, cette idée n’a pas trop plus à certains utilisateurs d’OpenBSD.

Bref, ayant récupéré via bittorrent l’ISO 32 bits en question, j’ai lancé une machine virtuelle virtualbox.

GnoBSD 4.6

Et je dois avouer que j’ai été bluffé par le résultat. Même si les logiciels fournis ne sont pas de la dernière fraicheur – comme un Mozilla Firefox 3.0.11 – l’ensemble se lance sans trop de problèmes.

L’installateur est très simple d’accès, bien qu’en anglais. Les captures d’écran qui suivent sont suffisamment parlantes pour ne rien rajouter de plus.

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Coup de gueule : Ubuntu devient-il vraiment le Microsoft du logiciel libre ?

Je voudrais pousser un coup de gueule contre Ubuntu et les technologies qu’elles developpent pour forcer à l’utilisation de sa distribution au détriment des autres distributions.

L’exemple parfait est la technologie desktopcouch, surcouche de couchdb. Conçue pour fonctionner plus ou moins uniquement sur ubuntu, même si on peut trouver des références sur le site freedesktop, elle est une des composantes essentielles de la future version de Gwibber, la 2.30 (?).

On appelle ceci d’une manière très claire : la méthode du cheval de Troie.

J’ai relaté dans un billet précédent mes doutes concernant l’intérêt des développeurs de gwibber pour les autres distributions qu’Ubuntu.

A la suite de commentaires où l’on m’a fait comprendre que j’étais paranoiaque, une partie d’un commentaire a levé le lièvre dont j’attendais la confirmation :

Ce n’est pas la faute des développeurs Ubuntu si DesktopCouch est cassé sur Arch mais bien la faute des mainteneurs Archlinux.

C’est toi qui te fous de la gueule du monde a réclamer de la stabilité et un fichier INSTALL sur une version trunk. C’est comme si j’espérais que tout soit parfait sur Lucid Lynx 3 mois avant sa sortie

Et surtout :

Maintenant je ne peux que t’encourager a lire cette page : http://doc.ubuntu-fr.org/desktopcouch et quand tu aura compris que DesktopCouch ne fonctionne pas sur ta machine alors peut être que tu reverra ton jugement.

Le plus con pour la personne qui a balancé ce commentaire, c’est que j’ai pu utiliser des versions de Gwibber utilisant desktopcouch et qui était fonctionnelle, comme pour l’article où je parlais justement de cette nouvelle version revampée de Gwibber.

En ce qui me concerne, je ne toucherais plus à Gwibber et je resterais à la version 2.0 du logiciel, en attendant que Pino ou un autre client pour twitter et identi.ca vraiment léger sorte.

J’ai adoré utiliser les versions d’Ubuntu entre la Dapper et la Jaunty, soit deux ans et demi, mais trop c’est trop.

Y en a marre de cette équation Ubuntu = GNU / Linux qui pourrit la vie des utilisateurs qui sont passés par Ubuntu puis à une autre distribution.

PS : merci à Stricore pour sa dernière réflexion : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=3401&cpage=1#comment-11995

« gros boulet »….

Je n’en attendais pas moins.

Pour les codeurs de gwibber, ubuntu n’est que la seule distribution à gérer ?

Je parlais il y a quelque jours de la nouvelle version de Gwibber, qui paraissait bien alléchante, malgré l’ajout d’une couche supplémentaire de dépendance, répondant au nom de Desktopcouch qui installe une bonne dizaine de paquets supplémentaires.

Il y a 5 jours, arrive la révision 503, qui part d’une bonne idée. Comme desktopcouch est indispensable au fonctionnement de cette version de gwibber, autant vérifier qu’elle démarre avant gwibber… Et patatras… Gwibber se viande en beauté au démarrage, balançant une erreur qui met clairement en cause desktopcouch :

Traceback (most recent call last):
File « /usr/bin/gwibber », line 45, in
obj = dbus.SessionBus().get_object(« org.desktopcouch.CouchDB », « / »)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 244, in get_object
follow_name_owner_changes=follow_name_owner_changes)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/proxies.py », line 241, in __init__
self._named_service = conn.activate_name_owner(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 183, in activate_name_owner
self.start_service_by_name(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 281, in start_service_by_name
‘su’, (bus_name, flags)))
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/connection.py », line 622, in call_blocking
message, timeout)
dbus.exceptions.DBusException: org.freedesktop.DBus.Error.Spawn.ChildExited: Launch helper exited with unknown return code 1

[1]+ Exit 1 gwibber

Un bug dédié est ouvert, mais impossible de faire comprendre la culpabilité de la révision citée au-dessus. Tant que cela fonctionne avec Ubuntu, les autres distributions, vous savez où vous pouvez aller ?

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai adopté le paquet qui permettait à une époque de compiler Gwibber 2.0 sur Archlinux. Ayant corrigé le PKGBUILD en question, désormais – même si la branche 2.0 de Gwibber n’aura plus de mise à jour, au moins, il y aura un gwibber fonctionnel sur Archlinux !

C’est quand même assez écoeurant de voir un tel manque de respect envers les non-utilisateurs d’ubuntu… Je sens que je vais me faire traiter de tous les noms, mais comme les infos sont disponibles…

Sortie de Lanikai alpha1 et nouvelles illustrations pour Shredder.

Commençons par le commencement, à savoir traduire les noms :

Aujourd’hui, la première alpha de Lanikai (alias Mozilla Thunderbird 3.1) est sortie. Parmi les nouveautés :

  • Basé sur Gecko 1.9.2, en clair, le même moteur que celui de Mozilla Firefox 3.6
  • Des améliorations sur le plan des dossiers intelligent, du support IMAP, des filtres de message, de la gestion des pièces jointes.
  • Des corrections au niveau de l’interface.
  • Des bugs corrigés ici et là.

Etant donné que c’est la première alpha, elle est déconseillée pour le grand public et reste réservée aux personnes qui aiment faire mumuse avec leurs courriers ou qui savent utiliser à bon escient les notes de publications 🙂

Pour Shredder, les illustrations qui dataient de l’époque des version 0.x de Mozilla Thunderbird (soit en gros cinq bonnes années) commençaient à dater. C’est pour cela que le bug 433630 avait été ouvert il y a un an et demi.

On peut traduire Shredder par… destructeur. Et l’icone officielle des versions de développement est assez claire à ce sujet :

Nouvelles illustrations dans Shredder

Maintenant, attendons patiemment la sortie des futures versions du client de messagerie de la Fondation Mozilla 😉

Le futur Gthumb 2.12 sera-t-il l’outil qui fera oublier f-spot ?

F-spot est un excellent outil de gestion de photos, mais il a un énorme défaut : il utilise mono pour fonctionner. Un de ses avantages est l’export vers des galeries en ligne comme PicasaWeb ou encore Flickr.

L’un des outils gnome principaux pour la gestion des photos, GThumb, actuellement en version stable 2.10, ne supporte pas l’export vers les dites galeries. Cependant, depuis aujourd’hui, les versions de développement, alias les 2.11.x le permettent. Au moins pour le moment, vers picasaweb.

Le seul moyen d’obtenir une version qui permet cela, c’est de la compiler. La page de développement explique comme compiler depuis la reine des distributions, et même pour Fedora (joie !).

Pour Archlinux, il suffit d’entrer un petit :

yaourt -S gthumb-git

Et d’attendre que le code soit compilé pour installer le logiciel.

Ensuite, il faut activer l’extension, puis redémarrer le logiciel pour permettre l’envoi vers PicasaWeb.

Ensuite, en utilisant le menu File / Export to… on peut envoyer les photos en ligne. Les captures d’écrans qui suivent sont suffisamment parlantes.

On crée l’accès au compte en ligne.

Ensuite, on crée l’album.

Et enfin, on envoie les données.

Je suis heureux de voir cette fonctionnalité rajoutée. Cela me fera gagner pas mal de temps quand j’aurais besoin d’envoyer plus de 5 images sur mon espace PicasaWeb 😉

En vrac’ rapide et libre

Un petit en vrac’ rapide et libre.

gwibber 2.29.1 sous Archlinux

C’est tout pour aujourd’hui 🙂

Test rapide de la Omega Fedora Remix 12, l’autre linux mint du monde Fedora.

Dans un précédent article j’ai taillé un costume 3 pièces à un remix de la Fedora, la Fedora Community Remix. J’ai ensuite appris l’existence d’une autre linux mint du monde Fedora, j’ai nommé l’Omega Fedora Remix.

Après avoir téléchargé l’image iso de la distribution en question depuis le site officiel j’ai lancé une machine virtuelle virtualbox pour tester l’engin.

Au premier démarrage, l’écran nous parle d’un « generic 12 » peu avenant. Cependant, la distribution – uniquement 32 bits pour le moment est franchement l’opposé de sa consoeur. Elle est légère, agréable, bref, bien conçu.

Déjà, la connexion automatique est gérable, et on peut tranquillement choisir clavier et langage à l’utilisation 😉

L’installation se passe sans problème. Le seul gros hic, c’est le nombre de paquets qui demande à être mis à jour ! Plus de 300 corrections, alors que l’image de base est dérivée de la fedora 12 + correctifs jusqu’au 14 décembre :

« This release is a remix of Fedora 12 and includes all the updates till Monday 14th of December 2009 from Fedora, RPM Fusion and Livna repositories. »

Une grosse partie des mises à jour viennent d’ailleurs des dépots tiers comme rpm-fusion ou encore livna.

Après le redémarrage, un Gnome 2.28.2 nous accueille.

Malgré cela, on sent que le travail a été fourni pour que la distribution reste légère et agréable à l’emploi. Seul point noir : l’absence de flash… Mais comme on peut l’installer facilement…

Pour tout dire, j’avoue que j’ai été des plus agréablement surpris par cette distribution qui redore un peu le blason des versions remix de la Fedora Linux.

A suivre de près, donc.

Fedora Community 12.1 Remix : la « linux mint » ratée du monde fedora ?

Dans le monde d’Ubuntu Linux, la Linux Mint est une version « aux hormones » de la Ubuntu Linux : en plus de la distribution mise à jour, il y a l’ensemble pour la lecture des formats propriétaires (mp3, flash et compagnie) qui ne sont pas activés par défaut dans la Ubuntu Linux de base, en plus d’un outil amélioré pour la gestion des paquets.

Comme la route de l’enfer est pavée de bonnes intention, le groupe derrière la Fedora Community 12.1 remix est parti d’un principe simple : la fedora de base, avec le maximum de paquets du dépot rpm fusion (qui offre la lecture des formats propriétaires). En utilisant le principe du remix qui est chez Fedora les versions dérivées non officiellement supportées, un peu à l’image de la Linux Mint pour Canonical.

Fedora Community Remix 12.1

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L’avenir des distributions linux à destination du « bureau » appartient-il aux « rolling releases » ?

Il y a un peu plus de deux mois, je faisais un article fortement commenté (55 commentaires !) sur lequel j’exprimais mon point de vue en ce qui concerne le modèle de publication semestrielle des distributions actuelles.

Je me cite :

Je me demande si l’avenir n’est pas plus dédié à des distributions qui proposent à un instant T une version installable, puis qui serait continuellement mise à jour, à l’image de ce que propose ArchLinux ou encore la version de développement de la Frugalware Linux.

Car l’informatique – libre ou pas – est en constante évolution. Et ce qui semblait être le haut de gamme se retrouve 6 mois plus tard complètement obsolète. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais j’ai pu constater depuis mon retour sur Archlinux (en mai 2009) que je n’ai jamais prise la distribution à défaut. Et j’ai connu quand même 4 versions majeures du noyau (de la 2.6.28.x à la 2.6.31.5 actuellement), deux générations de Gnome (la 2.26 et la 2.28), sans oublier une nouvelle génération d’OpenOffice.org.

En gros, on peut rajouter une génération de noyau de plus avec l’arrivée entre temps du noyau 2.6.32.x

Si je déterre la hache de guerre, c’est pour citer le cas d’un outil qui est devenu dans notre informatique actuelle le nerf de la guerre : le navigateur internet, et dans notre cas, Mozilla Firefox qui est sorti en version 3.6 assez récemment.

Même si – au moment où j’écris cet article – la version 3.6 n’est pas la version officiellement disponible sur archlinux stable, elle est toujours disponible dans le dépot « testing »

fred ~ $ yaourt -Si firefox
Dépôt : testing
Nom : firefox
Version : 3.6-2
URL : http://www.mozilla.org/projects/firefox
Licences : MPL GPL LGPL
Groupes : —
Fournit : —
Dépend de : xulrunner=1.9.2 desktop-file-utils
Dépendances opt. : —
Est en conflit avec : —
Remplace : firefox3
A télécharger : 1017,93 K
Taille (installé) : 3676,00 K
Paqueteur : Biru Ionut
Architecture : x86_64
Compilé le : jeu. 21 janv. 2010 22:47:31 CET
somme MD5 : 29c91c303201d5da689c07304dd3e03d
Description : Standalone web browser from mozilla.org

Donc d’ici quelques jours, si je le désire, ma machine pourra utiliser Mozilla Firefox 3.6 sans passer par le dépot testing.

Voyons donc comment les grands noms des distributions linux ont géré le passage de la version 3.0 à 3.5 de Mozilla Firefox, qui sauf grand changement stratégique appliqueront la même politique pour la transition Mozilla Firefox 3.5 vers la version 3.6. A savoir : une nouvelle version majeure de Mozilla Firefox sera disponible dans la future nouvelle version stable.

Je vais prendre les trois principaux noms : Fedora, Ubuntu et OpenSuSE. Et prendre chaque version qui correspond au passage de la version 3.0 à la version 3.5 de Mozilla Firefox, à savoir :

  • Fedora 10
  • Ubuntu 9.04
  • OpenSuSE 11.1

Je me suis basé sur ce choix en utilisant la page suivante sur le site Distrowatch : http://distrowatch.com/dwres.php?resource=major

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Un aperçu de lxde 0.5

Je me suis basé sur la machine virtuelle du précédent article pour tester lxde 0.5, le « lightweight X Desktop Environment ».

L’installation est simplissime ; il suffit de taper dans une console :

yaourt -S lxde

Le coeur de cet environnement de bureau qui repose sur openbox se charge. J’ai ensuite rajouté midori et les paquets lxde-input et lxnm pour compléter l’environnement.

Pour lancer l’environnement, j’ai simplement rajouter la ligne suivante au fichier .xinitrc disponible à la racine du compte utilisateur :

exec startlxde

Ensuite, lxde se lance avec un petit :

startx

NB : à cause d’un bogue d’openbox, il faut réduire la profondeur d’affichage à 16 bits dans le fichier /etc/X11/xorg.conf au lieu du 24 bits proposé par défaut.

J’ai enregistré une petite vidéo (saccadée, et contrairement à ce que j’avais affirmé dans l’article précédent), ce n’est pas du à la gourmandise de l’environnement de bureau, mais à un mauvais réglage du logiciel de capture vidéo 🙁

Néanmoins, cela permet de voir à quoi ressemble lxde 0.5 brut de fonderie.

Encore jeune, car certains outils sont franchement rudimentaires, mais il a du potentiel face à des environnements de bureau plus gourmand comme xfce, gnome ou encore kde.