Dans le monde d’Ubuntu Linux, la Linux Mint est une version « aux hormones » de la Ubuntu Linux : en plus de la distribution mise à jour, il y a l’ensemble pour la lecture des formats propriétaires (mp3, flash et compagnie) qui ne sont pas activés par défaut dans la Ubuntu Linux de base, en plus d’un outil amélioré pour la gestion des paquets.
Comme la route de l’enfer est pavée de bonnes intention, le groupe derrière la Fedora Community 12.1 remix est parti d’un principe simple : la fedora de base, avec le maximum de paquets du dépot rpm fusion (qui offre la lecture des formats propriétaires). En utilisant le principe du remix qui est chez Fedora les versions dérivées non officiellement supportées, un peu à l’image de la Linux Mint pour Canonical.
Fedora Community Remix 12.1 |
J’ai donc utilisé une machine virtuelle VirtualBox pour tester cette distribution uniquement disponible pour l’heure en 32 bits.
Voici les principaux problèmes rencontrés :
1) Lors du premier démarrage, la connexion automatique est si rapide qu’on ne peut pas changer le clavier… C’est alors le clavier croate qui vous accueille… Encore heureux qu’on peut changer le clavier pour ensuite avec un clavier qui va bien avec le clavier physique de la machine.
2) La version de Fedora 12 utilisé semble être celle d’origine, celle du mois de novembre 2009. Non seulement, on a droit à 1.9 Go de téléchargement pour la distribution, mais il faut se supporter quelques 227 mises à jour après l’installation pour avoir un système à jour, ce qui est assez ennuyeux. Surtout qu’une Fedora est en constante mise à jour ou presque tout au long de sa durée de vie.
3) Il y a trop de logiciels. En plus de Gnome, on a KDE, xfce et même lxde inclus… Je sais bien que l’utilisateur est roi, mais quand on met trop d’outils, on finit par ne plus savoir quel outil est pour quelle fonctionnalité.
De même, on a droit coté navigateur internet à Mozilla Firefox, Chromium, Epiphany, Midori et Konqueror… Donc trois navigateurs basés sur webkit, un sur gecko et un sur khtml.
Sans oublier que c’est la même chose pour la gravure, l’écoute de musique…
Bref, on finirait par devenir nauséeux devant une telle abondance, telle une table qui craquerait sous la masse de victuailles qui s’accumulent…
D’ailleurs, je n’ai pas eu le courage de faire du nettoyage, histoire de virer les outils en doublon (comme l’ensemble des outils lié à KDE par exemple), par peur de tout casser, et aussi, je ne me sentais pas l’envie de nettoyer cette écurie d’Augias informatique 🙁
Je sais, j’ai fait mon vieux con dans cet article, mais c’est franchement un coup de gueule que je voulais pousser.
Et si vous voulez utiliser une Fedora, utilisez donc la version officielle et activez le dépot rpm-fusion… Vous aurez un résultat comparable pour une distro franchement plus légère et plus modulable au final.