Vieux Geek, épisode 279 : Bastet, le Tetris qui vous fera détester Tetris.

Je dois l’avouer, il y a deux genres que j’aime beaucoup : les FPS et les Tetris. J’ai claqué des sommes folles quand j’étais lycéen dans la borne d’arcade de la maison des jeunes d’Arcachon.

Même si cela remonte à 30 ans, j’ai encore honte d’avouer la somme faramineuse qui a été dévorée par la borne d’arcade.

Quand je suis arrivé sur Linux, j’ai recherché des clones de Tetris et je suis tombé sur l’excellent LTris que j’ai évoqué dans l’épisode 164 de la série Vieux Geek en septembre 2019.

Dans la série des clones de Tetris, il y en a un qui se distinguait de part son principe : proposer la pire pièce à chaque fois. Son petit nom « Bastet » pour « Bastard Tetris ». Et je peux vous confirmer qu’il est spécialement vicieux dans ce domaine. Je tiens à remercier SuperMarioS de l’avoir évoqué au détour d’une conversation.

C’est un jeu en ncurses qui se joue dans un terminal. Il a connu son heure de gloire du début des années 2000 jusqu’au milieu des années 2010. Le site officiel annonce comme dernière version la 0.43.1 datant de 2014.

Cependant, si on va sur le dépôt github, la dernière version date de 2017, la 0.43.2.

Mais le plus simple est de vous montrer cette purge en action.

Oui, j’ai rapidement perdu et encore j’étais au niveau de difficulté normale. C’est un Tetris qui se mérite, même si vous aurez souvent envie de l’envoyer à la corbeille.

Bonne découverte !

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, sixième épisode, juillet 2016.

Après un mois de juin 2016 assez clément, quel va être le bilan de juillet 2016 ?

Bilan : quatre projets, tous en vie, même si la MicroLinux Desktop Environment a changé de base et que la Frugalware semble tourner au ralenti, on est donc avec un taux de survie de 100%. C’est la deuxième fois cette année, non ?

La résurrection de la NuTyX, 3 jours après sa mise à mort… Ou pourquoi le monde des distributions GNU/Linux est immature donc non fiable.

Je comptais ne pas en parler, mais la résurrection en 72 heures chrono – ou presque – de la NuTyX alors que l’annonce de la mort de celle-ci avait été annoncé sur Distrowatch, capture d’écran de l’annonce sur distrowatch à l’appui, la page ayant été effacée par l’équipe de NuTyX.

Mais par « chance » ou simplement par un flair que j’ai appris à développer, j’avais fait une capture d’écran de la dite mort. Donc voici ce qu’affichait le site avant de nous sortir maintenant une annonce technique remplies de « nouveautés » concernant le projet.

Le coup de la mise à mort de NuTyX avait déjà été faite en décembre 2012 avant qu’un bon semestre plus tard, le projet ne reparte de plus belle. Au moins, il y avait un délai qui avait été respecté… Ici, cela tient du changement d’avis comme une girouette agitée par une tornade F5 sur l’échelle de Fujita.

Avant qu’on me dise que c’est de l’attaque frontale, je ne dirai qu’une chose : quelle crédibilité accorder à un projet qui annonce sa mort le mercredi d’une semaine donnée et qui revient à la vie le dimanche suivant…

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Incroyable mais vrai : l’ordre des dépôts compte pour les distributions basées sur Archlinux…

Je sais que je vais passer pour un vieux con, un radoteur, mais je m’en fous.

J’avais pu expliquer de nombreuses fois durant les années où la distribution Antergos a existé qu’il était dangereux d’imposer un dépôt tiers sur les dépôts officiels. En effet, pacman a été conçu pour lire son fichier de configuration et de prendre les dépôts dans leur ordre d’apparence.

Il ne faut pas être un grand medium pour deviner ce qui se passe si le dépôt tiers imposé est momentanément voire définitivement indisponible.

J’ai donc pris l’exemple de la feu Condres-OS qu’on peut récupérer sur le site ArchiveOS.

J’ai enregistré ensuite une courte vidéo pour montrer les dégâts d’un dépôt tiers rendu indisponible.

Vous l’avez vu, la punition est directe : aucune mise à jour n’est possible. Donc, si vous tombez sur une distribution basée sur Archlinux et que dans le fichier /etc/pacman.conf, le dépôt spécifique au projet est tout en haut de la liste, ne cherchez pas à comprendre : détruisez l’image ISO récupérée.

Ça vous évitera de douloureux désagréments par la suite.

Les apprentis sorciers peuvent partir, pamac est enfin compatible avec pacman 6.x.

Dans un article du 4 juin 2021, je parlais des apprentis sorciers qui étaient de retour sur Archlinux – qui n’avait rien demandé la pauvre bête – par rapport à la non compatibilité de pamac avec pacman 6.x.

La solution a été affichée pièce par pièce sur le rapport de bug que j’avais ouvert. Il y a eu la création d’une libpamac – qui contient la tuyauterie nécessaire au fonctionnement du logiciel – séparé de l’interface pour alléger le code.

J’ai donc profité de l’occasion pour empaqueter libpamac en version « allégée » et en version « complète » (avec le support de snap et de flatpak).

L’installation est assez simple, du moins pour les paquets que je maintiens, à savoir pamac-aur-git, pamac-all ou pamac-all-git.

Il y a un paquet en commun, archlinux-appstream-data-pamac. Ensuite, pour pamac-aur-git :

  1. libpamac
  2. pamac-aur-git

Et pour pamac-all-git, pamac-all :

  1. snapd
  2. snapd-glib
  3. libpamac-full
  4. pamac-all ou pamac-all-git

J’ai enregistré la vidéo ci-dessous pour les personnes préférant du visuel à de l’écrit.

On dit souvent que « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » pour citer la moralité de la fable du Lion et du rat de La Fontaine.

On en a une nouvelle preuve ici.