7 ans déjà : Mozilla 1.0 !

Le 5 juin 2002, la version 1.0 de la Suite Mozilla sortait après plus de 4 ans de développement… Tristan Nitot y a consacré un article : http://standblog.org/blog/post/2009/06/05/Happy-anniversary,-Mozilla-1.0!

Je vais essayer de trouver une distribution linux proposant Mozilla 1.0, histoire de faire un peu d’archéologie internetienne

Chromium, soit. Mais quid de Midori ?

Midori – en dehors de devenir le navigateur de l’environnement Xfce – partage le même coeur de rendu de pages Web, à savoir webkit. En dehors du fait que Chromium n’existe qu’en version 32 bits (pas de version native 64 bits), j’ai voulu voir les différences… Et si Chromium est finalement si intéressant que cela.

Dans ce but, j’ai installé dans une ArchLinux 64 bits dans une machine virtuelle kvm un environnement Xfce 4.6.1 avec la dernière version en date de Midori, la 0.1.7.

En dehors du fait de passer sans aucun problème Acid3, le score obtenu par Midori sur la 4ième version du test de rapidité du moteur V8 de Google Chrome. En effet, le score obtenu est de 871 points.

Chromium, une fois toutes les dépendances 32 bits installées, obtient un score de… 1025 points seulement… 17,68% plus rapide. Le moteur de JS v8 ne serait donc pas rapide que cela ?

D’ailleurs, le test acid3 est passé par Chrome, mais de manière imparfaite. Donc, on peut faire tout un tapage sur Chromium, mais il risque de fermer sa bouche bientôt sur Linux par rapport à Midori…

Maintenant, il est sûr que la puissance de frappe commerciale de Google est largement supérieure à celle de Midori et de ses développeurs…

Tour rapide du “propriétaire” de Linux Mint 6 – Fluxbox.

Basée sur la distribution Xubuntu 8.10, cette distribution linux qui reprend le principe d’Ubuntu Linux en lui donnant un côté prêt à l’emploi – en rajoutant tous les codecs multimédias par exemple – en remplaçant Xfce par le très léger et minimaliste Fluxbox.

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Tour rapide du « propriétaire » de PC-BSD 7.1

PC-BSD 7.1 a pour but d’offrir un FreeBSD facile d’accès, en utilisant KDE comme interface graphique, et un ensemble de logiciels faciles à installer, les PBIs. Principe qui ressemble un peu aux fichiers .dmg d’un certain MacOS-X.

Pour effectuer le test, j’ai utilisé une machine virtuelle kvm, équipée de 1024 Mo de mémoire, un clavier français, le circuit son activé, et un disque virtuel de 32 Go. J’ai récupéré l’image du DVD en version AMD64. En gros, voici les lignes de commandes correspondant à la création du disque, puis au lancement de la machine virtuelle :

$ kvm-img create -f qcow2 pc71.img 32G
Formatting 'pc71.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB

$ kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda pc71.img -soundhw all -cdrom PCBSD7.1-x64-DVD.iso -boot d &

L’installation est très simple. Une fois que l’on a tout mis en place en fonction de la langue désirée, il suffit de suivre le guide.

PC-BSD 7.1

La copie des fichiers demande une dizaine de minutes, et une fois l’installation finie, on se retrouve avec une interface KDE tout ce qu’il y a de plus classique.

A noter que durant l’installation, on peut rajouter des logiciels, comme OpenOffice.org, Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, K3B, Gimp, etc…

Un outil très simple d’apparence centralise la mise à jour, l’installation et la suppression de logiciels sur le système.

Pour conclure ce rapide tour du propriétaire, je ferais un bilan rapide. En positif :

  • Une interface facile à utiliser, même si je suis un gnomiste convaincu
  • Une base solide, du FreeBSD, même si le choix d’une version pré-bêta pour motoriser l’ensemble est bizarre.
  • Une énorme base de logiciels, qui reprend sur certains plans le système des fichiers .dmg de MacOS-X d’Apple.

En négatif :

  • Dommage que les logiciels tiers ne soient pas disponible directement en versions traduites.
  • Le besoin d’avoir une couche d’émulation linux pour nombre de logiciels
  • KDE – ben ouais, je suis un gnomiste convaincu 🙂

Cependant, cela reste un bon moyen d’approcher en douceur le monde de FreeBSD.

Sortie de Linux 2.6.29.

Le noyau Linux vient de sortir en version 2.6.29. Une excellente et très complète dépêche est disponible sur Da Linux French Page.

Pour la distribution Ubuntu Linux, l’arrivée du noyau 2.6.29 est trop tardive, la version béta d’Ubuntu Linux Jaunty Jackalope étant prévue pour… le jeudi 26 mars.

Cependant, des distributions en évolution permanente, comme Frugalware Linux et ArchLinux (qui sortira à l’occasion une nouvelle image d’installation contenant le noyau 2.6.29, comme jadis avec le noyau 2.6.28), l’arrivée du noyau se fera surement sans trop de mal.

Les deux nouveaux fonds d’écran officiels pour Ubuntu viennent d’arriver.

Et ils sont plutôt classe. Des captures d’écran sont plus parlantes.

Le thème par défaut :

Le fond d'écran officiel d'Ubuntu Linux Jaunty Jackalope

Le thème alternatif :

Le fond d'écran alternatif d'Ubuntu Linux Jaunty Jackalope

Cela fait moins préhistorique que le fond d’écran officiel d’Ubuntu Linux Intrepid Ibex, non ? 🙂

Nouvel écran de démarrage pour Ubuntu Linux Jaunty Jackalope.

Ce n’est pas une révolution, mais une évolution qui a fait son apparition sur la version de développement de la distribution Ubuntu Linux Jaunty Jackalope. Pour effectuer une capture d’écran, j’ai installé un exemplaire de la distribution dans une machine virtuelle KVM.

Les lignes de commandes suivantes ont été utilisées : la première concerne la création d’un disque virtuel de 32 Go, la deuxième l’installation, et la troisième, la ligne de lancement classique.

qemu-img create -f qcow2 disk.img 32G
kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda disk.img -cdrom jaunty-desktop-amd64.iso -soundhw all -boot d &
kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda disk.img -cdrom jaunty-desktop-amd64.iso -soundhw all -boot c &

Étant donné que KVM peut utiliser plus de mémoire vive que VirtualBox, j’ai demandé qu’un Go de mémoire vive soit utilisé. Après les mises à jour de la distribution installée, l’écran de démarrage fait son apparition :

Nouvel écran de démarrage pour Ubuntu Linux Jaunty Jackalope

C’est donc dans la lignée du nouvel écran de connexion, dont j’avais parlé dans cet autre billet.

Mozilla : que de nouvelles ;)

Aujourd’hui est sorti la version 3.0.7 de Mozilla Firefox. Au menu :

Mais aussi, on apprend en lisant les notes de la dernière rencontre hebdomadaire en date des développeurs que :

  • Mozilla Firefox 3.0.8 sortira mi-avril.
  • Mozilla Firefox 3.1 sera finalement Mozilla Firefox 3.5, pour refléter les changements arrivés, comme TraceMonkey. Donc les versions de compilation du tronc passeront surement du 3.2a1pre à quelque chose comme 3.6a1pre 😉
  • Qu’en toute vraisemblance, la béta de Mozilla Firefox 3.1 (la béta4 sera intitulée 3.5 qui sortira 6 semaines après la béta 3) sortirait vers le 12 mars.

Bref, pas mal de changement à venir dans le petit monde de la Fondation Mozilla.

Ubuntu Linux Jaunty Jackalope : un écran de connexion plus « classe » ?

Ayant installé une version pré-alpha6 de la distribution Ubuntu Linux Jaunty Jackalope dans une machine virtuelle Virtualbox, j’ai eu droit à un écran de connexion assez « classe ».

Ecran de connexion d'ubuntu Linux Jaunty Jackalope pre-alpha6

Ce serait bien qu’il soit conservé dans la version finale 🙂

Et si le logiciel libre était répulsif à cause de la liberté de choix qu’il propose ?

Chaque année depuis 1998, on nous promet que ce sera l’année de l’envol pour Linux version bureau. Et chaque année, de repousser cet avènement à l’année suivante.

Si un OS alternatif à Windows commence à lui tailler des croupières, c’est bien le bon vieux Mac, qui s’est offert avec MacOS-X dans les années 2001 une cure de jeunesse bienvenue à un MacOS mis à jour constamment depuis ses premières versions datant de 1984…

Cependant, la répartition est toujours du genre : 95% de Windows (grace à la vente liée et à la création d’un marché captif par la facilité de pirater Windows), 4% de MacOS-X, et 1% pour Linux et autres OS libre.

Une des raisons du succès de Windows, c’est d’offrir du « pré-maché », même s’il faut rajouter sur un windows – quelque soit sa génération – au minimum un duo anti-virus et anti-espiogiciel. Ce dernier ayant pris de l’importance depuis une bonne demi-douzaine d’années environ.

Si on regarde un windows typique, tout est « prémaché » pour l’utilisateur :

  • Pour la navigation internet : Internet Explorer.
  • Pour la lecture des fichiers multimédia : Windows Media Player
  • Pour le courrier : Outlook Express devenu Windows Mail sous Windows Vista

Même si ce sont des outils loin d’être parfaits, ils forment une limite basse de qualité. Il suffit de comparer la qualité du rendu ou du niveau de support des normes internationales en matières de pages internet que propose la concurrence à Internet Explorer, en l’occurence les navigateurs basés sur Gecko, sur Webkit ou encore le navigateur Opera. IE est à chaque fois battu à plate couture.

L’ignorance de l’existance de la concurrence et / ou le codage des pages ont permis à IE de conserver un niveau de parts de marché de 75% environ en Europe. Soit une chute de 20 points en l’espace de 4 ans.

Ce qui est vrai pour IE, l’est aussi pour les autres outils que fournit Microsoft, comme le montre la liste aussi longue que le bras de paquets de codecs pour Windows Media Player ou encore le nombre de clients courriers pour Windows : Mozilla Thunderbird, The Bat!, Claws Mail, etc…

Malgré les défauts souvent énormes, Windows et les logiciels Microsoft conservent leur place de logiciels étalons.

Prenons le monde du logiciel libre. Pour chaque tache, il suffit de voir que le nombre d’outils de trois, voire plus.

Par exemple, pour naviguer sur internet, l’on a le choix entre des navigateurs utilisant Gecko (Mozilla Firefox, Epiphany jusqu’à ses versions 2.22.x), Konqueror utilisant KHTML qui serait remplacé à terme par Webkit, Midori (utilisant Webkit, le coeur de Safari d’Apple), Opera.

On veut lire un fichier multimédia ? VideoLanClient, Mplayer, Totem sont proposés.

Du traitement de texte ? OpenOffice.org Writer, Abiword, Kword sont disponibles.

Du tableur ? OpenOffice.org Calc, Gnumeric, Kspread sont disponibles.

Et contrairement à Windows, l’interface graphique n’est pas autant figé. On peut choisir entre :

Si on veut du plus léger ? Les gestionnaires de fenêtres sont alors très nombreux : fvwm, fluxbox, openbox, windowmaker, etc…

Et que dire du choix des distributions ? On peut tout choisir dans le monde libre. C’est peut-être donc ce choix hypertrophié fait peur aux personnes qui veulent quelque chose de louable : quelque chose qui fonctionne sans que l’on se pose de question, mettant aux toilettes un point primordial : c’est au logiciel de s’adapter à l’utilisateur et non l’utilisateur à s’adopter au logiciel.