Installer Ubuntu 11.10 finale avant la cohue du 13 octobre…

La distribution ubuntu 11.10 (alias Oneiric Ocelot) sortira le 13 octobre. Cependant, on peut l’installer avec un peu d’avance. La preuve en photo et en vidéo.

Il suffit d’aller à l’adresse suivante : http://cdimages.ubuntu.com/daily-live/current/

Vous remarquerez que sur la capture d’écran, l’heure indiquée est : 11 octobre, 12h58.

Récupération de l'ISO final de la Ubuntu 11.10 ?

Après avoir vérifié qu’il s’agit bien de la version qu’on veut installer, on récupère l’image ISO. Et on lance l’installation.

Dans la vidéo, après l’installation, j’ai montré – plusieurs fois – qu’aucune mise à jour n’était disponible. La vidéo dure une quinzaine de minutes, et commence à 12 h 59, ce 11 octobre. Et oui, je ne suis pas à l’aise avec l’ergonomie de Unity :/

Donc, on peut en déduire – sans gros risque de se planter – que si vous récupérer l’image ISO du 10 octobre à l’adresse indiquée au dessus, vous avez la version finale de la distribution reine. A moins d’imports énormes de dernière minute (ce qui serait quand même étonnant à moins de 48 heures de la sortie officielle), mais tout est possible en informatique, surtout le moins probable 🙂

Maintenant, à vous de voir si vous voulez attendre ou éviter les bouchons d’après demain.

Petit guide pour changer le thème de Gnome-Shell

Ce matin, sur Google+, un lien a été posté vers un thème très sympathique pour Gnome-Shell, le thème Nord. Je donne le mode d’emploi pour Archlinux, les instructions pouvant se transférer vers une autre distribution sans trop de problème.

L’installation a été assez simple, bien qu’encore un peu longue à faire. Pour installer le thème, il faut commencer par installer le paquet ttf-google-webfonts (qui contient la fonte droid), paquet quand même assez lourd, car il pèse plus de 20 Mo.

Ensuite, il faut avoir installer sur sa machine le duo gnome-tweak-tool et l’extension gnome-shell-extension-user-theme.

Pour archlinux :

yaourt -S gnome-tweak-tool gnome-shell-extension-user-theme

Ensuite, on dépaquette le thème nord dans le répertoire .themes à la racine du compte utilisateur.

On lance gnome-tweak-tool, et dans la section « extensions », on active l’extension qui permet de gérer les thèmes multiples.

Après, on va dans les options de thème, et on sélectionne le thème qu’on veut appliquer.

Enfin, on utilise le raccourci clavier ALT+F2, et on saisit « r » pour relancer Gnome-Shell. Et voila le résultat. Sympathique, non ? 🙂

WindowMaker… Quand l’interface de NeXT est reprise par le logiciel libre.

Quand j’ai commencé à tâter du logiciel libre et du linux, c’était en 1996. Une interface qui avait pas mal de succès entre 1996 et 2002-2003, c’était WindowMaker.

Inspiré par l’interface de la deuxième boite de Steve Jobs, NeXT, WindowMaker reprend les bases de NeXTStep, qui était la surcouche graphique d’un noyau mach et d’un userland BSD… Tout comme un certain MacOS-X depuis plus d’une dizaine d’années maintenant.

Mais fermons cette parenthèse historique. Durant de longues années, WindowMaker est resté « inactif », et puis, il y a environ 2 ans, le projet est reparti, sous le nom de WindowsMaker-crm.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la Archlinux en 64 bits, et j’ai suivi les recommandations du Wiki pour installer une version de développement de WindowMaker-crm.

J’ai rajouté quelques outils en me basant sur les suggestions d’un des auteurs de la distribution ArchBang. Car contrairement à un Gnome, un KDE ou encore un Xfce, WindowMaker ne propose que les bases. A l’utilisateur de rajouter les outils qu’il veut rajouter par la suite.

Des outils comme leafpad, ou encore PcManFM.

J’ai fait une petite vidéo de la version en cours de développement de WindowMaker. J’ai utilisé aussi VLC, Midori, Abiword et Gnumeric.

Ce qui est agréable, modulo le fait que c’est encore une version incomplète, c’est que tout peut se configurer à la souris. Avec quelques effets spéciaux typiquement années 1980 quand on enlève une application du dock de droite.

La vidéo parle pour elle même. Bon, je me suis limité au strict minimum pour le lancement de WindowMaker, en utilisant le bon vieux startx. Mais le plus important, c’est l’interface en action, pas le moyen de la lancer.

Gwibber 3.2.0.1 sur Archlinux… C’est possible !

La dernière fois que j’avais eu un Gwibber fonctionnel, cela remonte à la première version de développement de Gwibber 3.2, la 3.1.0. En gros, il y a 3 mois environ

Depuis, j’avais un peu laissé tomber le microblogging, par manque d’intérêt, puis par une utilisation un peu intensive du réseau social de Google.

Ce matin, j’ai été sur AUR, et j’ai vu le paquet Gwibber 3.2.0.1… Je me suis dit : pourquoi pas ?

J’ai donc récupéré le paquet avec un petit :


yaourt -G gwibber

Et c’est là que les ennuis ont commencé. Car pas moins de 2 dépendances disponibles sur AUR sont à installer : j’ai nommé dee et gtkspell3.

Bon, après avoir rapatrié, fait compiler et installé les dépendances, tout allait bien, jusqu’à ce que… patatras… La version du compilateur Vala (nécessaire pour compiler le logiciel) est trop jeune.

Il a fallu que j’installe temporairement vala 0.12.1, récupéré via le site Archlinux Rollback Machine.
Après avoir installé la dépendance, je me suis dit : « Super, maintenant ça va compiler pour de bon. » Et j’aurais mieux fait de me fermer ma grande…

Une erreur est apparue, me bloquant la compilation :


sed: cannot read client/Makefile: no such file or directory

J’ai donc commenté la ligne contenant la commande sed en question, et ouf, la compilation s’est bien passée.

J’avoue que le look du nouveau gwibber est sympathique. Le seul problème, c’est que la boite de saisie de message est masquée par défaut.

Enfin, une capture d’écran est quand même plus parlante que 15 lignes de blabla 🙂

gwibber 3.2.0.1 sous Archlinux... Ben oui !

Fedora 16 beta : un aperçu d’un grand cru ?

En lisant sur distrowatch l’annonce de la publication de la version beta de la Fedora 16, j’ai sauté sur l’occasion pour la récupérer, via mon navigateur internet – pour une fois. Puis, j’ai lancé l’installation dans une machine VirtualBox… pour avoir l’accélération 3D nécessaire pour Gnome-Shell.

J’ai commencé cet article (ou du moins les captures d’écrans et autres manipulations nécessaires aux alentours de 23 h 45 le 4 octobre).

Dès le démarrage, on voit une différence : le menu de démarrage est austère, et pour cause : grub2 (qui est une sacrée galère à installer sur Archlinux) a pris le relais du bon vieux grub graphique.

Ensuite, on arrive sur un Gnome 3.1.91 (ou 3.1.92 ?) en mode restreint. L’installation est comme d’habitude nasodigitale, et après un premier redémarrage et la configuration d’un compte utilisateur, on se retrouve dans gnome. La première chose que j’ai faite : mettre à jour le système… Plus de 260 Mo m’attendait.

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